Ce fonds témoigne de la multitude de responsabilités et de dossiers qui intéressent Émile Chartier à tout ce qui touche la littérature, la religion, les langues et surtout la jeunesse qui a besoin d’être éduquée pour former une société forte et instruite. Émile Chartier établit des contacts partout où il passe et communique avec plusieurs personnalités importantes de la société canadienne. D’ailleurs, la volumineuse correspondance que contient ce fonds d’archives témoigne de la vitalité de ses relations, mais également de son intérêt pour garder les traces tangibles des conversations puisqu’il demande à ses destinataires de conserver leur correspondance, ce qui aura comme résultante que dans certains cas, le fonds contient autant la correspondance reçue que celle qu’il avait envoyée à ses interlocuteurs. On retrouve des échanges avec plusieurs membres de sa famille dont son père Étienne Chartier, son oncle l’abbé Victor Chartier; des amis et collègues de classe; de nombreux échanges de correspondance durant son séjour d’études de quatre ans en Europe; ses confrères de travail et ses anciens élèves au Séminaire de Saint-Hyacinthe; ses confrères de travail, ses anciens élèves et ses nombreux contacts durant sa longue carrière à l’Université Laval puis à l’Université de Montréal dont Mgr Paul Bruchési; et des personnages-clés de son implication sociale et littéraire, tels l’abbé Lionel Groulx, Olivar Asselin et Jules-Paul Tardivel. On trouve aussi des dossiers de recherches personnelles, dont un dossier sur l’abbé Étienne Chartier; des sermons; des dossiers sur ses implications sociales, telles l’Association catholique pour la jeunesse canadienne-française et la Société royale du Canada, ainsi que de nombreux autres organismes à caractère social et éducationnel; les textes des nombreuses conférences données par Émile Chartier durant sa carrière à l’Université de Montréal, touchant surtout des sujets à caractère social, tels la religion, l’éducation, les relations de travail et particulièrement sur les relations entre francophones et anglophones du Québec et de l’Ontario et sur les méthodes d’enseignement. Finalement, on retrouve des dossiers relatifs à sa production littéraire, soit une dizaine de monographies; également comme directeur de revue, collaborateur journalistique; compositeur (chansons et poésies); et des collaborations à des encyclopédies et à titre de réviseur. Les photographies nous montrent Émile Chartier dans différentes circonstances, lors de ses voyages en Europe, en compagnie de collègues dont Mgr Paul Bruchési à LaFlèche et le Père Jérôme en Angleterre, ainsi que des membres de la famille Chartier, dont les frères Jean-Baptiste, Victor et Ferrier. Les documents iconographiques sont composés de cartes postales envoyées et reçues par Émile Chartier, dont plusieurs d’Europe, mais également une collection d’images de la Première Guerre mondiale.

Le fonds témoigne surtout de la vie professionnelle du notaire Joseph Morin, à titre d’échevin municipal de Saint-Hyacinthe, où il s’occupe du dossier du rachat des ponts Barsalou et Morison, de député provincial, mais surtout durant son mandat de directeur de la Banque de Saint-Hyacinthe. Ce volumineux dossier concerne l’implication de la Banque dans le dossier des compagnies de chemin de fer des Comtés-Unis, la East Richelieu Valley Railway Company et la Quebec Southern Railway Company, qui mèneront l’institution financière à la faillite. Le fonds comprend des reproductions de registres paroissiaux et de photographies de Joseph Morin, son épouse Marie-Louise Bourgoin et leurs enfants René, Gaston et Henri. On trouve aussi des documents relatifs à la vie politique municipale et provinciale de Joseph Morin, concernant la reconstruction des ponts traversant la rivière Yamaska et les nominations de shérif pour le district de Saint-Hyacinthe. Un important dossier regroupe les transactions entourant les compagnies de chemin de fer pour lesquelles la Banque de Saint-Hyacinthe et Georges-Casimir Dessaulles ont été impliqués, ainsi qu’un dossier sur la faillite de la Banque de Saint-Hyacinthe.

Ce fonds est divisé en deux séries qui témoignent de la vie personnelle de Georgette Corbeil et d’Antonacien Martel. La première série concerne des photographies des vestiges de l’église de Saint-Césaire après le feu du 28 septembre 1985. Nous y retrouvons également une entente de travail entre la Penman’s et le Syndicat national du Tricot Inc. de 1955 à 1957. La seconde série regroupe des bobines de films et des vidéocassettes de divers événements filmés par Antonacien, comme des voyages, des fêtes familiales ou encore des moments de la vie quotidienne.

