Ce fonds témoigne de la vie personnelle et professionnelle de Joseph-Napoléon Beaudry, prêtre séculier qui œuvra au sein du Collège Sainte-Marie de Monnoir, où il avait étudié, avant de partir pour Montréal puis aux États-Unis. Le fonds regroupe des documents personnels de l’abbé Beaudry, de quelques membres de sa famille dont François Beaulac, qui était probablement apparenté à la deuxième épouse de son père, Céleste Beaulac, ainsi que plusieurs documents relatifs à la succession de l’abbé Joseph-Napoléon Beaudry, décédé prématurément à l’âge de 48 ans. On retrouve aussi de la correspondance durant sa cure à Redford; des attestations officielles; des reliques de poussière des tombeaux de saint François et sainte Claire d’Assise; deux attestations de citoyenneté américaine dont une est écrite en langue arabe; ainsi qu’une photographie d’une statue de sainte Philomène. Finalement, le fonds contient deux livrets de la First National Bank, où Joseph-Napoléon Beaudry possédait un compte.

Ce fonds témoigne de la vie personnelle et professionnelle de Joseph Beaudry, prêtre séculier qui fit sa marque à la paroisse Sainte-Victoire de Sorel. Le fonds contient plusieurs documents financiers, dont des factures, des relevés de comptes et même une lettre de sollicitation d’argent de la Railway Signal Company of Canada. On trouve aussi un dossier sur le règlement de la succession de l’abbé Joseph Beaudry, comprenant une liste de ses biens matériels, des factures et des règlements financiers.

Ce fonds témoigne de la multitude de responsabilités et de dossiers qui intéressent Émile Chartier à tout ce qui touche la littérature, la religion, les langues et surtout la jeunesse qui a besoin d’être éduquée pour former une société forte et instruite. Émile Chartier établit des contacts partout où il passe et communique avec plusieurs personnalités importantes de la société canadienne. D’ailleurs, la volumineuse correspondance que contient ce fonds d’archives témoigne de la vitalité de ses relations, mais également de son intérêt pour garder les traces tangibles des conversations puisqu’il demande à ses destinataires de conserver leur correspondance, ce qui aura comme résultante que dans certains cas, le fonds contient autant la correspondance reçue que celle qu’il avait envoyée à ses interlocuteurs. On retrouve des échanges avec plusieurs membres de sa famille dont son père Étienne Chartier, son oncle l’abbé Victor Chartier; des amis et collègues de classe; de nombreux échanges de correspondance durant son séjour d’études de quatre ans en Europe; ses confrères de travail et ses anciens élèves au Séminaire de Saint-Hyacinthe; ses confrères de travail, ses anciens élèves et ses nombreux contacts durant sa longue carrière à l’Université Laval puis à l’Université de Montréal dont Mgr Paul Bruchési; et des personnages-clés de son implication sociale et littéraire, tels l’abbé Lionel Groulx, Olivar Asselin et Jules-Paul Tardivel. On trouve aussi des dossiers de recherches personnelles, dont un dossier sur l’abbé Étienne Chartier; des sermons; des dossiers sur ses implications sociales, telles l’Association catholique pour la jeunesse canadienne-française et la Société royale du Canada, ainsi que de nombreux autres organismes à caractère social et éducationnel; les textes des nombreuses conférences données par Émile Chartier durant sa carrière à l’Université de Montréal, touchant surtout des sujets à caractère social, tels la religion, l’éducation, les relations de travail et particulièrement sur les relations entre francophones et anglophones du Québec et de l’Ontario et sur les méthodes d’enseignement. Finalement, on retrouve des dossiers relatifs à sa production littéraire, soit une dizaine de monographies; également comme directeur de revue, collaborateur journalistique; compositeur (chansons et poésies); et des collaborations à des encyclopédies et à titre de réviseur. Les photographies nous montrent Émile Chartier dans différentes circonstances, lors de ses voyages en Europe, en compagnie de collègues dont Mgr Paul Bruchési à LaFlèche et le Père Jérôme en Angleterre, ainsi que des membres de la famille Chartier, dont les frères Jean-Baptiste, Victor et Ferrier. Les documents iconographiques sont composés de cartes postales envoyées et reçues par Émile Chartier, dont plusieurs d’Europe, mais également une collection d’images de la Première Guerre mondiale.

