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Notice d'autorité
DR06 · Collectivité · 1938-

Le 20 février 1937, 115 paroissiens habitant le village de La Providence, ainsi que la partie sud-est de la paroisse de Notre-Dame-du-Rosaire, adressent une requête à l’évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe, Mgr Fabien-Zoëlle Decelles, dans laquelle ils demandent l’érection canonique d’une nouvelle paroisse. Ce dernier accorde l’érection canonique de la Paroisse Précieux-Sang de Notre-Seigneur-Jésus-Christ le 22 octobre de la même année. Le territoire de cette nouvelle paroisse comprend tout le village de La Providence, le Grand rang Saint-François, le rang Bordeleau ainsi qu’une partie de la paroisse de Saint-Pie. C’est le 2 mars 1938 que la Gazette officielle du Québec donne sa proclamation officielle de l’incorporation civile de la paroisse religieuse. L’abbé Eucher Martel est nommé curé fondateur de la paroisse le 9 novembre 1937. Dès le 14 novembre suivant, les francs-tenanciers font leur demande auprès de Mgr Decelles pour la construction d’une église et d’une sacristie, ce qui est accepté le 26 mars 1938. Les plans et devis de l’église sont préparés par J.A. Karch, architecte de Montréal. L’achat du terrain se fait le 29 juin de la même année. Le chantier se met en branle dans les jours qui suivent. Le 30 octobre 1938, l’évêque-auxiliaire, Mgr Joseph-Aldée Desmarais, y va de la bénédiction de la pierre angulaire de l’église. L’abbé Martel célèbre la première messe au sous-sol le 24 décembre 1938. L’installation des bancs construits par Casavant Frères est commencée en décembre 1939, ce qui permet la tenue de la première messe à l’intérieur de l’église le 24 décembre de la même année. L’année 1940 est marquée par l’inauguration du chemin de croix de l’église, le 4 février, et par la bénédiction de l’église, le 30 juin. Entre avril et juillet 1948, l’artiste italien, Guido Nincheri, s’occupe de la décoration intérieure de l’église. Le 16 octobre 1948, trois nouvelles cloches viennent remplacer la vieille. Le 25 avril 1963, il y a l’installation de croix sur les murs pour la consécration de l’église. En mars 1984, les travaux de construction du Centre Communautaire Polyvalent au sous-sol de l’église sont entamés. De février 1996 à octobre 2010, divers travaux de restauration et d’aménagement sont entrepris, dont la restauration des vitraux, la peinture de l’intérieur de l’église, la restauration de la maçonnerie, des travaux au toit en cuivre et l’installation d’ascenseurs dans l’église et dans le jubé.

Le 28 février 1948, la Caisse populaire de La Providence est fondée en partie grâce à l’implication de Mgr Martel. Cette dernière est installée au sous-sol de l’église. La paroisse a mis sur pied une organisation de loisirs. En effet, le 7 juin 1951, l’Oeuvre des terrains de jeux de la paroisse du Précieux-Sang est officiellement créée. En 1998, la paroisse s’est grandement impliquée socialement alors que, lors de la panne majeure d’électricité occasionnée par la tempête de verglas, le Centre Communautaire Polyvalent accueil plusieurs sinistrés de la région.

Depuis 1937, six curés ont œuvré aux destinées de la paroisse, les abbés : Eucher Martel (1937-1968), Alphonse Girard (1968-1975), François Ménard (1975-1982), René Beaugrand (1982-2000), Jean Corbeil (2000-2010), Jacques Lamoureux (2010-).

Fabrique de la paroisse de Saint-Pie
DR04 · Collectivité · 1828-

La paroisse religieuse catholique de Saint-Pie est officiellement créée le 26 août 1828, lors de son érection canonique, par Mgr Bernard-Claude Panet, évêque du diocèse de Québec dont le territoire de la région faisait partie à l’époque. Le territoire de la paroisse est reconnu civilement le 2 juillet 1835 par le parlement du Bas-Canada. Cette reconnaissance civile permettait à la paroisse de Saint-Pie d’avoir un statut juridique. Ainsi, son territoire existait officiellement aux yeux de la Loi.

De nos jours, le territoire de la paroisse est délimité par les paroisses religieuses de Précieux-Sang (Saint-Hyacinthe), Sainte-Eugénie (Saint-Hyacinthe), Saint-Dominique, Sainte-Cécile, Saint-Paul, Saint-Césaire et Saint-Damase.


Les curés de Saint-Pie depuis 1830 : Amable Brais, 1830-1834; Joseph-Alexandre Boisvert, 1834-1836; Charles Larocque, 1836-1840; Joseph Crevier, 1840-1866; Jean-Charles-Alfred Desnoyers, 1866-1884; Isidore Hardy, 1884-1898; Jean-François Santenac, 1898-1902; Louis-Henry Duhamel, 1902-1906; Pierre-Zéphirin Decelles, 1907-1924; Joseph-André Bonin, 1924-1933; Pierre-Napoléon Desmarais, 1933-1952; Albéric de Grandpré, 1952-1964; Georges-Édouard Brosseau, 1964-1970; Paul Ménard, 1970-1976; Wilfrid Bérard, 1976-1986; Jean-Marc Gaudreau, 1986-1990; Denis Messier, 1990-1991; Jean-Guy Laflamme, 1991-1997; Bertrand Jodoin, 1997-2009; Daniel Courtemanche, 2009-


Dès 1830, un projet de chapelle est mis en branle sur un terrain donné en 1828 par Joseph Bistodeau, marchand et propriétaire foncier de Saint-Hyacinthe. Le 14 octobre 1830, la chapelle est bénite et les registres sont ouverts. Ce même jour, le cimetière accueille sa première sépulture, celle d’un enfant de seize mois. Le premier curé, arrivé en 1830, est l’abbé Amable Brais. Les premiers marguillers sont élus le 24 octobre 1830.

Le 22 février 1850, un contrat de construction d’une église en pierre est octroyé à Onésime Généreux, entrepreneur de Saint-Hyacinthe. La nouvelle église est bénite le 30 septembre 1854. Au cours des années 1910-1911, l’église est complètement transformée. Elle est allongée dans ses deux extrémités. Deux clochers pointent désormais vers le ciel, une nouvelle et vaste sacristie est construite, tout l’intérieur est refait dans un style très différent. Le 12 octobre 1911, c’est la bénédiction de l’église restaurée, des nouvelles statues et des nouvelles cloches.

Un premier presbytère, en pierre, est construit en 1830. Devenu vétuste, il est démoli et remplacé par le bâtiment actuel en 1905, au coût de 8 940$.

Originalement situé à côté et à l’arrière de l’église, le cimetière paroissial affiche complet au cours des années 1880. On se résout finalement à le déménager plus loin le long de la rue Saint-François. Le 2 novembre 1899, c’est la bénédiction du cimetière actuel. Le transfert des sépultures au nouveau cimetière est réalisé de 1899 à 1902, grâce au travail volontaire des familles.


L’abbé Pierre-Zéphirin Decelles, curé de Saint-Pie de 1907 à 1924, a été un grand bâtisseur. En effet, instigateur de différents projets, il a laissé sa marque au cours des ans dans la paroisse, notamment en :
1908 Il réconcilie plusieurs paroissiens et dirigeants municipaux qui étaient contre la construction d’un nouveau pont public, l’actuel vieux pont.
1908 La Ligue du Sacré-Cœur voit le jour à Saint-Pie.
1908-18 Plusieurs croix de chemin sont érigées dans la paroisse.
1909 Il permet aux paroissiens d’avoir une salle paroissiale en payant la construction avec son argent personnel. Il sera remboursé plus tard par la Fabrique.
1909 La Société de Tempérance de la Sainte-Croix et le Tiers-Ordre Saint-François sont mis sur pied dans la paroisse.
1909 De nouvelles remises pour chevaux et voitures sont construites pour paroissiens.
1910-11 C’est la période des travaux majeurs de restauration de l’église.
1910-22 Publication annuelle du Bulletin paroissial rédigé par l’abbé Decelles. Ce document contient de nombreuses et diverses informations religieuses, civiles et historiques couvrant principalement les années 1907 à 1920 inclusivement.
1911 Le vicaire Monfet, sûrement sur recommandation du curé Decelles, remet au conseil municipal une liste de noms de personnages historiques afin de changer plusieurs noms de rues du village. De nos jours, ces noms sont toujours présents.
1914 Les Frères du Sacré-Cœur s’installent à Saint-Pie pour enseigner aux garçons.
Une nouvelle école est ainsi construite, l’Académie Sacré-Cœur.
1915 Un monument du Sacré-Cœur est érigé devant l’église. Béni le 24 octobre 1915, ce type de monument serait le premier installé dans le diocèse.
1915 D’autres remises à chevaux et voitures sont construites pour les paroissiens.


À la suite des changements liturgiques suscités par le Concile Vatican II (1962-1965), des transformations majeures sont réalisées dans l’église de 1964 à 1971. Le maître-autel est enlevé, les lustres sont changés, le jubé «des sœurs» est fermé, etc.


Le Premier ministre du Québec, Me Daniel Johnson, député de Bagot, dont la résidence secondaire était située au village de Saint-Pie, est décédé le 26 septembre 1968. Des funérailles mémorables eurent lieu à l’église de Saint-Pie le 1er octobre suivant. Il est inhumé au cimetière de la paroisse.

Afeas Douville
CH747 · Collectivité · 1963-2010.

Le Cercle d’économie domestique de Douville est fondé en 1963. À l’échelle de la province du Québec, un mouvement de fusion entre les Cercles d’économie domestique et l’Union catholique des femmes rurales se met en branle. C’est ainsi que naît l’Association féminine d’éducation et d’action sociale, l’Afeas, qui se veut un lieu d’échange entre les femmes dans le but d’améliorer la condition féminine. En 1966, le Cercle d’économie domestique fusionne avec l’Union catholique des femmes rurales pour créer l’Afeas Douville. Celle-ci fusionnera, en 2010, avec l’Afeas La Cathédrale pour créer l’Afeas de Saint-Hyacinthe. L’Afeas Saint-Hyacinthe est dissoute le 17 mai 2022.

abbé Gilbert Spénard
CH742 · Personne · 1885-1964

L’abbé Gilbert Spénard est né à Notre-Dame de Bonsecours de Stukely-Nord (comté de Shefford) le 2 décembre 1885. Il est le fils d’Isaïe Spénard et de Mathilde Chabot. Il fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe et ses études théologiques au Grande Séminaire de Montréal. Il est ordonné prêtre en la basilique de Montréal par Mgr Paul Bruchési le 17 décembre 1910. Il fut successivement vicaire à La Tuque, missionnaire résident à Haileybury, desservant à Saint-Bruno-de-Guigues, curé de Fabre au Témiscamingue de 1913 à 1922, vicaire à L’Ange-Gardien de Rouville puis à Beloeil. Il est assistant-procureur à l’évêché de Saint-Hyacinthe en 1928 à 1941. Il est aumônier diocésain de l’Union Catholique des cultivateurs de la province de 1928 à 1933. Il est curé de Sainte-Madeleine de 1941 à 1948, année durant laquelle il prend sa retraite. Il demeure alors chez les Sœurs de Sainte-Marthe à Saint-Joseph jusqu’à son décès le 12 avril 1964 à l’âge de 78 ans. Il est inhumé dans la crypte du Séminaire de Saint-Hyacinthe.

Paul-Émile Phaneuf et Jeannine Laprade
CH741 · Famille · 1926-2020

Paul-Émile Phaneuf est né à Saint-Jude le 17 décembre 1926. Jeannine Laprade est née à Saint-Eugène-de-Grantham le 11 octobre 1929. Ils se sont mariés à la cathédrale de Saint-Hyacinthe le 4 août 1951. Ils ont quatre enfants : Nicole, Jean-Claude, Sylvain et Louise. Jeannine Laprade obtient son brevet élémentaire d’enseignement primaire de l’École Normale Saint-Hyacinthe le 17 juin 1946. Paul-Émile Phaneuf travaille chez Casavant Frères de 1943 à 1990. Il est installateur d’orgues. Ses études musicales le mènent à diriger la Fanfare du Patro de Saint-Hyacinthe à partir de 1952. En 1953, il devient trompettiste dans la fanfare militaire. Il suit des cours d’harmonie avec le professeur E.N. Gaudette, titulaire des Grandes Orgues de Saint-Hyacinthe. Il entreprend ensuite des cours de direction musicale auprès de professeurs émérites. Il est directeur de la fanfare militaire du 22e Régiment de 1956 à 1973. Il dirige également les fanfares de Granby et Drummondville. En 1963, il reçoit la médaille de décoration canadienne pour son long service, puis en 1967, il reçoit la médaille du Canada pour services rendus. Jeannine Laprade est décédée le 22 janvier 2010 tandis que Paul-Émile Phaneuf est décédé le 12 avril 2020.

CH737 · Famille · 1855-1943

Édouard-Joseph Labonté est né le 9 août 1855 à Saint-Hyacinthe. Il est le fils de Joseph-Édouard Labonté (1831-1902) et d’Edwidge Desjardins (1837-1893). À la naissance de ses enfants, il est boulanger mais lors de son décès, on dit qu’il est employé civil. Il sera également échevin à la ville de Saint-Hyacinthe durant quelques années. Il épouse Corine Charpentier le 23 novembre 1892. Elle est née le 2 avril 1863 à Saint-Hyacinthe. Le couple aura au moins sept enfants : Germaine (1893-1959), Alice (née et décédée en 1895), Cordélie (1895-1896), Lucienne (1900-1901), Marguerite-Irène (1903-1990), Lucien (1905-1916) et Thérèse (1908-1917). Édouard-Joseph meurt le 2 août 1911. Après sa mort, sa veuve et ses enfants vont vivre chez la nièce de Corine, Berthe Casavant, épouse de J.-A. Roméo Séguin. Corine meurt le 19 novembre 1943.

lieutenant-colonel Raoul Brabant
CH732 · Famille · 1894-1966

Joseph-Louis-Raoul Brabant, fils de Jules Brabant (1866-1963) et Marie Louise Desmarais (1868-1959, nait le 17 novembre 1894 à Upton. Dans sa jeunesse, Raoul Brabant sera charpentier avant de s’engager dans l’armée au Régiment de Saint-Hyacinthe en 1911. Par la suite, le 26 octobre 1915, à l’âge de 20 ans, Raoul Brabant s’enrôle dans le 69e Bataillon du corps expéditionnaire canadien. En 1917, il est transféré au 22e Bataillon en tant que signaleur. Durant son service, Raoul Brabant sera blessé au combat à deux reprises. Dans un premier temps, le 2 mai 1917, l’explosion d’un obus le rendra partiellement sourd. Puis, le 28 septembre 1918, il fut atteint par une balle à la cuisse. Il sera alors évacué du champ de bataille et sera hospitalisé en Angleterre avant de revenir au Canada pour y être démobilisé. Il aura atteint le grade de caporal-suppléant durant la guerre. En 1920, il se réenrôle au sein du Régiment de Saint-Hyacinthe où il obtient une commission d’officier et sera rapidement promu au grade de lieutenant-colonel. De 1924 à 1928, Raoul Brabant succède au lieutenant-colonel Eugène Payan à la tête du Régiment de Saint-Hyacinthe. Enfin, il prendra le grade de Major et sera l’adjoint d’Eugène Payan au sein du commandement du 2e Bataillon du Régiment de Saint-Hyacinthe, de 1942 à 1946. Après son départ de l’armée, il travaillera au bureau de poste de Saint-Hyacinthe jusqu’à sa retraite. Il meurt le 12 octobre 1966 à l’âge de 71 ans.

Laurent-Jules Chicoine
CH731 · Personne · 1911-1988

Laurent-Jules Chicoine est né à Saint-Hyacinthe le 17 avril 1911. Il est le fils d’Élias Chicoine et de Laura Fontaine. Il étudie au Séminaire de Saint-Hyacinthe, après quoi il travaille chez Casavant Frères jusqu’en 1931. Il épouse Irène Dion le 25 septembre 1937. Il est tricoteur à la Gotham. Son père, Élias Chicoine a travaillé chez Casavant Frères jusqu’en 1958. Il a également été maire du village Casavant. Laurent-Jules Chicoine est décédé à Saint-Hyacinthe le 19 janvier 1988 à l’âge de 76 ans.

Alain Pérusse
CH730 · Personne · 1951-

Alain Pérusse est né le 21 mai 1951 à Saint-Hyacinthe. Il est le fils de Rival Pérusse et de Marie-Antoinette Leduc. Sa mère est décédée deux mois après sa naissance et son père alors qu’il n’a que 13 ans. Il est alors adopté par sa tante paternelle Marie-Paule Pérusse et son mari, Bernard Sansoucy. Il a fait un vaste travail de recherche généalogique concernant la famille Pérusse et les familles qui y sont rattachées.

Ronald Michon et Lucienne Larivière
CH722 · Famille · 1917-2014

Ronald Michon (baptisé Ronaldo) est né le 8 août 1919 à La Présentation. Il est le fils de Victor Michon (1884-1970), cultivateur et de Dorilla Campbell (1890-1978). Le 24 octobre 1939, il épouse Lucienne Larivière à La Présentation. La famille Larivière-Michon a vécu à La Présentation, à Saint-Joseph, à La Providence et à Saint-Pie. Dans les années 1950, Ronald Possède un garage à Saint-Pie. Complètement détruit par un incendie en 1956, il est reconstruit peu après. En 1958, on indique dans Le Courrier de Saint-Hyacinthe, que Ronald Michon est le représentant officiel du concessionnaire Concorde Automobile Ltée pour Saint-Pie. Durant les années 1970 et 1980, le couple habite à Hallendale en Floride durant l’hiver. Ronald est décédé à Saint-Hyacinthe le 10 mai 2014.
Lucienne Larivière est née le 27 septembre 1917 à La Présentation. Elle est la fille d’Ovila Larivière, cultivateur et d’Albertine Brabant. Elle est décédée à Saint-Hyacinthe le 27 janvier 2009.