Le fonds est composé de deux photographies de Serge Bousquet au sommet de la structure en acier de la Place Ville-Marie à Montréal, durant sa construction en 1961 ; deux photographies des travaux effectués sur le phare du Haut-fond Prince situé au milieu du fleuve Saint-Laurent près de Tadoussac [1964] ; trois photographies et une reproduction de photographie des travaux de construction du Pont Pierre-Laporte (fin 1960). Sur deux photographies on aperçoit Serge en habit de scaphandrier devant le vieux pont de Québec ; une photographie de Serge en habit de scaphandrier devant la rivière Yamaska (du côté de La Providence). On voit en arrière-plan l’usine de la Penman’s, ainsi que le cloché de l’église Notre-Dame-du-Rosaire [196?] ; une photographie de Serge en habit de scaphandrier en train de plonger à l’eau [196?] ; une photographie de Serge au Port de Saint Jean au Nouveau-Brunswick [196?] ; une photographie de Serge au Port Alfred avec une caméra sous-marine dans les mains. Il l’a utilisée pour effectuer une plongée de 80 pieds de profondeur [196?] ; une photographie de travaux de pose de tuyaux de béton dans le lit d’une rivière gelée [année inconnue] ; une photographie de Serge en habit de scaphandrier [vers les années 1970] ; cinq reproductions de photographies de travaux effectués sur le pont situé au haut de la chute Montmorency à Québec [vers les années 1970] ; deux reproductions de photographies du démantèlement de cinq piliers d’un pont à Ottawa ; une photographie de Serge devant une carcasse d’un animal [orignal?] qu’il a possiblement chassé à la Baie James [vers les années 1980] ; une photographie d’un camion minier ; une reproduction d’un article du Courrier de Saint-Hyacinthe portant sur Serge et son métier de plongeur (3 novembre 1982).

Ce fonds contient un montage d’album-souvenir du Dr Hervé Gagnon dans lequel on retrouve des coupures de presse et de revues diverses liées au Dr Gagnon ; différentes versions de curriculum vitae et de notices biographiques ; une photographie du Dr Gagnon devant une banderole sur laquelle il est indiqué « 1950 Slusser Safety Award Inter-Cotton Mill Safety Champions » ; un procès-verbal du Comité de la Ligue Antituberculeuse de Saint-Hyacinthe (21 juillet 1944) ; trois photographies du camp de santé à Contre-Cœur ([194?]) ; une photographie de la collecte de sang au manège militaire où l’on aperçoit entre autres le maire de Saint-Hyacinthe Ernest O. Picard, le député Ernest-J. Chartier et le Dr Hervé Gagnon (avant 1955) ; une photographie de la campagne de collecte de sang de l’hôpital Saint-Charles où l’on aperçoit une pancarte en forme de bouteille de sang sur laquelle on peut lire « Notre hôpital a besoin de 800 bouteille de sang pour remettre gratuitement à nos malades » ([195?]) ; une photographie des cérémonies durant laquelle le Dr Gagnon devient membre émérite de l’Association médicale du Canada ([196?]) ; un exemplaire des formulaires d’ordonnances du bureau du Dr Hervé Gagnon ; une lettre du docteur adressé à ses confrères pour la nouvelle année alors qu’il est gouverneur du collège des Médecins et chirurgiens du district de Saint-Hyacinthe (1955) ; un photographie du Dr Gagnon nouvellement élu président de l’Association de médecine industrielle ([1957]) ; une photographie du Collège des médecins pour lequel le Dr Gagnon a notamment été gouverneur et président (entre 1954 et 1962) ; une photographie de la remise de la décoration de l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem au Dr Gagnon par le gouverneur général Georges Vanier (janvier 1967) ; de la correspondance et un communiqué de presse du Réseau Santé Richelieu-Yamaska concernant l’appellation du nouveau pavillon à l’hôpital Honoré-Mercier en l’honneur du Dr Gagnon (2004) ; des reproductions de photographies des travaux de construction du pavillon ([200?]) ; une lettre signée par Mariette Arteau et Grégoire Girard proposant le nom du Dr Hervé Gagnon pour le nouveau pavillon (2004) ; trois reproductions de photographies du dévoilement des plaques commémoratives à l’effigie du Dr Gagnon et de l’Honorable Honoré Mercier sur lesquelles on aperçoit notamment Christian et Michel Rioux, Caroline et Virginie Jamet, Marc Gagnon, Micheline Jamet, le ministre de la Santé le Dr Yves Bolduc et le député de Saint-Hyacinthe Émilien Pelletier (2012) ; une lettre de la Corporation professionnelle des médecins du Québec, signé par le président Auguste Roy, présentant ses condoléances à Camille Séguin, la femme du Dr Gagnon (1985) ; une lettre de démission du Dr Gagnon annonçant son retrait comme officier médical de la Goodyear Canada Inc de Saint-Hyacinthe (1983) ; un portrait du Dr Gagnon ([196?]).

