Fonds CH497 - Famille Louis Laframboise

Original Document numérique not accessible

Zone du titre et de la mention de responsabilité

Titre propre

Famille Louis Laframboise

Dénomination générale des documents

    Titre parallèle

    Compléments du titre

    Mentions de responsabilité du titre

    Notes du titre

    • Source du titre propre: Titre composé propre basé sur le créateur du fonds.

    Niveau de description

    Fonds

    Cote

    CA CHSH CH497

    Zone de l'édition

    Mention d'édition

    Mentions de responsabilité relatives à l'édition

    Zone des précisions relatives à la catégorie de documents

    Mention d'échelle (cartographique)

    Mention de projection (cartographique)

    Mention des coordonnées (cartographiques)

    Mention d'échelle (architecturale)

    Juridiction responsable et dénomination (philatélique)

    Zone des dates de production

    Date(s)

    • 1648-1975 (Création/Production)
      Producteur
      Famille Louis Laframboise

    Zone de description matérielle

    Description matérielle

    0,64 m de documents textuels. – 54 documents photographiques. – 2 documents iconographiques. – 1 document cartographique. – 5 objets.

    Zone de la collection

    Titre propre de la collection

    Titres parallèles de la collection

    Compléments du titre de la collection

    Mention de responsabilité relative à la collection

    Numérotation à l'intérieur de la collection

    Note sur la collection

    Zone de la description archivistique

    Nom du producteur

    (1821-1947)

    Notice biographique

    Louis Laframboise est né à Saint-Hyacinthe le 10 juillet 1848, fils de Maurice Laframboise et Rosalie Dessaulles. Après des études en droit au Collège Victoria [Université McGill], et sa cléricature chez son beau-frère Louis-Onésime Loranger à Montréal, il est admis au Barreau en juillet 1871. Il effectue un voyage en Europe d'octobre 1871 à mai 1872, où il rencontre plusieurs «amis du Canada» dont la famille Bossange et les filles de George-Étienne Cartier. À son retour au Canada, il devient directeur du journal Le National, propriété de son père, et y restera jusqu’en 1876. Durant ce temps, il s’associe avec Paul Wiallard dans une manufacture de colle qui ne durera que de 1875 à 1876. Ses déboires professionnels le poussent à se tourner vers la fonction publique à Ottawa, où il finit par décrocher une poste de secrétaire du ministre du Revenu de l'intérieur, Félix Geoffrion, à l’automne 1876. C’est à Ottawa qu’il rencontre Alphonsine Saint-Jean qu’il épouse à Saint-Denis-sur-Richelieu le 18 juin 1878. Le couple aura dix enfants, dont seulement un meurt en bas âge. Plus tard, il est nommé traducteur, puis chef du service de traduction à la Chambre des Communes en novembre 1910. Il se retire de la fonction publique en 1916 et décède en 1922 à Ottawa.

    Alphonsine Saint-Jean est née à Saint-Denis-sur-Richelieu le 18 octobre 1856, fille du Dr Pierre Saint-Jean et Adeline (Délima) Larue. Malheureusement, cette dernière décède le 3 janvier 1857. Refoulant sa peine, le jeune médecin retourne dans sa famille à Bytown (Ottawa) et laisse sa fillette chez ses grands-parents Larue. Alphonsine étudie au Pensionnat Notre-Dame à Saint-Denis puis au Couvent de Saint-Ours de 1869 à 1872, où la famille Larue s’est établie. À la fin de ses études, elle rejoint son père à Ottawa où elle rencontre Louis Laframboise qu'elle épouse en 1878. S’occupant de sa grande famille à temps plein, elle participe quand même à de nombreuses activités sociales et chante à quelques occasions. Elle décède en 1947 à l’âge de 91 ans.

