Ce fonds est divisé en six séries qui témoignent de la vie familiale, éducative et professionnelle de la famille de Lucien Péloquin et de Rose Claire Blanchet. La première série comprend trois albums et plusieurs autres photographies de la famille Péloquin-Blanchet (grands-parents, parents, oncles, tantes, frères, sœurs, cousin/es, enfants, ami/es) lors d’événements particuliers ou lors d’activités du quotidien. Outre ces photographies, l’on retrouve des signets mortuaires et des coupures de presse de la section nécrologique. La seconde série porte sur la vie éducative de Lucien Péloquin et de d’autres membres de la famille Blanchet. Elle comprend plusieurs photographies relatives au Séminaire de Saint-Hyacinthe, ainsi que divers diplômes et certificats, dont deux remis par l’École de laiterie Provinciale de Saint-Hyacinthe à Joseph Blanchet, père de Rose Claire (1914-1915). La troisième série porte sur la vie professionnelle de Lucien Péloquin et de Jeannine Blanchet, sœur de Rose Claire. Outre des photographies montrant le personnel médical de l’Hôpital Saint-Charles dont fait partie Lucien Péloquin, cette série comprend une photographie du personnel de la Canadian Imperial Bank of Commerce (CIBC), dont fait partie Jeannine Blanchet, ainsi que divers documents relatifs à sa carrière au sein de l’institution financière. La quatrième série porte sur la maison aillant appartenue à Lucien Péloquin et étant située au 780, avenue de l’Hôtel de Ville à Saint-Hyacinthe. On y retrouve plusieurs photographies de la bâtisse, ainsi que quelques coupures de presse relatives aux locataires et propriétaires de la maison durant les années qui suivent le départ de M. Péloquin. La cinquième série porte sur les divers voyages effectués par la famille Péloquin-Blanchet. La dernière série se compose de diverses cartes postales.
Dr Lucien PéloquinHôpital
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Le fonds témoigne, par le biais de photographies, de certains événements importants survenus à Saint-Hyacinthe entre 1944 et 1952. On y retrouve des clichés des arcs monumentaux temporaires installés dans les rues de Saint-Hyacinthe à l’occasion du Congrès Eucharistique Diocésain de Saint-Hyacinthe tenu du 21 au 25 juin 1944; d’un important feu ayant ravagé quelques pâtés de maisons sur la rue Cascade en 1944; de l’exposition d’un avion et d’armements militaires au marché centre de Saint-Hyacinthe dans le cadre des activités d’une Campagne d’Emprunt de la Victoire; d’un défilé militaire; du Théâtre Maska; d’arcs monumentaux temporaires érigés lors des célébrations du Centenaire du Diocèse de Saint-Hyacinthe, en 1952, et du 50e anniversaire de l’hôpital Saint-Charles en 1952 également.
Ambroise GuilbaultCe fonds témoigne de la vie d’un médecin dont la sensibilité s’exprime à travers l’art, dès ses années d’études au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Suivant les traces de son père et de deux de ses frères (Jean et Jules), il pratique la médecine à Saint-Hyacinthe et particulièrement la chirurgie à l’ancien et au nouvel Hôpital Saint-Charles. Nommé coroner en 1937, il aura la lourde tâche d’enquêter sur l’incendie du Collège du Sacré-Cœur en janvier 1938, où 46 personnes ont perdu la vie, dont 41 enfants. L’année suivante, il démissionne de son poste et retourne à son premier mandat de médecin et chirurgien. À partir de 1957, il œuvre au sein de La Survivance compagnie d’assurance-vie et y demeurera durant plus de 25 ans. En parallèle, il développe son goût pour la peinture et s’illustre lors d’expositions à Saint-Hyacinthe et ailleurs au Canada, notamment au sein du Physician’s Art Salon où ses toiles sont primées et publiées dans des calendriers et une revue produite par The American Physicians Art Association. Apprécié par la population maskoutaine, il exposera à plusieurs reprises à Saint-Hyacinthe, non seulement dans sa clinique privée mais également au Séminaire de Saint-Hyacinthe et à l’Hôpital Honoré-Mercier. À partir des années 1940, il consacre ses vacances d’été à la pêche en louant un chalet (qu’il achètera plus tard), avec ses frères et sœurs, situé à Notre-Dame-de-Pontmain, près de Mont-Laurier. Le fonds contient surtout des documents personnels et financiers de Paul Morin ainsi que des témoignages de ses relations avec les membres de sa famille, y compris une intéressante documentation professionnelle de son grand-père maternel, le médecin Charles Lescault qui œuvra à Saint-Charles-sur-Richelieu durant le dernier tiers du XIXe siècle. Quelques documents nous permettent de mieux saisir la pratique médicale du Dr Paul Morin, notamment durant la courte période où il fut coroner. Une série sur les arts témoigne de son talent indéniable en dessin, notamment lors d’un exercice amusant de caricatures de ses confrères de classe de rhétorique, où on reconnaît le ténor Paul Dufault. On trouve aussi des croquis, dessins et des dossiers présentant les différentes expositions auxquelles il a participé. Finalement, on retrouve un touchant journal de vacances au chalet de Pontmain ainsi qu’un carnet des visiteurs, complétés au fil des années de fréquentation durant plus de 25 ans. Les nombreuses photographies nous permettent de voir les membres de la famille Morin qui ont gravité autour de Paul Morin durant son enfance à Saint-Jude jusqu’à la retraite à Saint-Hyacinthe et même au chalet de Pontmain, ainsi que des portraits des familles Lescault et Connell qui, malheureusement, ne sont pas toutes identifiées. On trouve aussi des photographies de la vie professionnelle du Dr Paul Morin, dont l’hôpital Saint-Charles de Saint-Hyacinthe et quelques événements mondains dans le cadre des activités de La Survivance. De plus, on retrouve quelques photographies des toiles de Paul Morin, peintre.