
Zone d'identification
Type d'entité
Forme autorisée du nom
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Historique
C’est le 8 octobre 1905 que le clergé de Saint-Hyacinthe s’engage dans le domaine des loisirs en établissant le patronage Saint-Vincent de Paul dans l’ancienne demeure seigneuriale de Rosalie Dessaulles et de Maurice Laframboise sur la rue Girouard Ouest. Cette œuvre de charité vise à éduquer la jeunesse par l’entremise d’un certain nombre d’activité récréatives comme le baseball, le hockey, la baignade, la gymnastique, la projection de film et autres jeux d’intérieur. En plus d’une salle pour le chant et la musique, le patronage abrite une bibliothèque, une salle de lecture, une chapelle, ainsi qu’une salle de représentation et de gymnastique. Dès leur arrivée, les Frères accueillent quelques orphelins. Jusqu’à la fermeture du patronage en 1964, les Frères de la Congrégation de Saint-Vincent de Paul vont former divers regroupement comme le Cercle Notre-Dame pour les jeunes hommes de 18 à 22 ans, l’Association Saint-Louis-de-Gonzage pour ceux de 14 à 17 ans et les Saint-Anges pour les garçons de 8 à 14 ans. Entre 1909 et 1938, les Religieux de Saint-Vincent de Paul, établis sur la rue Girouard Ouest à Saint-Hyacinthe, éditent la revue L’écho du patronage. De 1909 à mars 1926, la revue est imprimée par Le Courrier de Saint-Hyacinthe et, de mars 1926 à novembre 1938, elle est imprimée par le Patro de Saint-Hyacinthe. Cette revue est fondée dans le but d’atteindre les jeunes et, par eux, les familles ouvrières. La revue Patro, qui portera également les noms de Patro Jeunesse et Patro-Quinze-25, est la suite de L’écho du patronage et est née de la fusion de cette dernière avec la revue Le lien du patronage Jean-Le-Prévost de Montréal. Le Patro devient donc un bulletin d’information rédigé par des jeunes à l’intention de membres des patronages de Montréal, Québec et Saint-Hyacinthe. À travers les années, d’autres institutions viennent s’y joindre. La revue perd toutefois de sa popularité vers la fin des années 1960, notamment à cause des changements de valeurs qui opère dans la société québécoise de l’époque. Les années 1967 à 1975 sont marquées par une diminution importante des lecteurs qui mène ultimement à la disparition du périodique.