Ce fonds témoigne de tout un pan de l'histoire sociale de grandes familles de Saint-Hyacinthe, Montréal, Saint-Denis, Saint-Ours et Ottawa. Constitué en grande partie d’une riche correspondance entre plusieurs générations d’individus liés de près ou de loin aux familles Laframboise et Dessaulles, Saint-Jean et Larue, mais aussi Blondeau, Côté, Fréchette, LaMothe, Loranger, Malhiot et Papineau, on y discute de vie privée ou publique, de familles ou d’affaires, et cela de la fin du 18e au début du 20e siècle. On retrouve aussi de la documentation sur la vie personnelle et professionnelle de Louis Laframboise, dont ses études, son voyage en Europe, ses recherches généalogiques, ses relations amicales, son implication au sein du journal Le National, ainsi que sa carrière dans la fonction publique fédérale. Un grand album souvenir, probablement créé par Alphonsine Saint-Jean, regroupe de nombreux documents anciens, coupés et collés à l’intérieur de l’album, ainsi que plusieurs photographies des années 1890 qui sont également collées et malheureusement non identifiées, quoique l’on puisse figurer l’identité de certains personnages. Les photographies comprennent également des portraits d’Emma Beaudry, qui devait épouser Louis Laframboise, ainsi que Georges-Casimir Dessaulles lors de l’inauguration de la Porte des anciens maires en 1927, le Dr Pierre Saint-Jean et le couple Lévi Larue et Nophlette Brazeau, grands-parents d’Alphonsine Saint-Jean. Les objets sont des cheveux gardés en souvenir par Alphonsine.
Famille Louis LaframboiseNotable
4 Description archivistique résultats pour Notable
Ce fonds comprend l’original de la thèse de doctorat de Jean-Marc Paradis, traitant de la vie du politicien Augustin-Norbert Morin, la publication de l’Association des Morin d’Amérique sur la conférence donnée par M. Paradis au Séminaire de Saint-Hyacinthe le 2 octobre 2003. On trouve aussi un dossier sur la transaction entre Louisette Gélinas et l’Association des Morin d’Amérique au sujet de la cession des droits d’auteur sur la thèse de son époux, comprenant également deux photographies de Louisette Gélinas et Jean-Louis Morin lors de la parution du livre, ainsi qu’un exemplaire de ce dernier.
Jean-Marc ParadisCe fonds témoigne de la vie familiale et professionnelle de Pierre-Édouard Leclère, qui fut journaliste, chef de police, juge de paix, notaire et homme d’affaires impliqué dans la navigation commerciale pour l’industrie agricole de la grande région de Saint-Hyacinthe. Après avoir vécu une période à la fois palpitante et difficile durant les rébellions de 1837-1838, Leclère s’installe à Saint-Hyacinthe et devient un prospère homme d’affaires, faisant partie des notables maskoutains. Son épouse, Marie-Josephte Castonguay, reçoit en legs de sa mère, de grandes propriétés foncières à Montréal, dont le verger Castonguay, qui passera à l’histoire judiciaire de Montréal, puisqu’il sera le sujet de poursuites judiciaires intentées par l’homme d’affaires et maire de Montréal Jean-Louis Beaudry. Ce sont les enfants Leclère, et plus particulièrement l’avocat Pierre Boucher de La Bruère, marié à Victorine Leclère, qui suivra le dossier de près, puisqu’il est mandaté pour représenter la famille. Le fonds contient des documents familiaux relatifs à Pierre Leclère dit Lafrenaye et son épouse Marie-Anne Bourg ainsi que Jean-Baptiste Castonguay et son épouse Marie-Josephte St-Germain dite Gauthier; une volumineuse correspondance entre les enfants Leclère et le règlement des successions de Charles et François Adolphe. On trouve aussi des documents reliés aux finances, aux propriétés immobilières, au décès, aux funérailles et à la succession de Pierre-Édouard Leclère. La série sur le journalisme comprend quelques documents sur les transactions d’achat des imprimeries et surtout de la documentation sur les différentes controverses créées à la suite d’articles parus dans «L’Ami du peuple», dont le duel entre Rodier et Leclère, et de la correspondance avec Alfred Rambau. La série sur la justice comporte quelques documents sur l’implication de Leclère durant les rébellions de 1837-1838, mais surtout des dossiers relatifs à son travail de notaire, dont la succession de l’avocat Dominique-Benjamin Rollin. La série sur les règlements judiciaires comporte une volumineuse documentation sur Jean-Baptiste Castonguay et la succession Castonguay, comprenant les nombreux documents légaux et correspondances au sujet des différentes propriétés à Montréal. On trouve aussi les dossiers des différentes poursuites judiciaires impliquant la famille Leclère, dont celles qui les opposent à Jean-Louis Beaudry, conservés par l’avocat Pierre Boucher de La Bruère. Le fonds contient finalement des documents relatifs aux différentes publications sur Pierre-Édouard Leclère, dont l’importante recherche historique de Montarville Boucher de La Bruère, qui a servi à la rédaction du texte biographique de Francis-J. Audet paru dans «Les Cahiers des Dix» en 1943, ainsi que des recherches effectuées par l’abbé Léo Sansoucy.
Pierre-Édouard LeclèreLe fonds est divisé en fonction de ses différents supports, soit des épreuves photographiques, des négatifs sur verre et des négatifs souples; le tout regroupé selon leur taille. Le fonds comprend environ 80 000 négatifs de 1897 à 1986, dont plusieurs centaines de négatifs sur verre ; environ 20 000 épreuves noir et blanc de tout format. Le fonds compte également quelques 1 170 objets, en outre : 8 caméras professionnelles, 9 caméras d'amateur, 14 accessoires d'éclairage, le mobilier destiné à la prise de photographie, des éléments de décor, des accessoires de chambres noires, de retouche, les toges de finissants, plus d'un millier de numéros de revues américaines, canadiennes et européennes traitant de photographie, des guides d'utilisation, des documents promotionnels et des catalogues. Le fonds Studio B.J. Hébert demeure à ce jour le plus ancien fonds photographique de la région à avoir été conservé. Il est un exemple pour l'histoire de la photographie au Québec surtout qu'il ne comprend pas uniquement la collection photographique mais également les objets ethnographiques.
Studio B.J. Hébert, photographe