Gilles Lapierre
CH717 · Personne · 1921-1999

Gilles Lapierre est né le 20 septembre 1921 à Saint-Hyacinthe. Il est le fils de Victor Lapierre et de Rose-Alba Beauregard. Il est surnommé « Stone » par sa famille et ses amis. Il est pensionnaire au Collège de Farnham, dirigé par les Frères de l’Instruction Chrétienne. Durant la Deuxième Guerre mondiale, il s’entraine au Canadian Army (Basic) Training Center no 45 à Sorel. Le 22 avril 1946, il épouse Gracia Chauvette (1924-2000) à Saint-Robert. Gilles Lapierre travaille à la J. & M. Côté et à la Girard Canada Ltée, deux industries du cuir de Saint-Hyacinthe. Tout comme son père et son frère Jean-Paul, il a fait partie de la Société Philarmonique de Saint-Hyacinthe. Il est décédé le 13 avril 1999.

Rodrigue St-Onge
CH716 · Personne · 1890-1974

Rodrigue St-Onge est né à Saint-Pie le 12 septembre 1890. Il est le fils d’Alexandre St-Onge et d’Élise Duval. Il se marie le 20 juillet 1914 avec Robella Laflamme (1891-1971), fille de Victor Laflamme et C. Côté. Durant sa jeunesse, Rodrigue travaille pour la Banque d’Hochelaga de Saint-Hyacinthe. Après 1915, la famille déménage sur le Plateau Mont-Royal, où il travaille pour la Banque Nationale Canadienne. Il y a probablement joué au hockey au sein de l’équipe de l’entreprise et deviendra directeur des crédits. Rodrigue St-Onge décède le 15 novembre 1974 en laissant derrière lui 8 enfants.

Prêt Étudiant Richelieu-Yamaska
CH712 · Collectivité · 1960-2023

Durant les années 1950, la Société Saint-Jean-Baptiste du diocèse de Saint-Hyacinthe commence à mettre sur pied un prêt d’honneur afin d’assister les étudiants de la région dans le financement de leurs études. En 1960, le Prêt d’Honneur est mis sur pied avec la signature d’une entente entre la Société Saint-Jean-Baptiste et l’Union Régionale des Caisses Populaires Desjardins. Le 12 juillet 1966, la Société Saint-Jean-Baptiste décide de procéder à l’incorporation du prêt d’honneur qui portera le nom de « Prêt d’Honneur Richelieu-Yamaska ». Au fil des années, l’organisme fera des campagnes de souscriptions afin d’amasser les fonds nécessaires pour garantir les prêts des étudiants. En 2014, le conseil d’administration de l’organisme décide de ne plus accepter de nouvelles demandes pour endosser de nouveaux prêts. Le Prêt Étudiant Richelieu-Yamaska arrête définitivement toutes ses activités en 2023 avec un don de 170 000$ à la Fondation du Cégep de Saint-Hyacinthe.

Famille Raoul Morin et Thérèse Nichol
CH709 · Famille · 1898-2022

Raoul Morin, fils de Léandre Morin et Rosanna Senay, nait le 20 janvier 1898 à Saint-Pie-de-Bagot. Il décède le 20 décembre 1951. À partir de 1922, il s’illustre au côté de son père et son frère, Albert Morin, lorsque le conseil municipal accorde à la famille Morin le contrat de fournir en électricité le village de Saint-Pie, la famille Morin étant détentrice d’un pouvoir d’eau et d’un moulin sur la rivière Noire. À la suite de l’inondation du 5 novembre 1927, la dynamo utilisée par la famille Morin se retrouve endommagée, privant le village de l’alimentation en électricité. Par la suite, la famille Morin vend leur centrale électrique à la Southern Canada Power le 30 mars 1928 et garde le droit d’utiliser le pouvoir d’eau afin de pouvoir actionner la machinerie et le moulin. Grâce à ses connaissances, Raoul Morin devient le gérant du bureau de la Southern Canada Power de Saint-Pie. De plus, il est un des membres fondateurs de la chambre de Commerce de Saint-Pie et enregistre un brevet pour un avertisseur d’incendie en 1931. Il épouse Béatrice Lussier en 1928 avec qui il aura deux enfants, Claude-André et Renée-Louise. Après le décès de Béatrice en 1932, Raoul épouse Thérèse Nichol en 1935 avec qui il aura une fille, Isabelle. Thérèse Nichol est née le 16 février 1905. Elle décède le 16 décembre 1990.

Pauline Brunelle
CH706 · Personne · 1931-

Pauline Brisebois Brunelle, fille d’Armand Brisebois (1903-1976) et Éveline Lemay (1902-1980) vient au monde le 14 octobre 1931 à Roxton-Falls. Elle se marie en 1956 avec Jean Guy Brunelle (1932-2006). Plus récemment, elle participe au salon de la Fédération de l’âge d’or du Québec (FADOQ) de la section Richelieu-Yamaska en tant qu’artisane. En 2013, elle fait paraitre à compte d'auteur, le livre « Évelyna » qui retrace l'histoire de sa famille.

Afeas St-Robert (Longueuil)
CH703 · Collectivité · 1973-2022

C’est en 1974 que Françoise Farley Nolet (1922-2007) et Claudette Perreault se joignent pour demander la création de l’Afeas locale St-Robert, à Longueuil. Après avoir suivi une journée de formation, les deux femmes sont résolues à créer une association dans leur localité. Ainsi, l’Afeas St-Robert est officiellement créée lors de la première assemblée le 11 septembre 1974 avec la présence des dirigeantes de l’Afeas St-Jean. Vingt-cinq femmes sont alors désireuses de se joindre à ce nouveau cercle et cotisent 5$ pour adhérer au nouveau cercle. À partir de ce moment, le cercle deviendra un espace de discussion féministe prospère qui mettra sur pieds différentes rencontres et discussions portant sur des sujets qui touchent les femmes. Le cercle organisera des voyages au travers de la province et produira même un segment télévisé « Dire de femme ». Toutefois, le 12 avril 2022, les membres du conseil d’administration décident de dissoudre l’Afeas St-Robert en mettant de l’avant l’âge avancé des membres, le manque de relève et de financement, ainsi que l’incapacité des membres à accomplir les nouveaux sujets d’études.

Monique Champagne
CH702 · Personne · 1947-

Monique Champagne est née à Saint-Hyacinthe le 10 novembre 1947. Elle est la fille de Jacques Champagne (1923-2024) et de Lucienne Chagnon (1921-2015). Monique grandira dans une famille avec un frère, Pierre Champagne, et une sœur, Louise Champagne. Monique obtient son premier emploi en tant que secrétaire aux payes à la manufacture Volcano de Saint-Hyacinthe. Dans les années 1960, Monique fait la rencontre de Michel Descôteaux, avec qui elle se marie le 20 juin 1970 et donnera naissance à deux enfants, Kathleen et Martin Descôteaux. En 1977 Monique et Michel divorcent. Par la suite, Monique fait la rencontre de Réjean Paquin qu’elle épouse le 16 mars 1985. Malheureusement, Réjean Paquin décède le 19 juin 1987 à la suite d’un accident de travail. Après la mort de son époux, Monique s’inscrit à l’école de coiffure « Armand le Coiffeur » de 1988 à 1989 et réalise son rêve de jeunesse de devenir coiffeuse. De plus, Monique se joint à la Croix-Rouge et offre son temps bénévolement. Plus particulièrement, Monique sera bénévole durant la crise du Verglas de 1998 où elle sera assignée au Cégep de Saint-Hyacinthe, alors transformé en centre d’accueil pour les sinistrés. Elle quitte la Croix-Rouge le 6 décembre 1999.

CH701 · Personne · 1942-2009

Né à Joliette le 30 novembre 1922, Jean-Paul Brouillette est le fils de Pierre et de Léda Saint-Amour. Au cours de sa vie, il est comptable pour la Banque Provinciale du Canada pour la succursale de Saint-Hyacinthe et est membre de la Chambre de Commerce de Jeunes de Saint-Hyacinthe. En tant que membre de cette dernière organisation, Jean-Paul Brouillette occupera la position de secrétaire et participera à l’élaboration des festivités du 2e centenaire de la ville de Saint-Hyacinthe. Il épouse Lucille Baillargeon le 16 février 1946. Lucille est née le 10 octobre 1918 à Grand-Mère. Elle est la fille d’Édouard et Louise Leblanc. Lucille travaille à la Goodyear en tant que « spooneuse ». Le couple Brouillette-Baillargeon déménage dans la ville de Joliette en 1949 où Jean-Paul occupera un poste semblable au sein de la succursale de la Banque Provinciale du Canada. En 1954, Jean-Paul Brouillette disparait dans des circonstances nébuleuses. Lucille Baillargeon revient à Saint-Hyacinthe en 1958 pour se rapprocher des membres de sa famille. Lucille décède le 9 juillet 2010 à l’âge de 91 ans. Elle laisse dans le deuil sa fille Louise.

Gisèle Lafleur
CH700 · Personne · 1927-2022

Gisèle Lafleur est née à Saint-Hyacinthe le 15 novembre 1927. Elle est la fille de Stanislas Lafleur (1888-1961), maire fondateur de la paroisse de Douville, et de Maria Galipeau (1890-1966). Gisèle fait ses études au couvent de Notre-Dame-de-Lorette à Saint-Hyacinthe où elle apprendra notamment les bases du piano. En 1950, elle épouse Lionel Blain avec qui elle aura deux filles, Sylvie et Linda. Elle s’éteint le 10 juillet 2022 à l’âge de 94 ans à l’hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe.

René Fournier et Jacqueline Cyr
CH699 · Personne · 1927-2022

René Fournier, fils de William Fournier (1900-1950), cordonnier et propriétaire de l’Épicerie Delorme, et Aurore Darcy (1897-1994), voit le jour à Saint-Hyacinthe le 14 juillet 1927. Il grandira au 1260 rue Delorme au-dessus du commerce familial, il se liera d’amitié avec les membres de la famille St-Amand, qui étaient voisins de la famille Fournier. Il fera ses études à l’Académie Girouard jusqu’en 1945, après quoi il continuera ses études de 1947 à 1952 au Collège Mont-Saint-Louis à Montréal. Après le décès de son père en 1950, René Fournier épouse Jacqueline Cyr le 30 octobre 1954 et Ludger St-Amand, patriarche de la famille St-Amand, prendra le rôle de son père lors du mariage. Jacqueline Cyr, fille de Narcisse Cyr (1897-1989) et Alvéda Huard (1903-1983), vient au monde le 25 juillet 1930. Après leur mariage, Jacqueline Cyr travaillera dans le magasin People’s, alors que René Fournier aura une longue carrière comme comptable au sein de la compagnie Goodyear. Il prendra sa retraite en 1990. Jacqueline Cyr décède en 2013 et René Fournier la suivra en 2022 laissant derrière eux deux fils et trois filles.

Vues du centre-ville maskoutain
CH696 · Collectivité · 2019

Le créateur du fonds désire garder l’anonymat.
À la suite de l’incendie de la Place Frontenac en février 2019, un maskoutain, qui ne désire pas être identifié, a l’idée de photographier le lieu sous tous ses angles, à différents moments. Ce qui l’amène à documenter visuellement les environs de cet endroit ; des lieux emblématiques du centre-ville de Saint-Hyacinthe et faisant partie de la vie de ce photographe amateur.

abbé Georges Gadbois
CH694 · Personne · 1900-1972

Georges Gadbois est né à Saint-Hyacinthe, le 24 août 1900, de Georges Alfred Gadbois, voyageur de commerce et de Honorine Samson. Après avoir fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe et ses études théologiques au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe et de Montréal, il est ordonné prêtre le 26 juillet 1924. De 1924 à 1926, il occupe un poste de professeur au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Après quelques mois de vicariat à Saint-Denis-sur-Richelieu, il est en repos à Saint-Hyacinthe de janvier 1927 à avril 1928. Il s’établit ensuite à l’Hospice Sainte-Croix de Marieville pour occuper la fonction d’aumônier. En 1938, l’évêque lui confie la paroisse de Sweetburg (Cowansville) où il sera curé jusqu’en 1944. Il occupe ensuite la même fonction à Saint-Théodore cette fois-ci jusqu’en 1946. Il revient dans sa ville natale pour devenir l’aumônier de l’Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe. En 1952, il est nommé directeur de l’École normale Marie-Rivier, poste qu’il occupera jusqu’en 1960. Ensuite, toujours à Saint-Hyacinthe, il devient aumônier des Frères Maristes de 1960 à 1962 et finalement des Sœurs de Sainte-Marthe de 1962 à 1968. Il prend sa retraite en 1968 dans la paroisse Notre-Dame-du-Rosaire à Saint-Hyacinthe. Il décède le 14 janvier 1972 à l’Hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe à l’âge de 71 ans. Fait marquant de sa carrière, il reçoit la médaille Pro ecclesia et pontifice, en 1952.

Laurent Laliberté et Louise Bernier
CH691 · Famille · 1831-1920

Né en 1831, Laurent Colin dit Laliberté, de Saint-Simon, épouse Louise Bernier, de Saint-Simon également, le 9 janvier 1855 à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe. Ils s’établissent sur une terre à Saint-Valérien qu’ils doivent défricher pour y construire une maison et cultiver la terre. Ils vivent de la vente de bois que Laurent apporte à Saint-Hyacinthe pour y trouver preneur. À l’âge où le travail demandant d’une terre n’est plus possible, le couple déménage à Upton où Laurent décède à l’âge de 73 ans, soit en 1905. Pour sa part, Louise Bernier meurt en 1920 à l’âge de 84 ans. Ils ont eu dix enfants : Laurent, Victor, Exilda, Joseph, Marcel, Adelina, Edmond, Edouard, Albina et Éliza.

Afeas La Cathédrale
CH689 · Collectivité · 1954-2022

Le Cercle d’économie domestique La Cathédrale est fondé en 1954. Le premier conseil est composé de madame Valmore Chaput, madame Lucien St-Onge, madame Adrien Neveu, Madeleine Fournier, madame Léo Martel et le chanoine Jean Robin, aumônier. À l’échelle de la province du Québec, un mouvement de fusion entre les Cercles d’économie domestique et l’Union catholique des femmes rurales se met en branle. C’est ainsi que naît l’Association féminine d’éducation et d’action sociale, l’Afeas, qui se veut un lieu d’échange entre les femmes dans le but d’améliorer la condition féminine. En 1966 est créée l’Afeas La Cathédrale. Celle-ci fusionne avec l’Afeas Douville en 2010 pour devenir l’Afeas Saint-Hyacinthe. L’Afeas Saint-Hyacinthe est dissoute le 17 mai 2022.

Frank Guttman
CH688 · Personne · 1931-2020

Frank Guttman est né à Montréal en 1931. Il étudie à l’Université McGill à Montréal et à l’Université de Genève en Suisse pour devenir chirurgien pédiatre. Il devient le chef du service de chirurgie générale à l'Hôpital de Montréal pour enfants en 1981. Après sa retraite, il complète une maîtrise en Histoire à l’Université McGill. Il publie en 2007 une biographie sur Télesphore-Damien Bouchard en langue anglaise qui sera traduite en français et publiée en 2013 : Le diable de Saint-Hyacinthe : Télesphore-Damien Bouchard. Il décède le 26 août 2020.

CH686 · Personne · 1914-1993

Fernand Hallé est né le 14 septembre 1914. Il est le fils de Joseph-Ernest Halley (1888-1979) et de Caroline Beauregard (1890-1968). Il étudie au Collège Sacré-Cœur où il fera partie de la fanfare de l’école. Il s’engage possiblement dans l’armée durant les années 1930 et au sein du Régiment de Saint-Hyacinthe. On le retrouve comme sous-lieutenant en 1937, lieutenant en 1940 et major en 1946. On ne sait pas quand il prend sa retraite de l’armée, mais, en 1956, il ne fait plus partie de la liste des officiers du Régiment de Saint-Hyacinthe. En 1941, il épouse Marie-Paule Bissonnette, fille de Louis-Xavier Bissonnette (1884-1948) et d’Èva Darsigny (1884-1932). Ils auront six enfants. Après son départ de l’armée, Fernand Hallé reprend l’entreprise de son père, Matériaux de Construction J.E. Hallé, au début des années 1950, renomme l’entreprise Fernand Hallé Matériaux de Construction et déménage l’entreprise sur la rue Nelson entre 1951 et 1952. Il meurt subitement le 9 mars 1993 à l’âge de 78 ans. Marie-Paule décède le 6 mars 2004 à l’âge de 89 ans.

Fleurette Dupré
CH684 · Personne · 1939-

Fleurette Dupré est née à Saint-Hyacinthe en 1939. Elle a épousé Guy Letendre à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe, le 21 mai 1960.

Claude-Réal Girard
CH677 · Personne · 1938-2013

Claude-Réal Girard est né le 4 décembre 1938 dans la paroisse de Notre-Dame-du-Rosaire du diocèse de Saint-Hyacinthe. Il est le fils de Louis-Paul Girard et de Gertrude Beauregard. En 1963, il épouse Micheline Faucher et le couple a deux enfants : Élisabeth et Frédéric. Après des études au Séminaire de Saint-Hyacinthe, il entreprend des études en droit à l’Université de Montréal. Il reçoit son diplôme en 1962. Il exerce la profession de notaire de 1963 à 2010. Il décède le 5 juillet 2013.

abbé Gilles Dumoulin
CH675 · Personne · 1927-2021

Né le 15 novembre 1927, à Granby, Gilles Dumoulin est baptisé à l’église de la paroisse Notre-Dame de Granby. Il est le huitième d’une famille de onze enfants. Anciens exilés franco-américains, son père, Joseph Dumoulin, ouvrier-journalier et sa mère Régina Boucher s’établissent finalement à Granby après avoir vécu à Roxton Falls et Saint-David-d’Yamaska. En 1941, il débute son cours classique au Séminaire de Saint-Hyacinthe qu’il complète d’une formation théologique au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe. Il est ordonné prêtre le 30 mai 1953 par Mgr Réginald Duprat à l’église Saint-Eugène de Granby. Il occupe de nombreuses fonctions à partir de cette date : auxiliaire au Séminaire de Saint-Hyacinthe (1953-1954) ; aumônier de l’Œuvre des Terrains de Jeux de Granby (1953-1959) ; vicaire à la paroisse Saint-Eugène de Granby (1954-1960) ; vicaires à Saint-Pierre-de Sorel (1960-1964) ; aumônier à la Commission scolaire régionale de l’Yamaska à Saint-Hyacinthe (1964-1972) où il est également nommé responsable de la catéchèse et représentant de l’autorité ecclésiastique au comité de Planification (1964) ; desservant à la chapelle Sainte-Monique (1965-1972) ; conseiller de la Jeune chambre de commerce de Saint-Hyacinthe ; animateur spirituel du Club des Francs de Saint-Hyacinthe (1971-1973) ; aumônier du conseil 960 des Chevaliers de Colomb de Saint-Hyacinthe (1980-1984). L’évêque lui confie la paroisse de Richelieu où il sera curé de 1972 à 1978 et celle de Sacré-Cœur à Saint-Hyacinthe de 1978 à 2000. Il termine sa carrière en occupant la fonction d’aumônier des Sœurs de Saint-Joseph à Saint-Hyacinthe. Il est fait chevalier de l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem par le cardinal Paul Grégoire (1992) et promu chevalier commandeur du même ordre par le cardinal Jean-Claude Turcotte en 1995. Résident du Séminaire de Saint-Hyacinthe, il s’éteint le 22 mai 2021, à l’âge de 93 ans.