Ce fonds est divisé en trois séries qui témoignent des différentes activités associées à l’élaboration d’un rapport pour le projet d’un musée régional maskoutain, de 2013 à 2014. La première série comprend les documents relatifs aux ententes avec la Ville de Saint-Hyacinthe, ainsi que les documents de comptabilité échangés avec l’Université Laval. La seconde série contient divers types de documents produits, accumulés et transmis par le professeur Philippe Dubé et son équipe d’étudiants inscrits au Diplôme d’enseignement supérieur spécialisé (DÉSS) en muséologie, pour l’élaboration du rapport et du projet filmique qui lui est consacré, soit les éléments de recherche consultés, les étapes de rédaction et les nombreuses versions de textes, ainsi que les documents finaux présentés. La troisième série porte sur les relations internes et externes à l’origine du projet de musée régional, dont les documents témoignant de projets similaires, les coordonnées de personnes ressources, les rapports et les comptes rendus du Comité responsable du projet. Cette dernière série contient également les documents témoignant de l’implication des étudiants au projet, quant aux aspects légaux, ainsi qu’aux contextes d’apprentissage et d’évaluation de leur participation.

Ce fonds comprend l’original de la thèse de doctorat de Jean-Marc Paradis, traitant de la vie du politicien Augustin-Norbert Morin, la publication de l’Association des Morin d’Amérique sur la conférence donnée par M. Paradis au Séminaire de Saint-Hyacinthe le 2 octobre 2003. On trouve aussi un dossier sur la transaction entre Louisette Gélinas et l’Association des Morin d’Amérique au sujet de la cession des droits d’auteur sur la thèse de son époux, comprenant également deux photographies de Louisette Gélinas et Jean-Louis Morin lors de la parution du livre, ainsi qu’un exemplaire de ce dernier.

Ce fonds témoigne de la vie active d’Augustin-Norbert Morin, qui fut journaliste, patriote, avocat, colonisateur, juge et homme politique au milieu du XIXe siècle. Les documents regroupent des témoignages de sa vie personnelle, de ses exploitations agricoles dans le comté de Bellechasse et surtout dans les comtés du Nord de Montréal, de son expertise à titre d’avocat et juge et particulièrement à titre de commissaire à la codification des lois civiles du Bas-Canada, de son expérience politique à titre de patriote, de député, d’Orateur à l’Assemblée législative et de co-premier ministre avec Francis Hincks, et finalement de son intérêt pour l’enseignement des sciences (malheureusement sans suite) et du droit, qu’il exercera au sein de l’Université Laval à Québec. Un dernier dossier regroupe les publications ayant traité de la vie d’Augustin-Norbert Morin, sous forme de monographie, articles de revues ou de journaux.

Ce fonds est divisé en 5 séries qui témoignent de la vie et des activités du chanoine Godfroy Lamarche. La première série comprend des documents écrits et rassemblés par le chanoine qui entourent la théorie canonique et sa mise en application. La deuxième série contient des documents qui porte sur les opinions et les implications politiques du chanoine. La troisième série contient des documents personnels du chanoine comme son certificat de baptême, un extrait de son testament, ainsi que des documents qui porte sur ses propriétés comme des actes notariés et des correspondances. La quatrième série contient un grand nombre de correspondances avec différents individus, notamment, Louis-Antoine Dessaulles, Gédéon Ouimet, le curé Labelle, l’évêque de Montréal Ignace Bourget, ainsi qu’une lettre provenant de Louis Riel adressée à Mgr Bourget. La cinquième série porte sur les études et le travail d’enseignement du chanoine Lamarche. La série contient des notes sur différents sujets militaire, historique, ainsi que des documents qui porte sur son travail d’enseignement au Séminaire de Saint-Hyacinthe.

Ce fonds témoigne de la vie personnelle et publique de quatre générations de Boucher de La Bruère : le colonel René (1770-1855), le médecin Pierre-Claude (1807-1871), l’avocat et journaliste Pierre (1837-1917) et finalement le journaliste et archiviste Montarville (1867-1943). Ces quatre hommes ont conservé de la documentation sur leur vie privée, soit de la correspondance, des documents financiers et plusieurs informations pertinentes sur les biens immobiliers qu’ils ont possédés au cours du XIXe siècle, surtout dans la région de Saint-Hyacinthe, où la famille Boucher de La Bruère s’est installée au début des années 1830. Les documents témoignent surtout de la vie publique de Pierre Boucher de La Bruère, qui s’est impliqué dans la vie sociale et économique de Saint-Hyacinthe grâce à son travail d’avocat, de juge de paix et de journaliste au Courrier de Saint-Hyacinthe et à son intérêt pour le développement économique et éducationnel de son milieu. On retrouve aussi des échanges de correspondance durant les périodes où il fut Orateur au Conseil législatif avec, entre autres George-Auguste Gigault, et Surintendant de l’Instruction publique à Québec. Le fonds regroupe aussi des exemplaires des publications de Pierre Boucher de La Bruère, s’intéressant particulièrement à l’histoire et l’éducation. Finalement, on trouve quelques photographies personnelles de Pierre et ses enfants Marie-Louise et Montarville Boucher de La Bruère.