Ce fonds est divisé en deux séries qui témoignent de la vie personnelles et sacerdotale de l’abbé Denis Messier. La première série comprend des textes biographiques, des discours, de la correspondance et des photographies en lien avec les relations que Denis Messier a entretenues avec les membres de sa famille, ainsi qu’avec ses amis et confrères. Nous y retrouvons par exemple une photographie de sa mère Marie-Rose Millette datant de 1912, des documents reliés aux célébrations du 50e anniversaire de sacerdoce d’André Messier, son frère, dans lesquels il y a deux photographies montrant Grégory Charles jouer du piano. La seconde série comprend les documents reliés à la vie sacerdotale de Denis Messier. Nous retrouvons d’abord des documents en lien avec l’ordination de l’abbé Messier, dont plusieurs photographies et le texte de son allocution lors du banquet tenu au Centre Notre-Dame de St-Hyacinthe. Les autres documents de cette série sont regroupés selon les paroisses où l’abbé Messier a été en fonction. Il y a de la correspondance avec l’évêque de Saint-Hyacinthe, des photographies d’événements, des textes de sermons et d’homélies prononcés par l’abbé Messier et des hommages rendus à Denis Messier.

Les documents textuels comprennent des notes et travaux scolaires, plusieurs factures de grands classiques littéraires, des sermons, des notes et correspondances au sujet du nationalisme et des certificats de reconnaissance des Chevaliers de Colomb. Les photographies sont regroupées par dossier correspondant à la vie étudiante, religieuse, professionnelle et familiale de l’abbé Claude Léveillé. On retrouve deux dossiers sur ses études à Sainte-Thérèse et à Saint-Hyacinthe, comprenant trois mosaïques des finissants du Séminaire de Sainte-Thérèse (1947) et du Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe (1952) et trois portraits de classes au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1959 à 1961, tous de grand format; un dossier sur sa vie religieuse dont la première pelletée de terre et une ordination sacerdotale au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe; un dossier sur sa vie professionnelle à titre de professeur-auxiliaire au Séminaire de Saint-Hyacinthe, où on le voit parmi les photographies officielles de classes et lors de spectacles de la Saint-Yves; et un dossier comprenant plusieurs cartes mortuaires de membres des familles Léveillé et Pépin. Il est à noter que les photographies de classes comportent pour la plupart l’identification des élèves au verso. Les documents iconographiques comprennent une intéressante collection de 39 cartes postales de Montréal, par les compagnies Metropolitan du Massachussetts et Photogelatine Engraving d’Ottawa, contenant de la correspondance avec sa marraine Lucille, de 1939 à 1945, qui demeure à Montréal et lui donne des nouvelles de la famille élargie. On trouve aussi deux cartes postales d’Elphège Rose Jolicoeur et Yves Léveillé, frère de Claude. On retrouve également une carte mortuaire de J.-P. Yvon Forcier, décédé dans l’incendie du Collège du Sacré-Cœur, ainsi que 17 images pieuses, dont certaines soulignent des ordinations sacerdotales de confrères. Les objets comprennent un écusson en feutrine intitulé «Champions 55-56 – Belleslettres», une plaque d’immatriculation à l’effigie de la Garde Saint-Denis-sur-Richelieu inc. et un ruban comportant une breloque et un macaron du Parti Québécois.