Jean Marier et Lise Choquette
CH674 · Famille · 1939-2020

Jean Marier est né le 26 janvier 1939 à Sherbrooke. Lise Choquette est aussi née à Sherbrooke le 18 mars 1942. Ils s’épousent le 3 septembre 1962. Quatre enfants naissent de cette union : Luce, Francine, Louis et Claudine. Après avoir vécu à Lasalle et Victoriaville, ils s’établissent à Saint-Hyacinthe, dans le quartier Saint-Joseph, dans une maison où ils résideront jusqu’au décès de Lise, le 14 septembre 2020. Après avoir complété son cours classique, Jean Marier devient dessinateur technique et est appelé à travailler sur les chantiers de la Baie James après avoir suivi différentes formations en génie et estimation. Il réoriente sa carrière à la suite d’une brève expérience d’entreprenariat dans les années 80 et devient répartiteur pour le 911 de la Ville de Saint-Hyacinthe jusqu’à sa retraite en 2004. En plus de ses activités professionnelles, Jean Marier s’implique dans le réseau de surveillance de quartier, le mouvement scout ainsi qu’à la fabrique de la Paroisse Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe. Il est à noter qu’il a toujours témoigné un grand intérêt pour le patrimoine religieux. Pour sa part, Lise Choquette complète son cours de secrétariat et travaille pour un cabinet d’avocats jusqu’à son mariage en 1962. Elle se consacre alors à son foyer, son époux et ses enfants tout en s’impliquant occasionnellement dans diverses activités scolaires et aux Services des loisirs de Saint-Joseph à Saint-Hyacinthe. Plus tard, elle fait du bénévolat à la maison d’hébergement pour femmes victimes de violence La Clé sur la Porte et y obtient un emploi. Dans ses loisirs, elle joue aux quilles et suit des cours de danse. Jean Marier et Lise Choquette ont fait le tour du Québec pour photographier et répertorier une grande quantité de d’églises et autres lieux relatifs au patrimoine religieux et de ponts couverts.

Opus 9, Casavant et Frères
CH673 · Collectivité · 1885-

L’Opus 9 est un orgue fabriqué en 1885 par Casavant Frères pour la paroisse anglicane de Lacolle et est installé à l’intérieur de l’église St. Saviour. Il est démonté en 2010 et entreposé dans les locaux de Casavant Frères à Saint-Hyacinthe. L’orgue, inscrit au registre du patrimoine culturel depuis 1981, compte un total de 256 tuyaux de métal ou de bois, dont 21 en façade qui ont été peints à la main. Son clavier comprend 56 notes, tandis que le pédalier droit compte 27 notes agissant en tirasse. Il est le plus ancien encore dans son état d’origine. À partir de 2014, le projet de restaurer l’instrument et de l’installer à la chapelle du Monastère du Précieux-Sang (propriété de la Ville de Saint-Hyacinthe depuis 2013) fait son chemin avec l’aide de David Bousquet qui coordonne le tout. En 2015, il est acquis par la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe. En plus de la Ville de Saint-Hyacinthe, le Conseil québécois du patrimoine religieux, le Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe et la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe ont joué un rôle important dans la réalisation de ce projet d’envergure.

CH671 · Famille · 1905-1968

Né à New Bedford, Massachusetts, en 1908, Georges Tétreault est le fils d’Alphonsine Lafrance et Georges Tétreault. Pour sa part, Marie-Reine Tétreault, née à Sainte-Brigide-d’Iberville en 1905, est la fille d’Ephrem Tétreault et de Cécile Papineau. Ils se marient en 1927 à Sainte-Brigide-d’Iberville. Ils s’établissent à Farnham et donnent naissance à deux filles : Françoise, décédée en bas âge et Huguette. Georges Tétreault décède en 1968 à Farnham et Marie-Reine Tétreault, en 1995 à Cowansville.

Pierre Brodeur et Yolande Beauregard
CH670 · Personne · 1931-2008

Pierre Brodeur est né le 25 février 1936 à Granby. Il est le fils d'Elzéar Brodeur et de Rosianne Messier. Au cours de sa vie, il est un homme d’affaires et courtier d’assurances. Il travaille notamment au sein de l’entreprise « Brodeur, Vadnais & Associés ». Yolande Beauregard est née à Saint-Hyacinthe le 10 octobre 1931. Elle est la fille de Joseph Beauregard et d’Anna Grégoire. Au cours de sa vie, elle s’intéresse à la musique et est soprano lyrique au sein du groupe musical « Les Variétés Canadiennes ». Le couple se marie en 1958 et aura quatre enfants. Leur vie sera ponctuée de plusieurs voyages aux États-Unis et en Europe. Yolande Beauregard décède le 18 décembre 2003. Pierre Brodeur décède le 26 octobre 2008.

Parc de la Seigneurie-de-Ramezay
CH669 · Collectivité · 2003-

Le Parc de la Seigneurie-de-Ramezay est un parc aménagé par la municipalité de Saint-Hugues. En 2003, à la suite de consultations publiques, le comité du Pacte rural de la municipalité de Saint-Hugues conclut que la situation et le paysage géographique de la municipalité est un atout à développer pour le bien-être de ses citoyens et pour attirer des touristes. L’acquisition du Boisé des Sœurs par la municipalité au début de l’année 2004 ainsi que le projet d’aménagement d’un terrain de soccer représentent le fer de lance du projet. Un comité est formé pour mener à terme ce projet. Son aménagement comprend le Parc Onil-Crépeau, le Boisé des Sœurs et un terrain de soccer. Des sentiers y sont aménagés. Des panneaux d’interprétation historique et faunique sont installés le long des sentiers. L’inauguration a lieu 2 juin 2007.

Lucien Bibeau
CH667 · Personne · 1928-1966

Fils de Fortunat Bibeau et de Rosana Poulin, Lucien Bibeau naît le 28 octobre 1928. Il se marie à Huguette Meunier en 1958 à Saint-Hyacinthe. Grand sportif, il fait partie de différentes équipes de hockey de Saint-Hyacinthe. Il est instructeur de l’équipe O’keeffe et plus tard membre de la direction des Gaulois. Il est propriétaire, en compagnie de Georges Ménard, du Centre de la couleur de 1959 jusqu’à son décès en 1966.

abbé Normand Bernier
CH665 · Personne · 1944-2020

Né le 31 mars 1944 à Saint-Hyacinthe, Normand Bernier est le fils d’Arthur Bernier et de Thérèse Bernard. Il fait ses études élémentaires à l’Académie du Sacré-Cœur de Saint-Pie et le cours classique au Séminaire de Saint-Hyacinthe, de 1956 à 1964. Désirant devenir prêtre, il complète des études théologiques au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe qui le mèneront à l’ordination sacerdotale le 1er juin 1968. En plus de sa formation pour devenir prêtre, il complète un certificat d’études en alcoolisme et autres toxicomanies à l’Université de Sherbrooke ainsi qu’une maîtrise en théologie pastorale scolaire en 1976. En 1968, le diocèse le nomme vicaire à la paroisse Saint- André d’Acton Vale. De 1972 à 1983, l’abbé Bernier est animateur de pastorale scolaire à la Commission scolaire régionale Meilleur à Granby. De 1972 à 1976, il est également vicaire dominical aux paroisses Saint-Eugène et Saint-Luc. En 1976, il occupe le poste de coanimateur du Centre de pastorale multiconfessionnel aux jeux olympiques équestres de Bromont. Après, un congé sabbatique de presqu’un an, le diocèse lui confie la charge de la paroisse Saint-Fabien de Farnham. Ensuite, de 1986 à 2002, il est animateur de pastorale scolaire à la Commission scolaire des Cantons, à Granby, en plus d’être vicaire dominical aux paroisses Saint-Alphonse de Granby et Marie-Auxiliatrice de Brigham, de 1986 à 1988. De 1988 jusqu’en 2002, il est vicaire dominical à Saint-Luc de Granby. À partir de 2002, il est prêtre collaborateur à l’unité pastorale Saint-Joseph, Saint-Luc et St. Patrick’s jusqu’en 2008, moment où il prend sa retraite. De santé fragile dès l’enfance, il est tout de même sportif. Il pratique notamment le hockey. En septembre 1970, il est nommé gérant et assistant instructeur des Lions Midget BB Intercités d’Acton Vale. De 1972 à 1982, c’est le poste d’instructeur des gardiens de but qu’il occupe pour les Vics de Granby AA Intercités et Junior A. Il est aussi instructeur des gardiens de but des Bisons de Granby de la LHJMQ, d’août 1980 à octobre 1982 ; en février et mars 1983 ; de janvier à décembre 1989. Il s’éteint à l’Hôpital Pierre-Boucher de Longueuil, le 5 novembre 2020.

CH664 · Collectivité · 2004-

Le Laboratoire de muséologie et d’ingénierie de la culture (LAMIC) concentre ses recherches sur la muséologie expérimentale, axée sur l’apport des technologies de l'information et de la communication. L’organisme voit le jour en 2004 grâce aux démarches du professeur titulaire Philippe Dubé, et à l’octroi d’une subvention de la Fondation canadienne de l’innovation. Associé à l’Université Laval, le laboratoire débute officiellement ses activités en 2007 ; Monsieur Dubé en dirige les activités pendant dix ans. Il reçoit d’ailleurs le Prix Carrière de la Société des musées du Québec, qui souligne son engagement et ses nombreuses réalisations dans le domaine de la muséologie et de la sauvegarde patrimoniale. À l’origine de projets impliquant à la fois des musées, des chercheurs et des étudiants des cycles supérieurs de divers secteurs, le LAMIC propose des solutions axées sur l’étude des contextes et sur la contribution des technologies, pour la redéfinition ou la mise en place de projets muséaux.

Afeas Sainte-Cécile-de-Milton
CH663 · Collectivité · 1968-2005

L’Association féminine d’éducation et d’action sociale de Sainte-Cécile-de-Milton, mieux connue sous l’appellation Afeas Sainte-Cécile-de-Milton, débute ses activités vers 1968. Il existe cependant des documents externes témoignant de la présence de l’UCF (l’Union catholique des fermières) et de l’UCFR (l’Union catholique des femmes rurales) dans la municipalité en 1962, ainsi que du Cercle des fermières en 1940. L’UCF est créée en 1944, regroupant les Dames de l’Union catholique des cultivateurs, en raison de pressions du clergé qui souhaite faire obstacle aux Cercles des fermières, bien implantés dans la province, mais par trop adhérents de l’état. L’UCF est elle-même remplacée, quelques années plus tard, par l’UCFR, afin de permettre à toutes les femmes du milieu rural de rejoindre le groupe. Les Cercles d’économie domestique sont également créés, en 1952, pour les clientèles de femmes vivant en milieu urbain. Les rapports d’activités contenus dans ce fonds sont signés par Madame Yvette Lussier, présidente, et par Madame Ginette Griggs, secrétaire, témoignant de leur implication au sein du cercle de l’Afeas Sainte-Cécile-de-Milton ; suite à une décision émanant de l’assemblée des membres, l’organisme cesse ses activités le 13 juin 2005.

Afeas Ange-Gardien
CH662 · Collectivité · 1967-[2005?]

L’Association féminine d’éducation et d’action sociale d’Ange-Gardien, mieux connue sous l’appellation Afeas Ange-Gardien, débute ses activités en 1967. Cependant, c’est depuis le 22 avril 1948 qu’un autre organisme, l’UCF, l’Union catholique des fermières, existe dans la municipalité ; Madame Omer Ostiguy en est alors la présidente. L’UCF, créée en 1944, regroupe les Dames de l’Union catholique des cultivateurs, en raison de pressions du clergé qui souhaite faire obstacle aux Cercles des fermières, bien implantés dans la province, mais par trop adhérents de l’état. L’UCF est elle-même remplacée, quelques années plus tard, par l’UCFR, l’Union catholique des femmes rurales, afin de permettre à toutes les femmes du milieu rural de rejoindre le groupe. Les Cercles d’économie domestique sont également créés, en 1952, pour les clientèles de femmes vivant en milieu urbain. À Ange-Gardien, l’Union œuvre dans le village et les rangs avoisinants. Lorsque le 22 septembre 1966, l’Afeas voit le jour grâce à la fusion de l’UCFR et des Cercles d’économie domestique, le groupe local poursuit donc ses activités en faveur de l’action et la place des femmes dans la société, et offre son soutien à la population féminine par le biais de travaux, d’activités et de formations diverses. Madame René Ménard en est la présidente en 1967, année où Afeas est inscrit officiellement dans les registres de l’organisme local. Bien que la date de fin des activités du groupe ne soit pas connue, il poursuit ses activités vraisemblablement jusqu’en 2005. Parmi les figures marquantes de l’histoire de l’Afeas Ange-Gardien, le nom de Madame Azilda Marchand doit être mentionné ; secrétaire-trésorière locale de 1956 à 1958, Madame Marchand est une figure marquante et présidente de l’UCFR, et plus tard, co-fondatrice de l’Afeas provinciale, dont elle assure la présidence générale de 1970 à 1975.

Afeas La Présentation
CH660 · Collectivité · 1943-2017

C’est à l’automne 1942 que mesdames Henri Cloutier et Omer Girouard de la paroisse de La Présentation s’adressent à l’agronome André Paris de Saint-Hyacinthe afin de mettre sur pied un cercle de fermières dans leur localité. Le Cercle de fermières de La Présentation est fondé le 24 juin1943. En 1944, l’épiscopat publie un mandement incitant les Cercles de fermières à se dissoudre pour rejoindre plutôt Les Dames de l’UCC, modelé sur l’Union Catholique des Cultivateurs (UCC). Bien qu’une majorité de cercles résistent à cette demande, celui de La Présentation s’y plie. Le 1er août 1946, les femmes du cercle de La Présentation décident d’adhérer au mouvement de l’Union catholique des fermières (UCF) – qui deviendra en 1958 l’Union catholique des femmes rurales (UCFR), pour inclure les femmes qui ne sont pas des épouses de cultivateurs. La première présidente du cercle de La Présentation est madame Omer Girouard. L’Église suscitera en 1952 la création d’une autre association, les Cercles d’économie domestique, pour tenter d’entamer la clientèle urbanisée des Cercles de fermières. Au début des années 1960, les présidentes provinciales de ces trois associations féminines se rencontrent pour tenter de mettre en place une fusion de toutes ces associations. Rapidement, les Cercles de fermières se retirent du processus. Les deux autres mettront en place en 1966 l’Association féminine d’éducation et d’action sociale : l’Afeas. L’objectif plus général de l’Afeas est celui d’accomplir une action sociale en vue de faire la promotion de la femme et de l’amélioration de la société. L’Afeas est structurée en près de trois cents cellules locales, regroupées en douze régions toutes rattachées au siège social provincial de Montréal. Les Afeas locales, régionales et provinciale sont toutes administrées par un conseil élu. Les membres de l’Afeas utilisent les pétitions et les mémoires présentés en commission parlementaire comme véhicules de leurs positions sur des sujets d’actualités. L’Afeas de La Présentation est dissoute le 11 mai 2017.

Dr Hervé Gagnon
CH658 · Personne · 1900-1985

Né à Arthabaska le 31 mars 1900, Hervé Gagnon est le fils d’Achille Gagnon, industriel, et de Clorinde Plamondon. Il fait ses études élémentaires au collège d’Arthabaska, ses classiques au collège de Sainte-Anne de la Pocatière et au Séminaire de Québec et ses études professionnelles à l’Université Laval de Québec. En 1927, il est admis avec grande distinction à l’exercice de la profession de médecin. Au cours de cette même année, il épouse, le 4 juillet, Camille Séguin – ensemble, ils auront cinq enfants : Yolande, Jean-Claude, Gisèle, Micheline et Pierre. Au fil des années, Mme Séguin se révèle une collaboratrice de tout instant axu activités médicales et sociales de son mari. Aussi en 1927, Hervé fait de l’externat à l’Hôtel-Dieu du Précieux-Sang, puis en 1928, il s’établit à Saint-Damase pour deux ans. C’est en 1930 qu’il transporte ses bureaux à Saint-Hyacinthe. En 1943, il suit un cours en Médecine Industrielle à l’Université Columbia. En 1947, il obtient son certificat en médecine Interne du Collège Royal des médecins et chirurgiens du Canada et en 1957 son Fellow en Médecine industrielle. Président du bureau médical de l’Hôpital Saint-Charles de 1947 à 1950, il organise de nouveau services et fonde la clinique Anti-Cancereuse et les cliniques de donneurs de sang avec le service de la Croix Rouge. Il est président de l’Association de Médecine Industrielle de la province de Québec en 1957-1958 ; vice-président du collège des médecins et chirurgiens de la province de Québec en 1962-1966 ; président des Anciens de l’Université Laval (région Montréal) en 1961. Outre ces fonctions, il est également officier médical pour la Goodyear Tires & Rubber, la Kimberly Clark, la Griffin Steel Foundries et le C.N.R. En 1967, il est élu chef du Service de soins à domicile. Récipiendaire de différents honneurs au cours de sa carrière, le Dr Gagnon se voit notamment remettre la décoration de l’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en avril 1967. Il décède le 1er juin 1985. Le 31 mars 2004, les membres du conseil d’administration de Réseau Santé Richelieu-Yamaska ont entériné la recommandation concernant l’appellation du nouveau pavillon A du Centre hospitalier Honoré-Mercier : le pavillon Hervé-Gagnon.

