
Zone d'identification
Type d'entité
Forme autorisée du nom
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Historique
Les Cercles de fermières au Québec trouvent leur origine au tournant du XXe siècle, alors que plusieurs regroupements féminins s’organisent dans les milieux ruraux anglophones. Ces regroupements visent un progrès technique et social en valorisant la ferme et l’environnement domestique, notamment par des formations sur la pratique du jardinage, de l’aviculture, de l’apiculture, de l’embellissement des demeures, ainsi que sur le travail de la laine et du lin afin d’améliorer le sort des agriculteurs et de leurs familles. C’est en 1915 que le pendant francophone est officiellement créé au Saguenay/Lac-Saint-Jean. Le véritable essor de l’organisation s’opère durant les années 1930 et 1940, période durant laquelle l’association passe de 5 000 à 50 000 membres. À Saint-Pie, un Cercle de fermières est formé en 1923. La première présidente est Auxilia Hamel. Au niveau provincial, après 1945, il y a une chute brutale des effectifs, causée notamment par la création de la rivale Union catholique des fermières (UCF) en 1944 – qui devient en 1966 l’Aféas. C’est ce qui se passe à Saint-Pie, alors qu’en juillet 1945, le Cercle de fermières de Saint-Pie devient officiellement le Cercle de l’UCF de Saint-Pie. Il faut attendre 1973 pour que d’autres femmes fondent un nouveau Cercle de fermières à Saint-Pie. La présidente est à ce moment Pauline Tremblay. Cette dernière était avant cela impliquée dans l’Aféas de Saint-Pie. Après la renaissance de l’organisme, ses membres organisent divers événements, comme des parades de mode et des expositions, en plus de voir à la transmission du patrimoine artisanal aux générations futures, notamment en participant aux concours d’artisanat textile provincial organiser par les Cercles de fermières du Québec.