Ce fonds est divisé en cinq séries qui témoignent de la vie personnelle et professionnelle, ainsi que de l’implication sociale des membres de la famille Payan. La première série porte sur la vie personnelle de plusieurs membres de la famille Payan et comprend de la documentation à caractère généalogique sur les familles Duclos et Payan, ainsi que des photographies nous montrant plusieurs clichés de la famille de Paul Payan lors de différents événements, d’Eugene Payan à plusieurs époques, d’événements marquants à Saint-Hyacinthe et Saint-Pie, ainsi que plusieurs négatifs provenant d’un album de photographies appartenant aux descendants de Paul Payan. La seconde série témoigne d’une parcelle de l’histoire de la Tannerie Duclos & Payan et comprend des archives liées à l’administration et à des événements, dont certaines photographies. La troisième série témoigne de l’implication financière de Silas Duclos et Paul Payan dans la Compagnie des pouvoirs hydrauliques. Eugene Payan, de son côté, s’est impliqué dans la Southern Canada Power. La quatrième série témoigne de l’implication des familles Duclos et Payan dans l’organisation de l’église presbytérienne Saint-Jean de Saint-Hyacinthe. On y retrouve notamment des photographies des vitraux à l’intérieur de l’église presbytérienne Saint-Jean de Saint-Hyacinthe et de la Sainte Bible appartenant à la famille Payan. La dernière série témoigne de l’histoire de l’émigration des Payan au Canada et de la reconnaissance publique de certains membres de cette famille, soit Paul et Eugene Payan et leur entreprise commerciale, la Tannerie Duclos & Payan. On retrouve une biographie publiée par l’Association « À la recherche des Payan » ainsi que des articles et coupures de presse.

Ce fonds témoigne d’une parcelle de la vie de Rieul-Prisque Duclos, à l’époque où il est étudiant à Genève, stagiaire à Edinburgh et pasteur en Europe et au Québec. On retrouve surtout de la correspondance qui avait été probablement conservée précieusement par Sophie Jeanrenaud, composée de lettres de Rieul Duclos à différentes époques, des membres de la famille Jeanrenaud, quelques correspondances de leurs fils Arnold et Charles, ainsi que de la correspondance entre Rieul Duclos et Philippe Wolff lors de la controverse à propos du pasteur Emmanuel Tanner, et des lettres de candidats à un poste de professeur au sein de l’école dissidente que constituait le pensionnat de jeunes filles à Saint-Hyacinthe. On retrouve également un exemplaire original en deux volumes de L’Histoire du protestantisme français au Canada et aux États-Unis par Rieul-Prisque Duclos, paru en 1913, peu de temps après son décès. Finalement, le fonds contient la documentation relative à la découverte de ces précieux documents par Me Guy Morin dans la maison ancestrale des Duclos à Saint-Pie en 1948.