CH657 · Collectivité · [195-?]-

L’origine exacte de l’Association libérale provinciale de Saint-Hyacinthe n’est pas connue. On peut cependant affirmer qu’elle est liée au Parti libéral du Québec, qui lui existe depuis la Confédération du Canada en 1867. Selon l’historien Michel Lévesque : « Règle générale dans la très grande majorité des circonscriptions, la machine électorale […] demeure toutefois une organisation temporaire qui œuvre essentiellement au moment d’une campagne électorale. Créée quelques semaines avant le jour du scrutin […] elle disparaît sitôt la campagne électorale terminée ». Devant cette situation, et afin d’éviter de recommencer à bâtir une organisation à chacune des élections générales « diverses tentatives ont eu lieu au cours de l’histoire du Parti libéral en vue de créer une organisation permanente ». En 1938, pour la première fois, le Parti organise un congrès afin de choisir leur chef, en plus d’adopter certaines résolutions, dont celle réclamant la création d’une association dans toutes les circonscriptions – et le regroupement de celles-ci au sein d’une association provinciale : « Ce congrès recommande qu’un comité composé de membres choisis par le chef du parti désigné à la Convention soit chargé d’organiser dans la province, dans les comtés où il n’en existe pas, des associations qui seront connues sous le nom d’Association libérale du comté de … ». Depuis le début de son existence, le Parti libéral du Québec est intimement lié à celui du fédéral, ce qui, au milieu du XXe siècle, fini par poser problème. À la suite d’échecs répétés sur le plan électorale, plusieurs militants libéraux vont, durant la seconde moitié des années 1950, vouloir réorganiser le parti. Selon le tome deux d’Histoire du Québec contemporain : « on entreprend d’améliorer les bases du parti, en renouvelant les associations de comtés […] et on met sur pied, en 1955, la Fédération libérale du Québec. Celle-ci constitue, d’une part, la première structure proprement québécoise dont se dote le Parti libéral provincial, et, d’autre part, une nouveauté appréciable dans l’évolution du système partisan au Québec ». En 2017, la constitution du Parti libéral souligne que les membres du parti sont groupés en associations de circonscription électorale et ceux-ci doivent voter lors d’assemblées afin de déterminer, d’un côté, qui seront les membres du Comité exécutif de l’association locale, et de l’autre, qui sera le candidat dans la circonscription pour les prochaines élections.

Centre des arts Juliette-Lassonde
CH656 · Collectivité · 2006-

Inauguré en 2006, le Centre des arts Juliette-Lassonde de Saint-Hyacinthe est le lieu de diffusion de spectacles professionnels de la région maskoutaine offrant l’ensemble des disciplines des arts de la scène. Son gestionnaire-mandataire est la Société de Diffusion de Spectacles de Saint-Hyacinthe (SDS) dont la principale mission est de développer cette offre pour la MRC et ses régions limitrophes. Pour les jeunes et moins jeunes, du grand public et du scolaire, des spectacles en théâtre, chanson, musique, danse, humour et variétés y sont présentés tout au long de l'année. Le Centre des arts Juliette-Lassonde offre deux salles : la Salle Desjardins, à l’italienne, et le Cabaret André-H.-Gagnon, multifonctionnel. Des événements privés et publics (conférence, assemblée, cocktail, réunion, etc.) complètent l'ensemble des activités qui s'y déroulent été comme hiver, à l'intérieur comme à l'extérieur. Le projet d’une telle infrastructure dans la région de Saint-Hyacinthe s’échelonne sur plusieurs années. Le projet est jugé opportun et prioritaire depuis la parution, en septembre 1986, du rapport du bureau d’études Jean-Paul L’Allier et associés intitulé Étude pour un plan de développement des équipements culturels dans la région sud Montréal. Plusieurs projets sont alors avancés, notamment la conversion de l’ancien Casting Club sur la rue de l’Hôtel-Dieu ou encore l’aménagement de l’auditorium de l’Institut de Technologie Agroalimentaire (ITA) de Saint-Hyacinthe. En 1998, c’est finalement le projet de construire une nouvelle bâtisse dans le stationnement situé au bout de la rue de l’Hôtel-Dieu, près de la rivière Yamaska, qui est priorisé. C’est finalement en 2004 que débute des travaux.

Pierre Solis
CH655 · Personne · 1942-

Né à Saint-Hyacinthe le 19 septembre 1942, Pierre Solis est le fils de Marcel Hubert Solis, libraire et homme d’affaires, et de Thérèse Gaudette. Il fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe et est bachelier ès arts en 1962. Trois enfants sont nés de son mariage avec Carmen Desfossés : Dominique, Marc et Myriam. Depuis 1983, il est le conjoint d’Huguette Corbeil. Durant sa carrière, il a été administrateur et président de la Librairie Solis Inc., d’EBM Solis Inc., de la Librairie Landry Inc. à Beloeil et de SOPA-NOVEXCO Inc. Durant les années 2000 et 2010, il est également agent d’immeuble. Il s’implique notamment en politique municipale à Saint-Hyacinthe et est conseillé de 1980-1984. Il est plus tard candidat pour le Parti libéral du Québec en 2003 dans le comté maskoutain. Comme en fait fois la liste suivante, il s’implique également beaucoup dans la communauté : Administrateur du Grand Séminaire Christ-Roi, président de Carrefour des Cascades, Membre de la chambre de commerce de la MRC des Maskoutains, membre de l’association des marchands du Centre-ville et des Galeries Saint-Hyacinthe, administrateur de l’École secondaire Saint-Joseph, président de la Société d’histoire régionale de Saint-Hyacinthe, administrateur de la société de diffusion de spectacles de Saint-Hyacinthe et administrateur de la Corporation de développement commercial de Saint-Hyacinthe.

Huguette Corbeil
CH654 · Personne · 1943-2020

Née le 3 août 1943 à Sainte-Rosalie, Huguette Corbeil est la fille d’Émile Corbeil et de Jeannette Guertin. Elle fait ses études chez les Sœurs de Saint-Joseph avant d’entamer une carrière dans le secrétariat légal à la Cour du Québec et à la Cour Supérieure à Montréal. Huguette Corbeil a marqué le paysage politique maskoutain. Elle y a été la première femme à occuper le poste de conseillère municipale, d’abord dans le district Notre-Dame (1980-1984), puis dans celui des Deux-Clochers durant treize années consécutives (1996-2009). Elle se présente comme candidate à la mairie de Saint-Hyacinthe en 2009, mais perd aux mains du maire sortant Claude Bernier. Au fil des années, elle préside le Comité consultatif d’urbanisme et la Commission du Patrimoine de la MRC. Elle est membre du Comité d’Aménagement et d’environnement de la MRC. Huguette siège également sur plusieurs conseils d’administration dont celui de la bibliothèque T.A. Saint-Germain, celui de la Société d’agriculture, celui du Bureau de tourisme et celui du Conseil de la Culture. Elle s’implique aussi bénévolement dans plusieurs causes sociales et dans l’organisation de levées de fonds, notamment pour la Fondation de l’hôpital Honoré-Mercier, la Sclérose en plaque, le Parrainage Civique, la Société Canadienne du Cancer et la Popote Roulante. Elle porte un intérêt particulier sur le domaine de la culture avec, par exemple, son implication dans la mise en place du Centre des Arts Juliette-Lassonde et dans le Comité organisateur de Secondaire en spectacle. Huguette décède le 16 novembre 2020.

André Rodier et Rosalie Chabot
CH653 · Famille · 1853-1945

Né à Saint-Barnabé-Sud le 28 août 1853, André Rodier est le fils de Jacques Rodier et d’Adéline Courtemanche. De son côté, Rosalie Chabot est née elle aussi à Saint-Barnabé-Sud, mais le 17 mars 1867. Ses parents sont Lévis Chabot, cultivateur, et Esther Thérien. André et Rosalie se marient dans la paroisse qui les a vus naître le 12 juillet 1886. Ensemble, ils auront plusieurs enfants. André décède le 6 novembre 1935 à l’âge de 82 ans. Rosalie atteint quant à elle l’âge de 79 ans et s’éteint la journée de sa fête, soit le 17 mars 1945.

Alice Roy
CH648 · Personne · 1918-2004

Née à Wickham le 21 août 1918, Alice est la fille d’Arthur Roy, cultivateur, et d’Angéline Gervais. Le 9 septembre 1944, elle se marie à Saint-Hyacinthe avec Bernard Larose, fils d’Adjuteur Larose et d’Adélaïde Duff. Alice s’implique dans la chorale des Variétés Canadiennes de Saint-Hyacinthe. Outre son intérêt pour le chant, elle œuvre dans le domaine du textile, notamment comme couturière. Parallèlement à ces deux occupations, Alice s’investit dans les Cercles d’économie domestique de Saint-Sacrement et de Notre-Dame du Rosaire de Saint-Hyacinthe. Son mari, M. Larose, est quant à lui impliqué dans le Syndicat National Catholique du Tricot, lié à la compagnie Penman’s. Le 23 décembre 1977, Bernard Larose décède à l’âge de 66 ans. C’est le 23 janvier 2004 qu’Alice Roy décède à son tour, à l’âge de 85 ans.

Afeas La Providence
CH647 · Collectivité · 1971-2002

C’est le 22 septembre 1971 que l’Afeas La Providence est fondée. La première présidente est Véronique Pion. Pour connaître l’origine du mouvement de l’Afeas au Québec, il faut remonter en 1944 lorsque l’épiscopat publie un mandement incitant les Cercles de fermières à se dissoudre pour rejoindre plutôt Les Dames de l’UCC, modelé sur l’Union Catholique des Cultivateurs (UCC) – on parlera de Cercles de l’Union catholique des fermières (UCF). L’UCF deviendra en 1958 l’Union catholique des femmes rurales (UCFR), pour inclure les femmes qui ne sont pas des épouses de cultivateurs. L’Église suscitera en 1952 la création d’une autre association, les Cercles d’économie domestique, pour tenter d’entamer la clientèle urbanisée des Cercles de fermières. Au début des années 1960, les présidentes provinciales de ces trois associations féminines se rencontrent pour tenter de mettre en place une fusion de toutes ces associations. Rapidement, les Cercles de fermières se retirent du processus. Les deux autres mettront en place en 1966 l’Association féminine d’éducation et d’action sociale : l’Afeas. L’objectif plus général de l’Afeas est celui d’accomplir une action sociale en vue de faire la promotion de la femme et de l’amélioration de la société. L’Afeas est structurée en près de trois cents cellules locales, regroupées en douze régions toutes rattachées au siège social provincial de Montréal. Les Afeas locales, régionales et provinciale sont toutes administrées par un conseil élu. Les membres de l’Afeas utilisent les pétitions et les mémoires présentés en commission parlementaire comme véhicule de leurs positions sur des sujets d’actualités. L’Afeas La Providence cesse ses activités le 23 mai 2002.

Cercle de fermières de Saint-Pie
CH646 · Collectivité · 1923-

Les Cercles de fermières au Québec trouvent leur origine au tournant du XXe siècle, alors que plusieurs regroupements féminins s’organisent dans les milieux ruraux anglophones. Ces regroupements visent un progrès technique et social en valorisant la ferme et l’environnement domestique, notamment par des formations sur la pratique du jardinage, de l’aviculture, de l’apiculture, de l’embellissement des demeures, ainsi que sur le travail de la laine et du lin afin d’améliorer le sort des agriculteurs et de leurs familles. C’est en 1915 que le pendant francophone est officiellement créé au Saguenay/Lac-Saint-Jean. Le véritable essor de l’organisation s’opère durant les années 1930 et 1940, période durant laquelle l’association passe de 5 000 à 50 000 membres. À Saint-Pie, un Cercle de fermières est formé en 1923. La première présidente est Auxilia Hamel. Au niveau provincial, après 1945, il y a une chute brutale des effectifs, causée notamment par la création de la rivale Union catholique des fermières (UCF) en 1944 – qui devient en 1966 l’Aféas. C’est ce qui se passe à Saint-Pie, alors qu’en juillet 1945, le Cercle de fermières de Saint-Pie devient officiellement le Cercle de l’UCF de Saint-Pie. Il faut attendre 1973 pour que d’autres femmes fondent un nouveau Cercle de fermières à Saint-Pie. La présidente est à ce moment Pauline Tremblay. Cette dernière était avant cela impliquée dans l’Aféas de Saint-Pie. Après la renaissance de l’organisme, ses membres organisent divers événements, comme des parades de mode et des expositions, en plus de voir à la transmission du patrimoine artisanal aux générations futures, notamment en participant aux concours d’artisanat textile provincial organiser par les Cercles de fermières du Québec.

Annie Joan Gagnon
CH644 · Personne · 1975-

Fille de Denis Gagnon et d’Andrée Robert, Annie Joan est née en 1975 à Saint-Joseph – municipalité qui fusionne avec Saint-Hyacinthe l’année suivante. Elle fait ses études secondaires au Collège Saint-Maurice, puis complète des études en lettres au Cégep de Saint-Hyacinthe. Également, elle est diplômée en littératures et en interprétation visuelle (interprètes en langue des signes québécoise) à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). D’ailleurs, Annie Joan travaille au sein de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe auprès de personnes sourdes comme interprète. C’est en 2006 que son premier roman intitulé Dandy est publié aux éditions Les messagers des étoiles. Depuis, elle continu dans le même domaine et jongle entre les professions d’artiste peintre et d’écrivaine, en plus de sa passion pour le violon. Aujourd’hui elle partage son existence entre le Québec et l’Allemagne.

Alfred Marquette
CH641 · Personne · 1884-1969

Né le 17 décembre 1884 à Saint-Hyacinthe, Alfred Marquette est le fils d’Arthur Marquette et d’Exilda Lussier. Le 23 avril 1906 à Saint-Simon, il épouse en premières noces Rosa Pelletier, qui décède le 28 mars 1911 à Sainte-Rosalie. Ensemble, ils ont une fille et un fils : Robertine et Louis. Le 27 novembre de la même année, Alfred se marie avec Hélène Blain à Sainte-Rosalie. Ensemble, ils auront deux fils et une fille : Camille, Simone et Robert. Ce dernier décède lors du tragique incendie du Collège Sacré-Cœur le 18 janvier 1938. Outre le fait d’exploiter une ferme pendant plusieurs années, Alfred s’occupe d’un commerce et d’un moulin à grain qu’il vendra en 1948 – connu sous l’appellation de la Meunerie Marquette. Durant cette même décennie, il entreprend l’élaboration d’un projet domiciliaire à Sainte-Rosalie avec l’ouverture d’une nouvelle rue et la construction de plusieurs maisons sur cette dernière – elle sera éventuellement nommée rue Marquette en son honneur. Alfred s’implique également en politique, notamment au sein du Parti conservateur du Canada et au sein de l’Union Nationale du Québec – d’ailleurs en 1946, son nom est proposé afin qu’il occupe le poste de candidat du parti dans le comté de Bagot, il décidera toutefois de se rallier à la majorité en donnant son appui à Daniel Johnson. Sur le plan municipal, Alfred est élu d’abord conseiller à Sainte-Rosalie de 1935 à 1941. Il se présente en 1949 pour devenir maire de la municipalité du village de Sainte-Rosalie, mais perd par 39 voix face à Wilfrid Guertin. C’est finalement en 1951 qu’il obtient ce poste, fonction qu’il occupera jusqu’en 1955. Cette même année, sa femme Hélène Blain décède à l’âge de 72 ans. De son côté, Alfred demande en 1965 l’abandon de la charte de la compagnie Les Immeubles Bagot limité, entreprise dont il est le président. Il décède quelques années plus tard, soit en 1969 à l’âge de 84 ans.

Afeas Saint-Noël-Chabanel
CH638 · Collectivité · [196-?]-2015

La date de fondation du Cercle d’économie domestique (CED) de Saint-Noël-Chabanel est inconnue. À noter qu’il faut distinguer les CED des Cercles des fermières. En 1944, l’épiscopat publie un mandement incitant les Cercles de fermières à se dissoudre pour rejoindre plutôt Les Dames de l’UCC, modelé sur l’Union Catholique des Cultivateurs (UCC). L’Église suscitera en 1952 la création d’une autre association, les Cercles d’économie domestique, pour tenter d’entamer la clientèle urbanisée des Cercles de fermières. Au début des années 1960, les présidentes provinciales de ces trois associations féminines se rencontrent pour tenter de mettre en place une fusion de toutes ces associations. Rapidement, les Cercles de fermières se retirent du processus. Les deux autres mettront en place en 1966 l’Association féminine d’éducation et d’action sociale : l’Afeas. L’objectif plus général de l’Afeas est celui d’accomplir une action sociale en vue de faire la promotion de la femme et de l’amélioration de la société. L’Afeas est structurée en près de trois cents cellules locales, regroupées en douze régions toutes rattachées au siège social provincial de Montréal. Les Afeas locales, régionales et provinciale sont toutes administrées par un conseil élu. Les membres de l’Afeas utilisent les pétitions et les mémoires présentés en commission parlementaire comme véhicule de leurs positions sur des sujets d’actualités. L’Afeas Saint-Noël-Chabanel est dissoute le 21 avril 2015.