Ce fonds témoigne de la vie quotidienne au Séminaire de Saint-Hyacinthe et de l’implication d’un des professeurs les plus appréciés de ses élèves au XIXe siècle. Outre les précieuses chroniques du Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1849 à 1897, le fonds contient des notes de cours, des pièces de théâtre, des sermons et réflexions à caractère religieux et de la correspondance. Parmi celle-ci, on retrouve de touchantes lettres de ses collègues d’études au Séminaire qui sont témoins des rébellions de 1837 à 1839, tels Jacques LeMoyne de Martigny, Isaac Marchesseau et Lactance Papineau. On trouve aussi des lettres de Louis-Antoine Dessaulles, Michel Quintal, curé de Saint-Damase, Honoré Mercier et Mgr Alexandre Taschereau, ainsi que plusieurs communications avec d’anciens élèves du Séminaire qui ont fait leur marque dans la société, dont Thomas-Alfred Bernier qui œuvre au Manitoba et Oscar Dunn, qui lui dédicace un exemplaire de son «Glossaire franco-canadien et vocabulaire de locutions vicieuses usitées au Canada». Finalement, son intelligence est appréciée par le monde du journalisme et Joseph-Édouard Cauchon le sollicitera à quelques reprises pour avoir son opinion sur le système scolaire et la politique. Mais Tétreau préférera s’impliquer plus discrètement en économie sociale et sera derrière plusieurs projets initiés par ses anciens élèves.

Ce fonds témoigne de la rigueur scientifique et du professionnalisme de l’abbé Isaac-Stanislas Désaulniers en ce qui a trait non seulement à sa vocation religieuse mais à sa capacité de transmettre son savoir philosophique autant aux élèves du Séminaire de Saint-Hyacinthe qu’à travers ses sermons et les conférences qu’il a effectués à Montréal. Son excellente réputation l’amène à effectuer un voyage à travers l’Europe et le Proche-Orient avec un de ses anciens élèves (et futur politicien renommé) Louis-Rodrigue Masson, aux frais de ses parents. Sa conviction religieuse l’a mené jusqu’en Illinois où Mgr Ignace Bourget, évêque de Montréal, l’envoie afin de «redresser les torts» de l’abbé Charles Chiniquy. Il sera si efficace à convaincre la population de ne pas suivre cet homme que Bourget ferme le dossier sans pour autant permettre à Désaulniers de revenir au Québec. Ce dernier devra demander l’intervention de Mgr Joseph-Sabin Raymond, alors Grand Vicaire du diocèse de Saint-Hyacinthe, pour qu’il puisse revenir et continuer ses mandats de professeur de philosophie et de supérieur au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Le fonds regroupe donc quelques documents personnels, dont une correspondance avec son frère François Désaulniers, professeur au Séminaire de Nicolet, une volumineuse documentation sur la religion comprenant des transcriptions du latin au français de plusieurs documents religieux importants, comprenant les épitres de saint Paul et l’évangile de saint Mathieu, le catéchisme, l’œuvre de Melchior Cano et un des textes les plus marquants pour Désaulniers : La Somme contre les gentils de saint Thomas d’Aquin, ainsi que deux dossiers concernant l’implication de Désaulniers dans la controverse créée par Charles Chiniquy et, dans une moindre mesure, Louis-Antoine Dessaulles. On trouve aussi une importante documentation sur le contenu des cours de philosophie, de théologie et de sciences donnés par l’abbé Isaac Désaulniers, à travers l’écriture de ses élèves qui ont conservé leurs notes. On trouve même les notes de cours de Jérôme-Adolphe Chicoyne, futur journaliste et politicien. Une série regroupe la documentation sur le voyage en Europe de 1852-1854 et surtout, les intéressants carnets de voyage écrits par Désaulniers et détaillant tout le chemin parcouru à partir de l’Angleterre jusqu’à l’Allemagne en passant par l’Égypte, tandis qu’une autre série nous présente plusieurs textes manuscrits comprenant les conférences, discours, allocutions et analyses de Désaulniers. Finalement, on retrouve des publications sur l’abbé Isaac-Stanislas Désaulniers sous la plume de Louis-Olivier David, les abbés Émile Chartier et Lucien Beauregard, ainsi que le professeur Yvan Lamonde.

Ce fonds est divisé en deux séries qui témoignent de la vie personnelle de Normand Bernier et de sa vie en tant que prêtre. La première série comprend des photographies et des documents textuels relatifs à la vie personnelle et au décès de Normand Bernier. La deuxième série comprend des photographies ainsi qu’un objet relatif à la vie sacerdotale de Normand Bernier.