    Maurice Laframboise est né à Montréal le 18 août 1821, fils d’Alexis Laframboise et Angélique Côté. Admis au Barreau en 1843, il s’occupe de l’administration de la seigneurie Dessaulles, après son mariage avec Rosalie Dessaulles le 18 février 1846. Par la suite, il sera conseiller municipal puis maire de Saint-Hyacinthe de 1857 à 1860. En même temps, il est élu député à la Chambre d'Assemblée du Bas-Canada pour le comté de Bagot de 1858 à 1867, et sera commissaire aux Travaux publics (1863-1864). Après que la famille ait déménagé de Saint-Hyacinthe à Montréal en 1864, il s’implique au sein du journal Le Pays et sera élu député à la Chambre provinciale pour le comté de Shefford de 1871 à 1878. Fondateur du journal Le National (1872-1879), il est nommé juge de la Cour supérieure pour le district de Bonaventure-Gaspé en 1879 et meurt subitement à Montréal, le 1er février 1882. Le couple a treize enfants dont cinq meurent en bas âge. L’aînée, Rosalie, épouse l’avocat Louis-Onésime Loranger, tandis que François-Jules épouse Élisabeth Buckley, s’installant à Saint-Hyacinthe et œuvrant dans le domaine bancaire durant toute sa carrière.

    Rosalie Dessaulles est née à Saint-Hyacinthe le 2 mai 1824, fille du seigneur Jean Dessaulles (1766-1835) et Rosalie Papineau (1788-1857), soeur du célèbre Louis-Joseph Papineau. Rosalie Dessaulles a aussi deux célèbres frères : Louis-Antoine (1818-1895), qui épouse Zéphirine Thompson; et Georges-Casimir Dessaulles (1827-1930), qui épouse Émilie Mondelet puis Frances-Louise (Fanny) Leman.

    Le Dr Pierre Saint-Jean (1833-1900) est né à Ottawa, fils de Silvain (Silvas) Saint-Jean et Élisabeth Casaubon dite Didier. Diplômé en médecine au Collège Victoria à Montréal, il est admis à la pratique en 1855 et s’installe à Saint-Denis-sur-Richelieu, où il épouse Adeline (Délima) Larue le 8 janvier 1856. Après le décès de cette dernière l’année suivante, il quitte le Québec et retourne à Ottawa. Le 4 novembre 1861, Il épouse en secondes noces, Louise Fréchette, fille d’Antoine Fréchette et Angélique Gingras, et cousine germaine du poète Louis-Honoré Fréchette. Le docteur Saint-Jean est un des rares médecins francophones de la région et sera le protecteur des pauvres. Maire d'Ottawa à deux reprises, fondateur du journal Le Progrès, il est élu député à la Chambre des Communes de 1873 à 1878, premier franco-ontarien au parlement. Membre, ou même fondateur, de nombreuses associations, telles l'Institut canadien-français et la Société Saint-Jean-Baptiste d'Ottawa, il sera le défenseur du fait français dans la capitale nationale.

    Les membres des générations précédentes se sont également illustrés. Ainsi, les grands-parents de Maurice Laframboise, soit Alexis-Joseph Laframboise et Josette Adhémar de Saint-Martin, ainsi que Gabriel Cotté et Angélique Blondeau, font partie des commerçants en fourrure qui se sont installés au fort Michilimakinac, puis à Makinac, sur le lac Michigan aux États-Unis. D’ailleurs, Alexis-Joseph avait précédemment eu deux enfants avec une Amérindienne de la tribu des Sauteux, dont Joseph Laframboise qui sera le grand-père du célèbre Gabriel Dumont, métis du Manitoba impliqué dans la rébellion de 1885.

    Parmi les descendants de Maurice Laframboise et Rosalie Dessaulles, on compte l’écrivaine Françoise Loranger, fille d’Henri Loranger et Marguerite Lareau, et petite-fille de Louis-Onésime Loranger et Rosalie Laframboise; la pianiste Jeanne Landry, fille de Roméo Landry et Pauline Laframboise, et petite-fille de Louis Laframboise et Alphonsine Saint-Jean; la politicienne Solange Chaput-Rolland, fille d’Émile Chaput et Rosalie Loranger, et petite-fille de Louis-Onésime Loranger et Rosalie Laframboise; ainsi que Jules Laframboise, directeur de la fabrique d'orgues Casavant Frères, fils de Jules Laframboise et Élisabeth Buckley.