Afeas Saint-Aimé
CH637 · Collectivité · 1955-2001

C’est le 10 mai 1955 que le Cercle de l’Union catholique des fermières (UCF) de Saint-Aimé voit le jour. Il faut distinguer le Cercle de l’UCF de Saint-Aimé avec celui des fermières de Saint-Aimé, fondé en 1944. D’ailleurs, cette même année, l’épiscopat publie un mandement incitant les Cercles de fermières à se dissoudre pour rejoindre plutôt Les Dames de l’UCC, modelé sur l’Union Catholique des Cultivateurs (UCC). Une majorité de cercles résistent à cette demande, dont celui de Saint-Aimé. Il faut attendre 1955 pour que des femmes décident de se réunir et d’adhérer au mouvement de l’UCF – qui deviendra en 1958 l’Union catholique des femmes rurales (UCFR), pour inclure les femmes qui ne sont pas des épouses de cultivateurs. La première présidente de l’UCF de Saint-Aimé est Alouisia Bibeau Desrosiers. L’Église suscitera en 1952 la création d’une autre association, les Cercles d’économie domestique, pour tenter d’entamer la clientèle urbanisée des Cercles de fermières. Au début des années 1960, les présidentes provinciales de ces trois associations féminines se rencontrent pour tenter de mettre en place une fusion de toutes ces associations. Rapidement, les Cercles de fermières se retirent du processus. Les deux autres mettront en place en 1966 l’Association féminine d’éducation et d’action sociale : l’Afeas. L’objectif plus général de l’Afeas est celui d’accomplir une action sociale en vue de faire la promotion de la femme et de l’amélioration de la société. L’Afeas est structurée en près de trois cents cellules locales, regroupées en douze régions toutes rattachées au siège social provincial de Montréal. Les Afeas locales, régionales et provinciale sont toutes administrées par un conseil élu. Les membres de l’Afeas utilisent les pétitions et les mémoires présentés en commission parlementaire comme véhicule de leurs positions sur des sujets d’actualités. L’Afeas Saint-Aimé est dissoute en juin 2001.

Afeas Saint-Pie
CH636 · Collectivité · 1945-2016

C’est en juillet 1945 que le Cercle de l’Union catholique des fermières (UCF) de Saint-Pie voit le jour. Il faut préciser que le Cercle de l’UCF de Saint-Pie est lié au Cercle de fermières de Saint-Pie – originellement fondé en février 1923 (Voir CH646 Cercle de fermières de Saint-Pie). En 1944, l’épiscopat publie un mandement incitant les Cercles de fermières à se dissoudre pour rejoindre plutôt Les Dames de l’UCC, modelé sur l’Union Catholique des Cultivateurs (UCC). Bien qu’une majorité de cercles résistent à cette demande, celui de Saint-Pie s’y plie, puisque durant l’été 1945 les femmes décident d’adhérer au mouvement de l’UCF – qui deviendra en 1958 l’Union catholique des femmes rurales (UCFR), pour inclure les femmes qui ne sont pas des épouses de cultivateurs. La première présidente de l’UCF de Saint-Pie est Agathe Tanguay Cordeau. L’Église suscitera en 1952 la création d’une autre association, les Cercles d’économie domestique, pour tenter d’entamer la clientèle urbanisée des Cercles de fermières. Au début des années 1960, les présidentes provinciales de ces trois associations féminines se rencontrent pour tenter de mettre en place une fusion de toutes ces associations. Rapidement, les Cercles de fermières se retirent du processus. Les deux autres mettront en place en 1966 l’Association féminine d’éducation et d’action sociale : l’Afeas. L’objectif plus général de l’Afeas est celui d’accomplir une action sociale en vue de faire la promotion de la femme et de l’amélioration de la société. L’Afeas est structurée en près de trois cents cellules locales, regroupées en douze régions toutes rattachées au siège social provincial de Montréal. Les Afeas locales, régionales et provinciale sont toutes administrées par un conseil élu. Les membres de l’Afeas utilisent les pétitions et les mémoires présentés en commission parlementaire comme véhicule de leurs positions sur des sujets d’actualités. L’Afeas Saint-Pie est dissoute le 14 juin 2016.

Maurice Lambert et Charlotte Labossière
CH635 · Famille · 1923-2012

Né le 6 octobre 1923 à Saint-David d’Yamaska, Maurice Lambert est le fils de Joseph Lambert, cultivateur, et de Parmelia Théroux. Né le 6 juillet 1928 à Saint-Hyacinthe, Charlotte Labossière est la fille de Raoul Labossière et d’Analine Lefebvre. Le couple formé de Maurice et Charlotte se marie à Saint-Hyacinthe le 13 octobre 1956. Ils auront deux enfants. Maurice Lambert décède le 18 avril 2009 à Sorel-Tracy à l’âge de 85 ans. Charlotte Labossière décède à Sorel-Tracy le 20 juin 2012 à l’âge de 83 ans.

Clément Rhéaume
CH632 · Personne · 1927-2015

Né à Saint-Georges de Beauce, le 6 août 1927 il est le fils d’Albéric Rhéaume et de Marie-Jeanne Lemay. Après des études primaires et secondaires à Saint-Georges de Beauce, au Collège Notre-Dame du Sacré-Cœur, à l’Académie Commerciale de Québec, il complète des cours de perfectionnement en administration, d’initiation à la pratique des affaires, de gestion des affaires et de relations humaines. À la fin de ses études secondaires, Clément Rhéaume travaille durant huit ans à l’hôtel de son père le Grand-Hôtel à Saint-Georges de Beauce. En 1955, il devient agent d’assurances pour la New York Life Insurance Co. ; en 1957, assistant-gérant pour Crédit Saint-Laurent à Saint-Georges-de-Beauce ; en 1963, gérant de Crédit Saint-Laurent Inc. à Mont-Joli et Rimouski ; en 1966, gérant pour Phénix Finance, succursale de Crédit Saint-Laurent à Saint-Hyacinthe. En 1968, monsieur Rhéaume est nommé secrétaire particulier du ministre de l’Éducation ; en 1970, il est nommé attaché d’administration au ministère de l’Agriculture pour la Région du Richelieu 06. Dans le domaine sportif, il fut directeur de l’Association du Hockey Mineur de Saint-Hyacinthe ; Président du Circuit provincial de Balle-lente ; Directeur-propriétaire du Club de hockey Les Citoyens ; Président de la Fédération de Balle lente du Québec ; Commissaire au Québec de l’Association Softball du Canada ; Coordonnateur du tournoi de Hockey Pee-Wee de Saint-Hyacinthe ; Coordonnateur lors du Championnat canadien de Fastball féminin. En 1962, Clément Rhéaume est candidat pour l’Union Nationale (convention). Il est conseiller à la ville de Douville de 1971 à 1975. M. Rhéaume s’implique également au sein d’organisations de la région. Par exemple, il est membre de la Chambre de Commerce de Saint-Hyacinthe, membre honoraire du 6e Bataillon Royal 22e Régiment, membre des Chevaliers de Colomb – Conseil 960 de Saint-Hyacinthe, membre du Club de Croquet La Providence, membre du Club Chasse et Pêche Maska, membre du Syndicat S.C.G.Q. du Gouvernement du Québec, organisateur du Super Tournoi de balle-lente – Invitation Saint-Hyacinthe. Clément Rhéaume a été maire de Saint-Hyacinthe de 1980 à 1992. Marié à Éliane Blais de Saint-Benoit de Beauce en 1951, il est père de quatre garçons. Il meurt le 24 décembre 2015 à l'âge de 88 ans.

abbé Hubert Jacques
CH628 · Personne · 1930-2018

Né à Saint-Hyacinthe le 6 mars 1930, il est le fils d’Elphège Jacques, menuisier, et de Berthe Légaré. Hubert Jacques commence ses études au Séminaire de Saint-Hyacinthe en 1943 et est ordonné prêtre le 26 mai 1956 par Mgr Arthur Douville à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe. L’abbé Jacques a servi l’Église en étant d’abord professeur au Séminaire de Saint-Hyacinthe puis au Cégep de Saint-Hyacinthe pendant plus de 22 ans. Entre temps, il complète en 1965 une licence en pédagogie à l’École normale secondaire rattachée à l’Université de Montréal, en 1977 un baccalauréat en théologie à l’Université de Sherbrooke, en 1978 une maîtrise des arts à l’Université McGill et en 1985 une licence en théologie à l’Université de Montréal. L’abbé Jacques a également apporté sa collaboration à la paroisse de La Présentation durant plusieurs années. S’aillant retiré au Séminaire de Saint-Hyacinthe, il décède le 9 septembre 2018 à l’âge de 88 ans.

Famille Raoul Lassonde
CH626 · Famille · 1901-2005

Né à Saint-Hyacinthe le 7 mai 1901, Raoul Lassonde est le fils de Philippe Lassonde ([1877]-1934) et de Régina Chenette (1875-1935). Raoul fait des études au Séminaire de Saint-Hyacinthe (1913-1914) et à l’École commerciale pratique Lalime Ltée. En 1922, il se marie avec Dora Dupont, qui décède en 1940. L’année suivante, il épouse en secondes noces Juliette Lafond dans la municipalité d’Acton Vale. Née le 28 janvier 1914 à Acton Vale, Juliette est la fille de Damien Lafond (1880-1946) et de Reine Jetté (1881-1962). Ensemble, Raoul et Juliette ont 4 enfants : Michel, Jean, Pierre et Louise. Industriel de métier, Raoul est notamment propriétaire à Saint-Hyacinthe de Tôle Gaufrée Idéale Enr. – une manufacture de coutellerie, de clous et de matériaux de couverture qui emploie durant les années 1940 près d’une cinquantaine de personnes. De son côté, Juliette est reconnue comme journaliste gastronomique, notamment au Clairon et au Courrier de Saint-Hyacinthe. Tout au long de sa vie, elle s’implique dans différentes organisations, comme le Cercle des femmes journalistes et la Presse gastronomique et hôtelière. Entre 1972 et 2002, Juliette rédige quatre livres de recettes. C’est le 3 juillet 1984 que Raoul décède à l’âge de 83 ans. Juliette nous quitte quant à elle le 31 juillet 2005 à l’âge de 91 ans.

abbé Gilles Archambeault
CH625 · Personne · 1927-2011

Né à Saint-Hyacinthe le 12 mars 1927, Gilles est le fils de Josaphat Archambeault, comptable, et de Rosaline Arrel. Il fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe et sa théologie au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe. Le 31 mai 1952, il est ordonné à l’église du Précieux-Sang de La Providence par Mgr Gérard Coderre, évêque coadjuteur de Saint-Jean. Il est ensuite auxiliaire au Séminaire de Saint-Hyacinthe (1952) et au Collège Mgr Prince de Granby (1953). L’année suivante, et jusqu’en 1956, il poursuit ses études à l’École normale secondaire et à la Faculté de lettres de l’Université de Montréal. C’est en 1960 qu’il obtient une licence en lettres et part pour le Brésil comme missionnaire pour une période de cinq ans. À son retour, il est successivement auxiliaire au Séminaire de Saint-Hyacinthe (1965), aumônier à la Commission scolaire régionale Meilleur de Granby (1967) et aumônier à l’Institut familial de Saint-Hyacinthe (1968). En 1970, il obtient le poste de directeur de l’Office diocésain des Missions. Entre temps il continu des études notamment en Écriture sainte à la Faculté de théologie de l’Université de Montréal. C’est durant cette période qu’il devient aumônier de réserve dans l’Armée canadienne au Collège militaire de Saint-Jean et Calgary. De 1977 à 1983, il est l’aumônier-adjoint à l’Hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe. Il est ensuite nommé curé à McMasterville (1983-1984) avant d’occuper le poste d’aumônier à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (1984-1992). De 1992 à 1997, il est le vice-supérieur du Séminaire de Saint-Hyacinthe, avant de se retiré à Saint-Denis-sur-Richelieu. Gilles Archambeault décède le 11 avril 2011 à Tracadie-Sheila au Nouveau-Brunswick. Il était âgé de 84 ans. Sa dépouille fut inhumée dans la crypte du Séminaire de Saint-Hyacinthe.

Elzéar Bachand et Sylvia Mercier
CH624 · Famille · 1873-[après le 21 mars 1958]

Elzéar Bachand est né le 12 janvier 1873 à Saint-Hyacinthe. Il est le fils de Léandre Bachand, cultivateur, et de Denise St-Pierre. Sylvia Mercier est née le 16 juillet [1892 au Massachusetts, É-U]. Elle est la fille d’Eusèbe Mercier, cultivateur, et de Lumina St-Pierre. Elzéar et Sylvia se sont mariés le 22 mai 1917 à Sainte-Madeleine. L’année suivante est marquée par la naissance de leur fille unique Irène. Il nous a été possible de remonter la lignée des Bachand jusqu’au grand-père paternel de Léandre (1829-1910). Ainsi, son père est Alexis (1800-1874) et son grand-père est Jean-Baptiste Bachand dit Vertefeuille ([1774]-1845). Elzéar et Sylvia ont vécus une partie de leur vie aux États-Unis. Ce dernier décède à Saint-Damase le 21 mars 1958, il avait 85 ans.

CH623 · Collectivité · 1942-

Les Cercles de fermières au Québec trouvent leur origine au tournant du XXe siècle, alors que plusieurs regroupements féminins s’organisent dans les milieux ruraux anglophones. « Ces regroupements visent un progrès technique et social en valorisant la ferme et l’environnement domestique par des formations sur la pratique du jardinage, de l’aviculture, de l’apiculture, de l’embellissement des demeures, sur le travail de la laine et du lin afin d’améliorer le sort des agriculteurs et de leurs familles » (Mathieu). C’est en 1915 que le pendant francophone est officiellement créé au Saguenay/Lac-Saint-Jean. Le véritable essor de l’organisation s’opère durant les années 1930 et 1940, période durant laquelle l’association passe de 5 000 à 50 000 membres. Cependant, après 1945, il y a une chute brutale des effectifs, causée notamment par la création de la rivale Union catholique des fermières (UCF) en 1944 – qui devient en 1966 l’AFÉAS. C’est donc durant cette période que la Fédération 09 – Montérégie des Cercles de fermières du Québec est fondée. Le tout se déroule le 22 mai 1942 à l’École ménagère régionale de Saint-Hyacinthe, située dans les locaux de la maison mère des Sœurs de Saint-Joseph, sous la présidence d’Oscar Bériau, chef de la section de l’Économie domestique du ministère de l’Agriculture du Québec. À sa fondation, la Fédération regroupe 28 cercles et son territoire couvre celui du district agronomique no 9 – l’équivalent des comtés de Bagot, Chambly, Richelieu, Saint-Hyacinthe et Verchères. Au moment de sa fusion en 2017, la Fédération regroupe un peu plus de 1 300 membres divisés en 22 cercles qui couvrent le territoire de la Montérégie-Est. Le 17 juin 2017, la nouvelle Fédération 17 – Montérégie Est se forme des suites de la fusion des Fédérations 09 et 10. Cette décision découle d’une volonté du conseil d’administration provincial des Cercles de fermières du Québec de réduire le nombre de fédérations de 25 à 20.

CH621 · Collectivité · 1905-1964

C’est le 8 octobre 1905 que le clergé de Saint-Hyacinthe s’engage dans le domaine des loisirs en établissant le patronage Saint-Vincent de Paul dans l’ancienne demeure seigneuriale de Rosalie Dessaulles et de Maurice Laframboise sur la rue Girouard Ouest. Cette œuvre de charité vise à éduquer la jeunesse par l’entremise d’un certain nombre d’activité récréatives comme le baseball, le hockey, la baignade, la gymnastique, la projection de film et autres jeux d’intérieur. En plus d’une salle pour le chant et la musique, le patronage abrite une bibliothèque, une salle de lecture, une chapelle, ainsi qu’une salle de représentation et de gymnastique. Dès leur arrivée, les Frères accueillent quelques orphelins. Jusqu’à la fermeture du patronage en 1964, les Frères de la Congrégation de Saint-Vincent de Paul vont former divers regroupement comme le Cercle Notre-Dame pour les jeunes hommes de 18 à 22 ans, l’Association Saint-Louis-de-Gonzage pour ceux de 14 à 17 ans et les Saint-Anges pour les garçons de 8 à 14 ans. Entre 1909 et 1938, les Religieux de Saint-Vincent de Paul, établis sur la rue Girouard Ouest à Saint-Hyacinthe, éditent la revue L’écho du patronage. De 1909 à mars 1926, la revue est imprimée par Le Courrier de Saint-Hyacinthe et, de mars 1926 à novembre 1938, elle est imprimée par le Patro de Saint-Hyacinthe. Cette revue est fondée dans le but d’atteindre les jeunes et, par eux, les familles ouvrières. La revue Patro, qui portera également les noms de Patro Jeunesse et Patro-Quinze-25, est la suite de L’écho du patronage et est née de la fusion de cette dernière avec la revue Le lien du patronage Jean-Le-Prévost de Montréal. Le Patro devient donc un bulletin d’information rédigé par des jeunes à l’intention de membres des patronages de Montréal, Québec et Saint-Hyacinthe. À travers les années, d’autres institutions viennent s’y joindre. La revue perd toutefois de sa popularité vers la fin des années 1960, notamment à cause des changements de valeurs qui opère dans la société québécoise de l’époque. Les années 1967 à 1975 sont marquées par une diminution importante des lecteurs qui mène ultimement à la disparition du périodique.

Club de raquetteurs
CH620 · Collectivité · [185-?]-[197-?]

L’origine de l’utilisation de la raquette en Amérique du Nord est liée à son aspect utilitaire – trappeurs, missionnaires et soldat. Au Canada, son utilisation à des fins récréatives remonte au milieu du XIXe siècle. Durant la seconde moitié de ce siècle, des regroupements de raquetteurs commencent à se former un peu partout au Québec, notamment dans la région de Montréal et de Saint-Hyacinthe. C’est en 1907 que l’Union canadienne des raquetteurs est créée. L’année suivante, plusieurs raquetteurs maskoutains se réunissent afin de former le Club l’Infatigable. Les décennies qui suivent sont marquée par l’expansion du sport de la raquette à l’Ouest du pays et même vers les États-Unis. L’année 1925 est marquée par les débuts de la compétition internationale avec le premier Congrès international des raquetteurs tenu à Lewiston dans le Maine. D’ailleurs, c’est suite à cet événement qu’est créée l’Union américaine des raquetteurs. À Saint-Hyacinthe, on retrouve des traces d’activités reliées aux regroupements de raquetteurs jusqu’à la fin des années 1960.

Lucien Larivée inc.
CH618 · Collectivité · 1932-1998

Lucien Larivée, né à Saint-Hyacinthe le 4 février 1905, et Léontine Bourgeois, né à Saint-Hyacinthe le 3 mai 1906, se sont mariés à Saint-Hyacinthe le 19 mai 1930. À son mariage, Lucien est facteur d’orgues. Les parents de Lucien sont Albert Larivée, serre-frein et cantonnier, et Florentine Choquette. Les parents de Léontine sont Adjutor Bourgeois, chef de police de la ville de Saint-Hyacinthe, et Léa Cordeau. La première trace que nous avons retrouvée des activités commerciales de Lucien Larivée, dans le domaine de la distribution de boisson, remonte au début des années 1930. Dans l’Annuaire-Guide de la ville et du comté de Saint-Hyacinthe de 1934, nous pouvons y lire les informations suivantes sur l’eau gazeuse La Charmeuse enr. : « Ruelle Godbout [aujourd’hui allée des Cheminots]. Établie en mai 1932 par MM. Ernest-O. Picard et Lucien Larivée. Nombre d’employés en temps d’activité, 4. Fabrication et embouteillage d’eau minérale et liqueurs douces ». Soulignons que Lucien Larivée et Ernest-Ovide Picard sont beaux-frères, puisque ce dernier s’est marié en secondes noces avec Alice Bourgeois, la sœur de Léontine. Dans l’exemplaire de l’annuaire de juillet 1936, il est possible de lire que Lucien Larivée est distributeur pour la Carling Breweries Ltd., la Brading Breweries Ltd., ainsi que la O’Keefe Brewing Co. Ltd. Il est à ce moment établi sur la rue William (aujourd’hui la rue Calixa-Lavallée). À la fin des années 1930, l’espace commence à manquer et Lucien déménage ses équipements dans le Bourg-Joli, sur l’avenue Laframboise près de l’Hôpital Saint-Charles. Il faut dire que durant cette même période, il commence à faire également la distribution des produits Pepsi Cola et, un peu plus tard, ceux de la Brasserie Dow. L’entreprise Lucien Larivée inc. obtient ses lettres patentes le 9 décembre 1953. Deux années plus tard, Lucien inaugure l’acquisition d’une machine qui est selon Le Courrier : « des plus modernes et compliquée à souhait, capable de laver, emplir, capsuler 1 600 bouteilles à l’heure d’eaux gazeuses, ou liqueurs douces ». De leur union, Lucien et Léontine auront trois filles, Odette, Francine et Suzanne, ainsi qu’un fils, Yvan. D’ailleurs, ce dernier s’est grandement impliqué dans l’entreprise familiale, notamment après le décès de Lucien le 24 février 1977. Pratique commune à l’époque, l’entreprise de distribution de boisson commandite un grand nombre d’événements sportifs dans la région et remet également une multitude de prix afin de souligner les efforts de certains athlètes. La fin des années 1970 est marquée par une grève des employés préposés à l’embouteillage et à la distribution des liqueurs douces (Pepsi) de l’entreprise Lucien Larivée inc. Ce conflit mène en partie à la fermeture de cette branche de l’entreprise. L’année 1989 est marquée quant à elle par la fusion des entreprises Molson et O’Keefe, qui construit l’année suivante un centre administratif régional dans le Parc industriel Olivier-Chalifoux. Cette réalité force Yavan Larivée, propriétaire de l’entreprise, à se retirer de l’industrie de la bière. En 1991, il converti les espaces de l’ancien entrepôt O’Keefe, situé sur la rue Blanchet, en un nouveau complexe commercial à vocation multifonctionnelle.

Serge Bousquet
CH616 · Personne · 1961-1982

Né à Saint-Pie le 24 mars 1938, Serge Bousquet est le fils d’Émilien Bousquet, propriétaire d’un verger, et de Ludivine Chagnon. Serge épouse Solange Adam le 1er septembre 1962. Le couple a trois enfants : Guylaine, Éric et Martine. Au début de sa carrière, Serge travail dans le domaine de la construction et a notamment participer aux efforts pour les travaux de construction de Place Ville-Marie à Montréal. Il réoriente sa carrière quelques années plus tard, alors qu’il fonde avec ses frères Claude et Gaétan Les Entreprise Neptune. Les trois frères offraient des services de travaux sous-marins et ont par exemple travaillés sur le chantier du Pont Pierre-Laporte vers la fin des années 1960. Avec le temps, Serge se spécialise dans le domaine de la soudure sous-marine et parcours à son compte de nombreux chantiers à travers le pays, dont celui du pont située au haut de la chute Montmorency ou encore celui du démantèlement de piliers d’un pont à Ottawa.

Léo Martel
CH615 · Personne · 1901-1980

Léo Martel est né à Saint-Pie le 6 mars 1901. Ses parents sont Zéphirin Martel, cultivateur, et Victoria Laflamme. Il est le frère de l’abbé Joseph Martel, de Mgr Eucher Martel – curé fondateur de la paroisse Précieux-Sang (La Providence) –, des Sœurs Roseline et Victoire, ainsi que de Berthe Martel. Léo Martel a travaillé dans le domaine de l’assurance durant sa carrière et a notamment été gérant de la Compagnie d’assurance sur la vie La Sauvegarde pour la région de Saint-Hyacinthe. Durant les années 1940, il est élu au sein de la direction de la compagnie Orgues O. Jacques Limitée de La Providence. Il se marie avec Agnès Grignon le 2 juin 1931. Ils auront plusieurs enfants, dont Mgr André Martel. Léo Martel décède le 12 novembre 1980 à l’âge de 79 ans.

Gilles Chartier
CH614 · Personne · 1923-1983

Gilles Chartier est né à St-Hyacinthe le 14 janvier 1923. Son père, Ernest-Joseph Chartier (1892-1954), a notamment été commerçant de bois et de charbon à Saint-Hyacinthe, propriétaire et président du Courrier de Saint-Hyacinthe, ainsi que député de l’Union nationale dans St-Hyacinthe de 1944 jusqu’à son décès le 22 décembre 1954. Sa mère est Marie-Anne Duhamel. Gilles a cinq sœurs (Suzanne, Monique, Fabienne, Jacqueline et Lyse) et trois frères (André, Vincent et Denis). Gilles a fait ses études classiques au Séminaire de St-Hyacinthe, ainsi qu’au Collège Jean-de-Brébeuf de Montréal. Dès 1945, Gilles entre au bureau de son père afin de s’initier aux affaires familiales. À la suite du décès de ce dernier en 1954, Gilles assume les rôles laissés vacants au Courrier de Saint-Hyacinthe et dans le commerce de vente d’huile et de charbon. Au cours de sa vie, Gilles occupe divers postes au sein d’organismes maskoutains, comme celui de président de Radio St-Hyacinthe Ltée, président de Télé-Câble St-Hyacinthe, trésorier de la Chambre des Commerces de St-Hyacinthe et président du Club Richelieu de St-Hyacinthe. En 1960, il tente de suivre les traces de son père et se présente comme candidat de l’Union nationale dans le Comté de St-Hyacinthe aux élections provinciales du 22 juin. Il perd toutefois face au candidat Libéral René Saint-Pierre. De son union avec Henriette Lemaire, Gilles a une fille prénommée Louise. Il décède des suites d’une longue maladie à l’hôpital Notre-Dame de Montréal le 30 juin 1983.

abbé Denis Messier
CH611 · Personne · 1930-2016

Denis Messier est né le 9 juillet 1930 à Saint-Hyacinthe. Il est le cadet de cinq frères et d’une sœur, tous enfants d’Hormidas Messier et de Marie-Rose Millette : Orédor, son frère ainé et parrain, Rachel, également sa marraine, André, frère de Sainte-Croix, Jean et Marcellin. Denis Messier fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1944 à 1952. Il complète ensuite ses études théologiques au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1952 à 1956. C’est le 26 mai 1956 qu’il est ordonné prêtre à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe par Mgr Arthur Douville. Il débute son ministère comme vicaire à la Paroisse Saint-Noël-Chabanel à Iberville de 1956 à 1963 où il fonde la Garde paroissiale en 1957. De mars à juillet 1958, il remplace le vicaire de la Paroisse de Mont-Saint-Hilaire. Entre 1964 et 1969, nous le retrouvons comme vicaire à la Paroisse Saint-Bernardin de Waterloo, puis, entre 1969 et 1975, à la Paroisse Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe. En juillet 1975, il est nommé vicaire à la Paroisse Notre-Dame-du-Très-Saint-Sacrement de Saint-Hyacinthe. En juillet 1980, il est nommé curé à la Paroisse Saint-Ephrem d'Upton, fonction qu’il occupe jusqu’en août 1990. Après avoir occupé la cure de Saint-Pie, du 1er août 1990 au 8 novembre 1991, nous le retrouvons à Montréal pour une période de repos. Le 27 juin 1992, Mgr Louis de Gonzague Langevin le désigne à la cure de la Paroisse Saint-Joseph-de-Sorel, poste qu’il occupe jusqu’en 1997. La même année et jusqu’en 1999, il occupe la fonction de vicaire aux paroisses Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie et Saint-Eugène de Granby. En août 1999, il se retire au Séminaire de Saint-Hyacinthe où il décède le 16 mai 2016.

abbé Jean Corbeil
CH610 · Personne · 1935-

Originaire de Sainte-Rosalie, Jean Corbeil est né le 11 septembre 1935. Il est le fils d’Émile Corbeil et de Jeannette Guertin. De la cohorte des finissants du cours classique de 1949-1957 au Séminaire de Saint-Hyacinthe, Jean Corbeil entreprend ensuite des études au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe jusqu’en 1961. C’est le 27 mai de cette même année que Mgr Arthur Douville l’ordonné prêtre à la cathédrale de Saint-Hyacinthe. Durant les années qui suivent, Jean Corbeil s’inscrit à la Faculté des sciences de l’éducation de l’Université de Montréal, tout en étant auxiliaire au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Le 4 juillet 1979, Jean Corbeil est nommé curé de Saint-Hugues où il assumera la tâche de « curé bâtisseur ». Effectivement, un incendie a détruit complètement l’église de cette paroisse le 6 avril précédent. La bénédiction de la pierre angulaire de la nouvelle église se fait exactement une année après la tragédie. Jusqu’en 1987, Jean Corbeil occupe le poste de curé de la paroisse de Saint-Hugues, en plus de celui d’assistant procureur diocésain. À partir de 1987, et jusqu’à l’an 2000, Corbeil devient économe diocésain. Il entame le nouveau millénaire à la cure de la paroisse Précieux-Sang de Notre-Seigneur-Jésus-Christ dans le secteur de La Providence à Saint-Hyacinthe, fonction qu’il remplit jusqu’en 2010. De 2010 à 2015, Jean Corbeil est supérieur du Séminaire de Saint-Hyacinthe. C’est notamment durant son mandat que l’administration du Collège Antoine-Girouard (CAG) cesse ses activités, soit le 30 juin 2013. En septembre 2015, ce sont les élèves de l’école secondaire Casavant qui s’installent dans les anciens locaux du CAG. Il faut préciser cependant que Jean Corbeil n’occupe plus le poste de supérieur du Séminaire à ce moment, puisqu’il a été nouvellement attribué à l’abbé Gilles Mathieu.

Georgette Corbeil
CH609 · Personne · 1924-2020

Georgette Corbeil est née le 5 septembre 1924 dans la paroisse de Notre-Dame-du-Rosaire de Saint-Hyacinthe. Sa mère, Léa Dupré, est née 17 septembre 1897, également dans la paroisse de Notre-Dame-du-Rosaire. Elle décède à Saint-Hyacinthe le 2 août 1985. Son père, Eugène Corbeil, est né le 10 mai 1893 à Sainte-Antoine-sur-Richelieu. Il marie en premières noces Émilia Renière de Saint-Denis-sur-Richelieu. Il marie en secondes noces Léa Dupré le 6 juin 1921 dans la paroisse Notre-Dame-du-Rosaire. Il décède à Saint-Hyacinthe le 23 mars 1950. Georgette travaille à la Penman’s de 1942 jusqu’à la fermeture de l’usine en 1983. Au début de sa vingtaine, Georgette entame une relation avec son ami de cœur Antonacien Martel. Cette relation durera jusqu’en 2016, année du décès de ce dernier. Il avait alors 96 ans. Au moment de sa retraire, Georgette passe la majeure partie de ses étés et de ses fins de semaine d’hiver en compagnie d’Antonacien à Saint-Césaire. Ce dernier est né à Saint-Césaire le 22 mai 1920. Il est le fils unique d’Arsène Martel et de Sonia McDuff. Antonacien exerce divers emplois tout au long de sa vie : aide-fermier ; employé à la manufacture de tabac de Saint-Césaire ; bûcheron ; employé à la Machinerie Idéale de Saint-Césaire ; entrepreneur comme peintre et tapissier. Outre le travail, il aime beaucoup voyager à travers la province en auto ou avec des groupes organisés.

Maurice Pelletier
CH608 · Personne · 1934-

Maurice Pelletier naît le 12 juin 1934 à Saint-Hugues. Son grand-père, Louis Pelletier (1887-1977), et son père, Albert Pelletier (1909-1983), se succèdent au poste de chef-pompier du village, respectivement de 1927 à 1969 et de1969 à 1976. Outre cette fonction, Louis est forgeron et Albert pratique le métier de mécanicien pendant plus de 50 ans. Albert occupe également plusieurs autres fonctions au sein de la communauté saint-huguoise, comme celle de commissaire d’école, celle de conseiller municipale et, entre 1961 et 1967, celle de maire du village de Saint-Hugues. La mère de Maurice, Cécile Lemieux (1908-2000), s’implique quant à elle dans quelques organismes de la paroisse : Femmes chrétiennes, laïcat franciscain et club de l’Age d’or. Les parents de Maurice, se marient le 12 octobre 1932 à Saint-Hugues. Maurice est l’aîné de ses trois sœurs et de son frère. Il se marie avec Hélène Raymond le 4 octobre 1958 à l’église paroissiale de Saint-Hugues. Depuis leur union jusqu’en 1990, le couple œuvre dans le domaine de la réfrigération. D’ailleurs, Maurice et Hélène sont les cofondateurs de « Réfrigération Maurice Pelletier inc. ». Le couple donne naissance à quatre enfants : Nicole, Josée (décédé à la naissance), Martin (décédé le jour de son 20e anniversaire le 7 octobre 1984) et Louis.

Bernard Ducharme
CH606 · Personne · 1898-1959

Né à Saint-Hyacinthe le 19 juin 1898, Bernard Ducharme s’est enrôlé dans les Forces armées canadiennes lors de la Première Guerre mondiale en mai 1918. De 1920 à 1932, il sert dans les Forces de réserve au régiment de Saint-Hyacinthe. M. Ducharme est gardien du régiment de l’Arsenal de Saint-Hyacinthe sur la rue Laframboise jusqu’à son enrôlement en 1940. Alors qu’il était Major dans les Forces de Réserve, il revint au grade de lieutenant, puis de capitaine lors de son enrôlement comme gardien dans le V.G.C. en août 1940, ce qu’il fit jusqu’au 19 janvier 1944. Il revint ensuite à son statut de Réserviste pour des raisons médicales : une angine de poitrine à l’âge de 45 ans. À ce moment, le lieutenant J. M. Mathieu recommande, d’abord, de rayer M. Ducharme des Forces Armées Canadiennes (actives) et, ensuite, de le retourner au Statut de Réserviste. Une fois rétablie, Ducharme désire reprendre ses occupations civiles précédentes, soit charpentier, gardien ou administrateur. Sur le plan personnel, Bernard Ducharme épouse Lydia Chagnon avec qui il a deux filles, Madeleine et Denise, et deux fils, Berthol Ducharme, professeur à l’Institut des Textiles à Saint-Hyacinthe, et Bertrand. Le 19 août 1959, Bernard Ducharme décède à l’âge de 61 ans des suites d’une courte maladie.

Rodolphe Fagnan
CH604 · Personne · 1921-2015

Né en 1921 et décédé le 21 juin 2015, Rodolphe Fagnan, époux de Rita Lévesque, est le père de Lucie, Louise et Claude. Le 18 mai 1944, Rodolphe Fagnan entre dans la Garde d’Honneur de Saint-Hyacinthe. Il est l’un des membres fondateurs de la Garde Paroissiale Christ-Roi (GPCR), fondé le 16 décembre 1948. Au fil des ans, il gravie les différents échelons de la Garde, passant de Lieutenant de compagnie à Commandant de l’Union des Gardes Paroissiales de Saint-Hyacinthe. À ce moment, la GPCR a pour devoir de conserver les biens de l’Église, de garantir le bon ordre lors des cérémonies et célébrations religieuses, de participer aux différentes processions et parades d’Église et y maintenir un service d’ordre. Le premier janvier 2001, la Garde Paroissiale Christ-Roi, dont fait partie M. Fagnan encore à cette époque, se retire de la Fédération des Gardes Paroissiales, ainsi que de l’Union de Saint-Hyacinthe, à cause du manque d’effectif. Ils sont à ce moment cinq membres. Entre 1948 et 1998, 289 membres ont défilé dans les rangs de la GPCR.