    Historique de la conservation

    Portée et contenu

    Ce fonds témoigne de tout un pan de l'histoire sociale de grandes familles de Saint-Hyacinthe, Montréal, Saint-Denis, Saint-Ours et Ottawa. Constitué en grande partie d’une riche correspondance entre plusieurs générations d’individus liés de près ou de loin aux familles Laframboise et Dessaulles, Saint-Jean et Larue, mais aussi Blondeau, Côté, Fréchette, LaMothe, Loranger, Malhiot et Papineau, on y discute de vie privée ou publique, de familles ou d’affaires, et cela de la fin du 18e au début du 20e siècle. On retrouve aussi de la documentation sur la vie personnelle et professionnelle de Louis Laframboise, dont ses études, son voyage en Europe, ses recherches généalogiques, ses relations amicales, son implication au sein du journal Le National, ainsi que sa carrière dans la fonction publique fédérale. Un grand album souvenir, probablement créé par Alphonsine Saint-Jean, regroupe de nombreux documents anciens, coupés et collés à l’intérieur de l’album, ainsi que plusieurs photographies des années 1890 qui sont également collées et malheureusement non identifiées, quoique l’on puisse figurer l’identité de certains personnages. Les photographies comprennent également des portraits d’Emma Beaudry, qui devait épouser Louis Laframboise, ainsi que Georges-Casimir Dessaulles lors de l’inauguration de la Porte des anciens maires en 1927, le Dr Pierre Saint-Jean et le couple Lévi Larue et Nophlette Brazeau, grands-parents d’Alphonsine Saint-Jean. Les objets sont des cheveux gardés en souvenir par Alphonsine.

    Zone des notes

    État de conservation

    Source immédiate d'acquisition

    Ce fonds appartient au Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe qui l'a reçu de Jeanne Landry, petite-fille de Louis Laframboise et Alphonsine Saint-Jean, le 3 décembre 2004.

    Classement

    Langue des documents

      Écriture des documents

        Localisation des originaux

        Disponibilité d'autres formats

        Restrictions d'accès

        Délais d'utilisation, de reproduction et de publication

        Instruments de recherche

        Instrument de recherche téléversé

        Éléments associés

        On peut également consulter le fonds Seigneurie Rosalie (CH188).

        Éléments associés

        Accroissements

        Note générale

        Les documents concernant spécifiquement Louis Laframboise couvrent la période 1848-1915. Les autres documents concernent les parents et grands-parents de Louis Laframboise et son épouse Alphonsine Saint-Jean, ainsi que leurs descendants.

        Identifiant(s) alternatif(s)

        Numéro normalisé

        Numéro normalisé

        Mots-clés

        Mots-clés - Sujets

        Mots-clés - Lieux

        Mots-clés - Noms

        Mots-clés - Genre

        Zone du contrôle

        Identifiant de la description du document

        Identifiant du service d'archives

        Règles ou conventions

        Statut

        Niveau de détail

        Dates de production, de révision et de suppression

        Langue de la description

          Langage d'écriture de la description

            Sources

            • BERNARD, Jean-Paul. « Maurice Laframboise » dans Dictionnaire biographique du Canada – Volume XI – De 1881 à 1890. Québec, Les Presses de l’Université Laval, 1982. pp. 529-530.
            • COMEAU, M. Gayle . « Pierre Saint-Jean » dans Dictionnaire biographique du Canada – Volume XII – De 1891 à 1900. Québec, Les Presses de l’Université Laval, 1990. pp. 1021-1022.
            • JARVIS, R. Ruth. « Gabriel Cotté (Côté) » dans Dictionnaire biographique du Canada – Volume IV – De 1771 à 1800. Québec, Les Presses de l’Université Laval, 1980. pp. 186-187.
            • LAMOTHE, Bernard. Une Famille montréalaise. Généalogie et histoire des LaMothe de Montréal. Montréal, Bernard LaMothe, 2011. 346 p.
            • PICKERING-LEBLANC, J.-Normand. Le Mémorial Papineau. Montréal, Éditions du Fleuve, 1989. 184 p.

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