Joseph Giard
CH602 · Personne · 1873-1953

Joseph Giard est né le 23 février 1873, à Saint-Damase, dans le comté de Saint-Hyacinthe, de l’union de Flavien Giard et d’Adéline Simard. Le 25 février 1895, il épouse Adélina Dion à Sainte-Marie-Madeleine, dans le comté de Saint-Hyacinthe. Il étudie le dessin architectural en 1906 et 1907 à l’École de Saint-Hyacinthe du Conseil des arts et manufactures de la province de Québec. Lors de sa première année d’étude, c’est le Frère Raoul qui lui enseigne. En deuxième année, son professeur est monsieur J. H. Blanchard. Au début des années 1920, il entre au service de Napoléon Giard et Fils, une menuiserie située à Rougemont, spécialisé dans les ameublements d’église et ayant acquis sa renommée pour la fabrication des fameuses tables à extension Giard. Joseph Giard décède le 6 janvier 1953, à Rougemont.

photographe Frédéric Jarret
CH601 · Personne · 1852-1903

Frédéric Jarret est né à Saint-Charles-sur-Richelieu, le 26 septembre 1852, de l’union de Séraphin Jarret et Emerende Durocher. Il fait des études à Saint-Charles-sur-Richelieu, où ses parents se sont installés. Ils y demeurent un certain temps pour ensuite passer quelques années aux États-Unis et revenir à Saint-Hyacinthe. Tenté par une carrière artistique, Frédéric Jarret ouvre un studio de photographie en 1873. La même année, il épouse, à Beloeil, Emma Blanchet. Le couple aura huit enfants nés au cours de la période 1877 – 1892. Frédéric Jarret décède le 1er avril 1903. Son fils, Joseph-Ange Jarret prit la relève. Ce dernier avait épousé Albina Daigle, à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe, le 27 octobre 1903. Il aurait travaillé à Saint-Hyacinthe durant la première décennie du XXe siècle. Dans une publicité du photographe Jarret tirée de l'Annuaire de Saint-Hyacinthe de 1887-1888, il est mentionné : « Photographies de toute grandeur, de toute position séparément ou par groupe. Le fini des ouvrages de M. Jarret ne laisse rien à désirer et ne saurait être surpassé. »

Aline Girard
CH598 · Personne · 1931-2015

Aline Girard est née le 7 décembre 1931 à Sainte-Rosalie. Elle entre en communauté chez les Sœurs de la Présentation-de-Marie en 1952. Au cours de sa carrière, elle enseigne au niveau primaire et, de 1960 à 1969, elle se spécialise dans l’enseignement de l’anglais. En 1969, elle quitte le Canada pour le Japon et revient au pays en 1974. Entre 1980 et 1992, elle travaille à la comptabilité pour le Collège St-Maurice, à Saint-Hyacinthe, et enseigne à l’école privée de la communauté à Marieville. Retraitée en 1992, elle quitte la communauté des Sœurs de la Présentation-de-Marie l’année suivante. Par la suite, et surtout à partir de 1998, elle se consacre intensivement à la généalogie et publie le livre « Pierre Girard et Françoise Gratiot et leurs descendants » à compte d’auteur en 2007. Elle décède le 26 mars 2015, à l’Hôtel-Dieu, de Saint-Hyacinthe.

Marie-Hélène Naud
CH597 · Personne · [1989?]-

« Marie-Hélène Naud possède une maîtrise en histoire de l’art de l’Université de Montréal et une attestation de 2e cycle en pédagogie de l’enseignement supérieur de l’UQAM. En 2014, son mémoire de maîtrise est publié aux Éditions GID sous le titre Ozias Leduc et la décoration intérieure de l’église Saint-Romuald de Farnham (1905-1912). Après avoir travaillé trois ans à la galerie Artêria, elle fait un stage au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire en tant que conférencière- conservatrice, stage pendant lequel elle organise un colloque en collaboration avec Isabelle Pichet, la commissaire de l’exposition Ozias Leduc – Aux sources de l’œuvre. Puis, elle participe à un projet pour la mise en valeur des œuvres de la collection de la Ville de Bromont. Elle est ensuite guide-animatrice à la Maison Saint-Gabriel, Musée et site historique. Depuis novembre 2015, elle occupe le poste d’assistante à la galerie et aux expositions à la Guilde canadienne des métiers d’art ».

Ernest Millette
CH596 · Personne · 1911-1991

Ernest Millette est né le 12 juillet 1911. À Montréal, le 16 février 1933, il épouse Lucianne Morache, née le 23 mars 1912. Les deux conjoints sont les parents d’une famille de onze enfants. Ernest Millette passe de nombreuses années à l’emploi de la Goodyear sur la rue Delorme à Saint-Hyacinthe. Au cours de sa jeunesse, il fait partie des Zouaves de Saint-Hyacinthe. Après avoir emménagé sur la rue Turcot, dans le quartier Saint-Sacrement, il fait chante au sein de la chorale paroissiale et est crieur au bingo organisé par la paroisse.
Lucianne Morache décède le 17 septembre 1991. Six ans plus tard, le 11 juillet 1997, c’est au tour d’Ernest de quitter pour un monde meilleur.

Ambroise Guilbault
CH594 · Personne · 1903-1984

Ambroise Guilbault est né le 22 octobre 1903 à Stukeley-Sud au Québec. Le 2 septembre 1924, il épouse Antoinette Gagnon à Saint-Hyacinthe. Au cours de sa vie, il occupe différents métiers comme camionneur, restaurateur et ouvrier à l’usine de la Canadian U.S. Knitting. Il décède le 10 février 1984 à Saint-Hyacinthe.

CH593 · Collectivité · 1970-[199-?]

L’histoire syndicale des travailleurs de l’abattoir St-Jean, une usine de transformation de la viande située sur la rue St-Pierre, dans le quartier La Providence, à Saint-Hyacinthe, aurait débutée au début de l’année 1970. Au terme d’une lutte de plusieurs mois, les travailleurs de l’Abattoir St-Jean seront intégrés au local 725 du syndicat des Travailleurs Canadiens de l’Alimentation et autres Industries. En 1979, ce syndicat fusionnera avec l’Union des employés de commerces et les syndiqués maskoutains seront regroupés sous l’égide des Travailleurs Unis de l’Alimentation et du Commerce (T.U.A.C.), une organisation internationale. Au cours de la période 1970-1986, époque qui correspond à l’affiliation avec les T.U.A.C., les travailleurs de l’usine de La Providence connaîtront plusieurs conflits, notamment en 1970, 1980 et 1983-1984. Au début des années 1980, une lutte interne mènera à la fusion du local 723 au local 625. Certains membres du syndicat seront très impliqués dans la vie syndicale et publieront un journal qui s’adresse d’abord aux travailleurs de l’Abattoir St-Jean et à ceux de l’usine H. St-Jean, située sur la rue St-Jacques à Saint-Hyacinthe. Publié d’abord sous le nom Journal des compagnies Saint-Jean, en 1979, la publication sera nommée Unité ouvrière en 1981. À la suite de différents problèmes internes relevés au sein des T.U.A.C., et à l’instar de plusieurs groupes de travailleurs du milieu de la transformation de la viande, les travailleurs de l’Abattoir St-Jean décident de rejoindre les rangs de la Confédération des Syndicats Nationaux (CSN) en juin 1986. Ce passage à la CSN permettra de développer le Secteur des viandes rouges au sein de la Fédération de Commerce, une organisation syndicale affiliée à la CSN. Vers la fin des années 1980, l’industrie de la transformation de la viande subira plusieurs changements avec des regroupements, des ventes et des acquisitions d’usines qui mèneront à la création du Groupe Olymel en 1991. Au cours de la période 1986-1992, les travailleurs de l’Abattoir St-Jean connaîtront d’autres conflits de travail qui ultimement mèneront à la fermeture complète de l’usine de La Providence en 1992. L’exécutif du Syndicat des Travailleurs et Travailleuses de l’Abattoir St-Jean poursuivra la lutte pendant quelques années. Au final, la majorité des travailleurs de l’Abattoir St-Jean seront relocalisés à l’usine Olympia de St-Simon. L’usine sera démolie au cours de l’année 2004.

abbé Léon Racine
CH590 · Personne · 1923-1989

« Léon Racine naquit à Frelighsburg le 15 octobre 1923 de Paul, alors fromager, et d'Angélina Guillemain». Il fit son cours classique au Séminaire de Saint-Hyacinthe, de 1938 à 1946, puis « ses études théologiques à Saint-Hyacinthe pour ensuite les terminer à Québec. Il fut ordonné à Saint-Hyacinthe par Mgr Douville le 3 juin 1950. Après trois années comme vicaire à Saint-Aimé, il occupa un poste à Acton Vale en 1953. Il devient aumônier-adjoint à l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, en 1962. Il occupa la desserte d'Otterburn Park de 1970 à 1983. L'abbé Racine démissionna le 12 juillet pour occuper une autre cure à Saint-Dominique puis mourut le 26 décembre 1989 à l'Hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe », alors qu’il était encore en fonction.

abbé Jean Deslandes
CH588 · Personne · 1927-2014

Jean Deslandes est né à Saint-Hyacinthe le 27 mars 1927, fils d’Arsène Deslandes et Robertine Poitras. Après ses études collégiales au Séminaire de Saint-Hyacinthe (1941-1948) et sa théologie au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe (1948-1952), il est ordonné prêtre à Granby par Mgr Marc Lacroix en 1952. Auxiliaire au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1952 à 1953, il est nommé vicaire à Saint-Joseph de Granby en 1953. De 1955 à 1957, il étudie à l’Université Angelicum de Rome, où il décroche un doctorat en théologie. Durant son séjour, il assiste à une rencontre officielle avec le pape Pie XII, où ce dernier lui remet une de ses calottes personnelles. À son retour au Québec, il enseigne la philosophie au Séminaire de Saint-Hyacinthe jusqu’en 1961, puis la dogmatique au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1961 à 1966. Nommé aumônier à la maison-mère des sœurs Saint-Joseph, il souhaite devenir missionnaire francophone dès 1968. C’est en 1970 qu’il quitte le Québec, en même temps que sa sœur Fernande (religieuse chez les sœurs Saint-Joseph), car il est nommé à Ziguinchor au Sénégal. Il sera professeur au Petit Séminaire et au Grand Séminaire, mais également supérieur du Petit Séminaire Saint-Louis de Ziguinchor, où il a l’insigne honneur de recevoir le pape Jean-Paul II en 1992. Il revient au Québec en 2002 et prend une retraite bien méritée au Séminaire de Saint-Hyacinthe, où il décède le 13 décembre 2014.

Dr Lucien Péloquin
CH587 · Personne · 1904-1982

Lucien Péloquin est né le 4 juin 1904 à Sainte-Victoire, comté de Richelieu. Fils de Napoléon Péloquin, cultivateur, et de Maire-Louise Dufault, il épouse à Saint-Aimé, le 20 août 1935, Rose Claire Blanchet, née le 12 mai 1912, fille de Joseph Blanchet, de Saint-Jean-Port-Joli, né le 28 juillet 1884 et décédé à Mansonville le 2 juillet 1954, et de Marie-Anna Fortin, née le 15 avril 1892 à Sainte-Perpétue-de-l’Islet et décédé à Mansonville le 23 août 1954. Après ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe, de 1917 à 1925, Lucien Péloquin est diplômé en médecine de l'Université Laval de Québec en 1930. Il exerce la médecine à Saint-Hyacinthe, notamment à sa résidence du 780, avenue de l'Hôtel de Ville, de 1956 à 1977. Il décède à Saint-Hyacinthe le 2 février 1982 à l'âge de 77 ans.

Dr Albéric Marin
CH586 · Personne · 1893-1960

Albéric Marin, né le 12 mars 1893 à Saint-Pie, est le fils aîné de Régis Marin et Emma Célina Boulay. Son père est le frère des juges Émile et Gustave Marin. La famille déménage à Montréal en 1896, où Régis Marin fera carrière comme conducteur de tramway. Albéric Marin étudie respectivement au Collège de Montréal de 1905 à 1908, au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1908 à 1910 et au Collège Sainte-Marie de Montréal de 1910 à 1911. Durant ses études en médecine, toujours à Montréal, il choisit d’effectuer un stage au sein des Forces expéditionnaires canadiennes d’outre-mer, dans le Corps médical de l’Armée canadienne (CAMC), en pleine Grande Guerre. Il se rend à Devonport en Angleterre en mai 1915, effectue son entraînement au 4e Hôpital stationnaire canadien à Shorncliffe, puis à Saint-Cloud en France. Démobilisé en mars 1916, il revient au Canada pour terminer ses études et recevoir son brevet de médecin en septembre 1916. Il retourne en Europe à la fin 1916, où il s’illustrera comme médecin de tranchée, mais également à titre de héros puisqu’il affrontera les tirs ennemis à Amiens et à Chérisy, faisant fi de son exemption de médecin pour aider ses compatriotes sur le champ de bataille. Marin est un des rares officiers militaires à recevoir les médailles de Guerre 1914-1918, de la Victoire 1914-1918 et la Croix de la Légion d’honneur de France en 1927. À son retour à Montréal, il y pratique la médecine durant quelques années, puis entre au service de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal en 1923. Deux ans plus tard, il se spécialise en dermatologie et syphiligraphie à Paris. À son retour, il met sur pied un Service de dermatologie et syphiligraphie ultra-moderne à l’hôpital Notre-Dame, en collaboration avec le docteur Gustave Archambault, et en assumera la direction de 1931 à 1958. Pendant toutes ces années, il sera également professeur titulaire à l’Université de Montréal et écrira de nombreux articles scientifiques. Du côté familial, il épouse Laure-Germaine Roy de Saint-Pie, fille de Barthélémy Roy et Élisa Cheval, qui n’aura qu’une fillette, Régine, née en 1921, puisqu’elle décède d’une méningite en 1922, à l’âge de 28 ans. Albéric se remarie en 1923 avec Marcelle Louise Délia Langlois, à l’église Saint-Jacques de Montréal, fille du journaliste et politicien Godfroy Langlois et de Marie-Louise Harbour. Ils auront un fils, Godfroy, qui deviendra avocat à Montréal. Albéric Marin décède subitement d’un arrêt cardiaque le 17 décembre 1960. Il aura droit à des funérailles militaires à la Basilique Notre-Dame, puis sa dépouille est transportée à Saint-Pie, où le Royal 22e Régiment lui offre une émouvante cérémonie du dernier repos.

Les Gaulois de Saint-Hyacinthe
CH585 · Collectivité · 1997-

L’organisation Les Gaulois de Saint-Hyacinthe est légalement constituée le 1er avril 1997 et le premier président provisoire est M. Roger Gauvin, directeur du Collège Antoine-Girouard de Saint-Hyacinthe. Le nom officiel, selon les lettres patentes, est Les Gaulois de Saint-Hyacinthe. Cependant, le nom que nous retrouvons dans la Ligue de développement du hockey midget AAA du Québec est Les Gaulois du Collège Antoine-Girouard. Ce club est le douzième club à se joindre à la Ligue hockey midget AAA à la saison 1997-1998. Le nom Les Gaulois de Saint-Hyacinthe est inspiré de l’équipe Les Gaulois de Saint-Hyacinthe ayant joué dans une ligue senior durant les années 1960-1970. Ce nom a été décidé suite à un sondage fait auprès des étudiants du Collège Antoine-Girouard. L’équipe des Gaulois a été mise sur pied à la suite de l’introduction du programme Sport-Études en 1994 au Collège Antoine-Girouard. Le club des Gaulois de Saint-Hyacinthe est une organisation sans but lucratif qui a pour objectif d’offrir aux jeunes hockeyeurs du club de hockey midget AAA du Collège Antoine-Girouard un environnement qui favorise leur développement éducatif et sportif, tout en leur offrant un aide financière si besoin. L’organisation des Gaulois de Saint-Hyacinthe assurait donc un soutien aux joueurs et leur permettaient d’être dans un cadre scolaire strict tout en poursuivant des objectifs sportifs de haut calibre. En 2013, le Collège Antoine-Girouard ferme ses portes tout en mettant fin au programme de Sport-Étude dans celui-ci. Par la suite, l’équipe des Gaulois de Saint-Hyacinthe est déménagée dans l’école publique secondaire Fadette de Saint-Hyacinthe et prend le nom Les Gaulois Antoine-Girouard. Ce nom reste jusqu’en 2015, ensuite nous les retrouvons sous le nom Les Gaulois de Saint-Hyacinthe dans la Ligue midget AAA.

abbé Aimé Roy
CH581 · Personne · 1892-1953

Eugène-Donat-Aimé Roy est né à Saint-Paul d’Abbotsford le 31 juillet 1892, fils du cultivateur Michel Roy et de Malvina Bienvenue dit Fontaine. Il effectue tout son cours classique au Séminaire de Saint-Hyacinthe et sa théologie au Grand Séminaire de Montréal. Ordonné prêtre par Mgr Alexis-Xiste Bernard le 26 juillet 1920, à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe, il retourne au Séminaire de Saint-Hyacinthe pour y enseigner de 1920 à 1922. Par la suite, il sera vicaire à Farnham (1922-1924), desservant à Roxton Pond (1924), vicaire à Saint-Aimé (1924-1925) puis à la paroisse Notre-Dame de Granby (1925-1932). Il retourne à Saint-Hyacinthe, où il est aumônier du Collège du Sacré-Cœur (1932-1936), puis sera nommé curé à Saint-Joachim de Shefford (1936-1943), en repos durant un an à Saint-Pie, pour finir sa carrière à West Shefford (1944-1950). Il se retire ensuite à Saint-Pie, où il décède le 13 novembre 1957 et sera inhumé à Saint-Paul d’Abbotsford.

Émilien Pelletier
CH580 · Personne · 1945-

Émilien Pelletier est né à Rivière-Bleue (Bas-Saint-Laurent), le 13 septembre 1945, fils de François Pelletier, mécanicien et agriculteur, et de Lucienne Potvin. Fréquenta l’école de sa paroisse natale de 1952 à 1960. Étudia au Collège Notre-Dame-des-Champs de Sully en sciences-lettres de 1960 à 1963, puis en électricité à l’institut de technologie de Rimouski de 1963 à 1966. Étudia dans des domaines reliés à l’électricité et l’électronique à l’Université de Montréal de 1968 à 1974 ainsi qu’en électrotechnique au Collège Édouard-Montpetit en 1980-1981. Fut dessinateur, technicien et chef de section en automatisme à Hydro-Québec de 1966 à 1997. Bénévole dans plusieurs organismes de sports et de loisirs à Saint-Hyacinthe de 1977 à 2008. Membre du comité fondateur et du premier conseil d’administration de Centre local de services communautaires des Maskoutains à Saint-Hyacinthe de 1984 à 1986. Membre du Club Optimiste Douville depuis 1986, en fut président en 1994-1995, puis lieutenant-gouverneur en 2000-2001. Membre de la Société Saint-Jean-Baptiste de Richelieu-Yamaska de 1991 à 1995, puis secrétaire de 1995 à 2009. Membre des Chevaliers de Colomb, conseil 960, depuis1992. Représentant socio-économique à l’Office municipal d’habitation à Saint-Hyacinthe de 1997 à 2001. Membre du conseil d’administration de la Caisse populaire La Porte des Anciens Maires, à Saint-Hyacinthe, de 1998 à 2000. Membre de la Société Saint-Jean-Baptiste Rosalie-Papineau depuis 2004. Membre du Mouvement souveraineté-association en 1967 et en 1968. Militant au sein du Parti québécois depuis 1970. Conseiller municipal à Saint-Hyacinthe de 2000 à 2008. Élu député du parti québécois dans Saint-Hyacinthe en 2008. Réélu en 2012. Vice-président de la Commission des relations avec les citoyens du 7 novembre 2012 au 5 mars 2014. Défait lors de l’élection du 7 avril 2014.

Me Joseph Morin
CH579 · Personne · 1854-1930

Joseph Morin est né à Saint-Hyacinthe le 24 février 1854, fils de Pierre Morin et Tharsille Vasseur dit Bélisle. Il étudie au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1866 à 1874. Se perfectionnant en droit, il pratique sa cléricature au bureau du notaire Michel-Esdras Bernier de Saint-Hyacinthe, qui l’apprécie tellement qu’ils deviennent associés lorsque Morin est admis à la pratique notariale en 1878 et ce, pour les 22 années qui suivent. Le 26 septembre 1882, il épouse Marie-Louise Bourgoin, fille de Louis Bourgoin et Mélina Dubuc, de la paroisse Notre-Dame de Montréal. Ils auront quatre garçons, dont trois se rendront à l’âge adulte : René (1883-1955), Gaston (1884-1918), Louis-Georges (1889-1890) et Henri (1892-1969). René et Henri deviennent notaires et s’associent avec leur père, tandis que Gaston sera médecin. En parallèle, Joseph Morin devient échevin de Saint-Hyacinthe en 1881, 1882 et de 1891 à 1901, s’occupe de la Société d’agriculture du comté de Saint-Hyacinthe et de la Corporation municipale. On le retrouve directeur de la Société d’industrie laitière pendant huit ans, de la Banque de Saint-Hyacinthe de 1893 à 1908, et président du Conseil d’agriculture de la province de Québec de 1906 à 1908. En plus, il est élu député sous la bannière libérale en 1900 et 1904, mais sera défait par Henri Bourassa en 1908. L’année suivante, il délaisse le notariat et déménage à Québec, car il est nommé vérificateur de la province de Québec le 24 février 1909, poste qu’il occupe jusqu’à sa retraite en 1929. Durant cette période, il est membre du Club de la Garnison et président du Club canadien de Québec en 1917 et 1918. En 1929, il revient à Saint-Hyacinthe où il décède le 2 mars 1930 à l’âge de 76 ans. Son épouse lui survivra durant plus de 20 ans.

abbé Roméo Robert
CH577 · Personne · 1921-2014

Roméo Robert est né le 7 juin 1921, fils d’Adélard Robert et Rose-Anna Benoit. Il termine ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe en 1943 et sa théologie au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe. Ordonné prêtre le 18 décembre 1948, il exercera son ministère à Marieville, Granby, Sorel et Waterloo. Il sera ensuite aumônier pour les sœurs Adoratrices du Précieux-Sang et au Collège de Saint-Hilaire. Il retourne dans les paroisses à titre de curé de Saint-Roch-de-Richelieu, Sainte-Cécile-de-Milton et Sainte-Famille de Granby. Il complète sa vie professionnelle à titre de directeur général de Centraide Richelieu-Yamaska et aumônier à l’Hôtel-Dieu. Il prend une retraite bien méritée au Séminaire de Saint-Hyacinthe, où il décède à l’âge de 92 ans le 19 janvier 2014. Il sera inhumé au cimetière de la Cathédrale.

abbé Roland Pelletier
CH576 · Personne · 1920-2002

Roland Pelletier est né le 2 janvier 1920 à Saint-Hyacinthe, fils d’Albert Pelletier (cultivateur) et Rose-Alma Beaulieu. Son cours classique se déroule au Séminaire de Saint-Hyacinthe et il termine sa théologie au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe. C’est Mgr Arthur Douville qui bénit son ordination sacerdotale à la Cathédrale le 30 mai 1953. Sa carrière débute à titre d’auxiliaire au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Par la suite, il sera vicaire à la paroisse Saint-Matthieu de Beloeil, puis curé à la paroisse Sacré-Cœur-de-Jésus d’Iberville (1973-1979) et à Notre-Dame de Granby (1979-1992). Retraité au Séminaire de Saint-Hyacinthe, il y décède le 4 mai 2002 et sera inhumé au cimetière de la Cathédrale.

Floris Tremblay
CH574 · Personne · 1909-1956

Floris Tremblay est né le 22 janvier 1909 à Saint-André d’Acton, fils d’Olivier Tremblay et Caroline Beaudry. Son père fut maire d’Acton Vale de 1933 à 1934. La famille demeure sur la rue Boulay à Acton Vale. Floris Tremblay travaille à l’usine Acton Rubber, où il rencontre Lucinda Pelletier, fille d’Irénée Pelletier et Mathilda Montcalm, qu’il épouse le 26 mai 1934. Déménagés à Saint-Hyacinthe, ils auront sept enfants : cinq garçons et deux filles. Durant ses heures de loisirs, Floris Tremblay aime à chanter et il aura l’opportunité d’entonner le «Minuit chrétien» à quelques reprises à l’église Saint-André. À l’occasion, il couche sur papier des paroles de chansons qui demeurent anonymes, jusqu’à ce qu’il soit témoin de l’incendie du Collège Sacré-Cœur à Saint-Hyacinthe en 1938. Le lendemain de la tragédie, en contemplant les ruines, Floris Tremblay est inspiré et écrit les paroles de «L’Hécatombe du Collège Sacré-Cœur», sur l’air du «Minuit chrétien», qu’il aura l’idée de faire imprimer chez un imprimeur local. Selon le témoignage de Gisèle [Tremblay] Laberge, son père fit imprimer 10 000 exemplaires de ce texte, dont environ 1 000 furent vendus. En 1941, la famille déménage à Montréal, où Floris Tremblay travaille comme embouteilleur à la brasserie Dow. Il sera également gardien de sécurité à la Dominion Textile de Saint-Henri et Lachine. La famille se déplace ensuite à LaPrairie en 1954, où il devient signaleur pour la Northern Construction, mandatée à la canalisation du fleuve Saint-Laurent. Malheureusement, il décède tragiquement le 14 décembre 1956, au chantier des écluses à LaPrairie.

abbé Paul-André Bernier
CH573 · Personne · 1926-2009

Paul-André Bernier est né à Saint-Aimé, comté de Richelieu, le 9 avril 1926, fils de Cyrille Bernier et Alzire Méthot. Il effectue son cours classique au Séminaire de Saint-Hyacinthe (finissant 1947-1948) et sa théologie au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe. Ordonné prêtre le 17 mai 1952, par Mgr Rosario Brodeur, évêque d’Alexandria (Ontario), à Saint-Pierre-de-Sorel, il y sera vicaire durant un an, puis à Farnham et Tracy. Nommé curé à Notre-Dame-de-Stanbridge, il termine sa carrière professionnelle avec les Sœurs Adoratrices du Précieux-Sang. Décédé le 15 octobre 2009, au Séminaire de Saint-Hyacinthe, où il vivait sereinement sa retraite, il est inhumé au cimetière de Saint-Aimé-de-Massueville.

abbé Pierre-Hugues Lefebvre
CH570 · Personne · 1912-1995

Pierre-Hugues Lefebvre est né le 1ier avril 1912 à Saint-Hugues au Canada, fils d’Anna Lafleur et Hormisdas Lefebvre, cultivateur. Il fut ordonné prêtre à la Basilique St-Onge, le 28 juin 1942, des mains de Monseigneur Neveu [?] pendant les années où il a été prisonnier de guerre en France. C’est autour de 1938 qu’il quitte son pays d’origine pour étudier et voyager en Europe : Allemagne, Rome, Paris, Caen, Saint-André. C’est à partir du 30 juillet 1940, que l’abbé Lefebvre a été interné dans un camp de concentration à la Grande caserne St-Denis, près de Paris, avec plusieurs autres milliers d’ecclésiastiques canadiens et anglais. Ayant le droit d’écrire deux lettres par mois et de recevoir quelques visites et colis, par le biais de la Croix-Rouge il correspond avec ses parents et sa sœur Antoinette Lefebvre (m. juillet 1996). Le 7 février 1945, l’Ambassade du Canada à Paris, sous l’autorité du ministère des Affaires extérieures à Ottawa, émet un certificat stipulant que le Révérend Père Lefebvre est un ressortissant canadien, dont le rapatriement au Canada, via la Grande-Bretagne, devra se faire sous peu. Il revient au Québec en 1944, après 1489 jours de détention. De 1945 à 1952, l’abbé Lefebvre cesse d’exercer ses fonctions sacerdotales pour des raisons médicales. En 1958, il participe au 125ième anniversaire du Collège de l’Assomption. En 1992, Antoinette organise pour son frère une fête célébrant ses cinquante années d’ordination sacerdotale. C’est donc le 28 juin 1992 que la réunion se déroula. Il décède le 17 avril 1995 à la résidence Ignace Bourget, à Montréal, à l’âge de 83 ans.

Famille Gaston Gauthier
CH568 · Famille · 1891-1908

Gaston Gauthier est né à Montréal le 23 août 1891, fils de Napoléon Gauthier et Amanda Lecours. Ses parents sont originaires de Saint-Pie, mais la famille était déménagée à Saint-Damase depuis que le demi-frère aîné de Napoléon, l’abbé Norbert Gauthier, avait acquis le magasin général du village pour permettre à Napoléon de subvenir aux besoins de sa famille. Amanda élèvera seule ses plus jeunes enfants (Armand et Gaston) à la suite du décès prématuré de Napoléon en 1908, à l’âge de 48 ans. Les garçons feront leurs études au Collège Sacré-Cœur de Saint-Hyacinthe et iront à la guerre. À son retour, Gaston fréquente Cécile Rocheleau, fille de l’hôtelier J.H. Rocheleau de Saint-Pie, Le couple se marie en 1924 et s’installe à Montréal, où Gaston aura un commerce d’épicerie sur la rue Sherbrooke Ouest, dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce et Cécile deviendra couturière au grand magasin Simpson’s. Le couple n’aura pas d’enfant, mais fréquentera beaucoup la famille Rocheleau, dont Isola (sœur de Cécile) qui a épousé le bijoutier de Saint-Hyacinthe Antonio Breton. Gaston et Cécile seront de grands voyageurs en automobile, visitant la région de Saint-Jean et Iberville, Mont-Laurier, Shawinigan et les États-Unis. Cécile décède tragiquement à Montréal en 1963, à l’âge de 68 ans, lorsqu’elle chute sur le trottoir et se fait happer par un autobus municipal. On ne sait pas ce qu’il advient de Gaston Gauthier par la suite.

Gisèle Faubert
CH567 · Personne · [1948]-

Gisèle Faubert est diplômée en histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal depuis 1990. Son mémoire de maîtrise porte sur le photographe Samuel Bourassa (1852-1916), qui œuvre à Saint-Hyacinthe de 1879 à 1891, avant de déménager son studio à Montréal. Au cours de sa recherche, Gisèle Faubert a consulté le fonds Wilfrid Lemoyne, appartenant à Bibliothèque et Archives nationales du Québec et déposé au Centre d’histoire de Saint-Hyacinthe, ainsi que d’autres fonds maskoutains.

CH562 · Collectivité · 1948-1959

La Coopérative d’habitation La Maison familiale a été créée en 1948 sous l’appellation Coopérative d’habitation et de construction Frère André. Le premier groupe d’administrateurs comprend, entre autres, Alphonse Caya (président), Jean-Maurice Petit (vice-président), Albert Dubuc (secrétaire) et Bernard Wiseman. Ayant acheté la terre de Aimé Morrissette, située dans le secteur Saint-Hyacinthe – Annexe, la coopérative construit une première maison à l’automne 1949 au coin des rues Petitclerc et Bernard. Par la suite, on créée les rues Jolibois et Ledoux. De 1949 à 1952, 52 maisons y seront construites. En 1950, on installe une croix de chemin au coin des rues Petitclerc et Jolibois, sur le terrain de Léopold Turcotte, qu’il faudra remplacer par une nouvelle croix 25 ans plus tard. Entretemps, la paroisse Assomption – Notre-Dame voit le jour en 1952, confirmant la permanence des services pour les résidents. L’organisme doit cesser ses activités en 1955, cédant ses droits à un groupe de mandataires. Le règlement final de la faillite se complète en 1959.

Johanne Tanguay Delage
CH561 · Personne · 1949-

Johanne Tanguay Delage est la fille de Jean Tanguay et Monique Campbell. Son père fut propriétaire du commerce Handy Andy et des Ateliers Tanguay. Son grand-père maternel, Alexandre Campbell (marié à Marie-Reine Demers), a été employé chez Casavant Frères et fut directeur de la Caisse populaire de Sainte-Rosalie.

abbé Claude Léveillé
CH558 · Personne · 1927-2011

Joseph Christian Louis Claude Léveillé est né le 14 octobre 1927 à Saint-Aimé, fils du notaire Wilfrid Léveillé et Aldéa Pépin. Il fait ses études classiques au Séminaire de Sainte-Thérèse (1940-1948) et sa théologie au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe (1948-1952). Ordonné prêtre à Saint-Athanase d’Iberville par Mgr Marc Lacroix, o.m.i., le 7 juin 1952, il sera auxiliaire au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1952 à 1967. Son mandat d’auxiliaire est entrecoupé d’études en lettres-pédagogie à Montréal (1956-1958) et en lettres à Paris (1963-1964). Pa la suite, il est nommé vicaire à Acton Vale (1967-1970), puis curé à Saint-Marcel de Richelieu (1970-1977) et Saint-Denis-sur-Richelieu (1977-1986). Nommé aumônier à l’Hôpital général et à l’Hôpital Richelieu de Sorel (1986-1991), il termine son mandat professionnel à titre de vicaire à Saint-Robert (1991-1992). Retiré au Séminaire de Saint-Hyacinthe à compter du 4 août 1992, il effectue quand même des remplacements à titre d’aumônier à l'Hôpital Sainte-Jeanne-d'Arc en 1993, à l'Hôtel-Dieu de Montréal en 1994 et à la Cité de la santé de Laval en 1995 et 1996. Il décède au Séminaire de Saint-Hyacinthe le 30 novembre 2011 et repose à la crypte.

Jean-Marc Paradis
CH557 · Personne · 1937-2004

Jean-Marc Paradis est né à Québec le 15 mai 1937. Après des études secondaires et collégiales au Petit Séminaire de Québec, il se dirige à l’Université Laval, où il décroche successivement un baccalauréat, une maîtrise et finalement, un doctorat en histoire en 1989. Le sujet de sa thèse porte sur Augustin-Norbert Morin (1803-1865), politicien marquant mais méconnu du XIXe siècle. Sa carrière professionnelle commence en 1962, où il enseigne la géographie dans une école secondaire à Québec. En 1965-1966, il effectue des recherches historiques pour Parcs Canada à Ottawa. En 1967, il décroche un poste de professeur d’histoire au Centre d’études universitaires de Trois-Rivières, qui devient l’Université du Québec à Trois-Rivières en 1969. Il demeure professeur d’histoire à cette institution jusqu’à sa retraite en 2002. Jean-Marc Paradis a également une autre passion : le sport, et plus particulièrement le baseball amateur. Sa contribution à ce sport sera marquante pour la Mauricie, mais il sera également président de Baseball Québec (1975-1979) et membre du conseil d’administration Baseball Canada (1975-1983). Il a d’ailleurs été intronisé au Temple de la renommée sportive de la Mauricie, à titre posthume, en 2009. Au nombre de ses publications, on compte des articles et livres sur le baseball, une étude sur l’hivernement de l’expédition Dollier-Galinée en 1669-1670 et son œuvre majeure, qui a été publiée à titre posthume en 2005 aux Éditions du Septentrion : Augustin-Norbert Morin 1803-1865. En effet, Jean-Marc Paradis est décédé le 1er février 2004. Son épouse, Louisette Gélinas, a accepté de confier le mandat de publication de cette thèse à l’Association des Morin d’Amérique.

École de Laiterie de Saint-Hyacinthe
CH554 · Collectivité · 1892-1984

En 1880, la province de Québec compte plus de 300 beurreries et fromageries. Il devient rapidement nécessaire d'uniformiser la production. C'est à Saint-Hyacinthe qu'est fondée, en 1882, la Société d'industrie laitière de la province de Québec, par Pierre Boucher de La Bruère, surintendant de l'Instruction publique, Édouard Barnard, agronome et Joseph de La Broquerie Taché, notaire. Une première école de laiterie dirigée par Misaël Archambault, l'école Notre-Dame de Saint-Hyacinthe, fonctionne durant cinq ans avant de prendre la route de Saint-Hugues et de disparaître. La première véritable école de laiterie ouvre ses portes à Saint-Hyacinthe le 27 novembre 1892. Située au Village Casavant en face de l'usine du même nom, elle est inaugurée le 14 mars 1893, par le Premier Ministre Louis-Olivier Taillon. Dès 1903, l'édifice ne suffit plus aux besoins et le ministre de l'Agriculture, Adélard Turgeon, demande à l'ingénieur Gabriel Henry de préparer des plans pour une nouvelle école. Cette nouvelle construction, érigée en 1905 sur la terre agricole de Dominique Caouette (l'actuel site du Jardin Daniel-A. Séguin), est l'œuvre des entrepreneurs Dussault & Pageau. Elle peut accueillir 80 élèves et les cours théoriques et pratiques sur la fabrication du beurre et du fromage sont bilingues. Fermée en 1966, au profit de l'Institut de technologie agro-alimentaire (I.T.A.A.), l'édifice de l’École de laiterie connaît un regain de vie lorsque loué par la Commission scolaire régionale de l'Yamaska. Sous le vocable d'École Notre-Dame, il accueille des classes de niveau secondaire jusqu'en 1975. Des travaux de réfection s'imposant, l'édifice est de nouveau fermé et abandonné à son sort. Reconnu monument historique en 1979 par le ministère de la Culture, qui avait reçu le dossier de la Société d'histoire régionale de Saint-Hyacinthe, à l’initiative de sa présidente Claire Lachance et d’un comité provisoire créé à cet effet, l'école est malheureusement incendiée criminellement le 25 novembre 1984.