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Notice d'autorité
Thérèse Huot et Conrad Bourque
CH227 · Famille · 1925-2020

Thérèse Huot-Bourque est née le 20 septembre 1929 à Sainte-Hélène de Bagot, fille de Damase Huot et Aurore Dufault. Elle épouse Conrad Bourque le 14 mai 1949 à Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe. Conrad est né le 22 octobre 1925, dans le secteur Rapide-Plat Sud, fils de Joseph Bourque et Marie-Rose Brouillard. Le couple aura deux garçons: Léo (décédé le 21 juillet 1984) et Régent Bourque. Ce dernier est le conjoint de l'écrivaine maskoutaine Josée Ouimet. Thérèse Huot-Bourque s'est impliquée bénévolement au sein du Centre de bénévolat de Saint-Hyacinthe, à la maison Benoît Benoît, où elle cuisinait pour la popote roulante. Conrad Bourque a travaillé pour le facteur d'orgue Casavant Frères. Conrad Bourque est décédé le 6 mars 2002. Thérèse Huot est décédée le 28 décembre 2020.

Fêtes 50e anniversaire de Douville
CH226 · Collectivité

Avec l'idée de compter cent paroisses au moment du centenaire de son diocèse, Mgr Arthur Douville, évêque de Saint-Hyacinthe, fonde cinq paroisses dont deux à Saint-Hyacinthe, Sainte-Eugénie et L'Assomption. Ces deux quartiers résidentiels, en plein essor, dits Douville et L'Annexe, en banlieu de la Ville de Saint-Hyacinthe, sont déjà assez populeux pour maintenir une fabrique, entretenir un bâtiment religieux et pourvoir au maintien d'un prêtre résidant. Les premières démarches des citoyens de Douville en vue d'obtenir l'érection canonique commencent le 10 février 1948, alors que le maire Stanislas Lafleur rencontre le vicaire-général pour lui faire part du terrain potentiel, propriété de Raoul Chabot, site pour une future église. La Corporation épiscopale accepte l'offre de terrain et passe un contrat de vente le 30 juillet 1948. Le décret d'érection canonique est signé le 31 juillet 1952. La paroisse reçoit le vocable de Sainte-Eugénie, en l'honneur du prénom de la mère de Mgr Douville. Le 11 août, l'évêque procède à la nomination du curé Roland Salvail. La première messe est célébrée le 17 août 1952 à la salle de la
maison Saint-Vincent-Ferrier. Le décret de l'érection de l'église remontant au 9 décembre 1952, les citoyens procèdent, dès le 18 janvier 1953, à l'élection de syndics pour la construction des édifices religieux. Le 29 novembre 1953, les autorités religieuses bénissent la pierre augulaire. C'est finalement le 28 février 1954 que les paroissiens prennent possession de leur église.

François Larivière
CH225 · Personne

François Larivière est né à Saint-Hyacinthe. Il fait ses études secondaires à l'École du Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1975 à 1980. Il exerce la profession de photographe. Il possède un commerce connu sous la raison sociale «Les Studios François Larivière». Membre du conseil d'administration provincial et juge en chef de compétitions de photographies de la Corporation des Maîtres photographes du Québec, il a été plusieurs fois délégué du Québec et de la CMPQ au congrès du Professional Photographer of Canada -PPOC. Il est détenteur du titre de Maître photographe agréé et est récipiendaire des trophées «Meilleure photo reportage» en 1989, «Soleil Levant Commercial» en 1996, « Meilleure photo commerciale» en 1996, «Citation Nationale 2004», ce dernier prix décerné une fois l'an
par la PPOC. Il a reçu le titre de personnalité du mois en mars 2004 de la part du Collège Antoine-Girouard.

abbé Raymond Ethier
CH224 · Personne · 1949-2022

Raymond Ethier est né à Sainte-Victoire de Sorel le 14 juillet 1935. Il est le fils de Silvio Ethier et Rose-Anna Péloquin. De 1949 à 1956, Raymond Ethier fait ses études de niveau secondaire et collégial au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Raymond Ethier décide ensuite de devenir prêtre et entreprend des études supérieures en théologie au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe. Il est ordonné prêtre lors d’une cérémonie donnée à l’évêché de Saint-Hyacinthe en 1960. Après son ordination, il devient professeur au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1960 à 1963. Durant cette période, il sera témoin de l’incendie du Séminaire en 1963. De 1963 à 1966, il décide de faire des Études en Pédagogie-lettre à l’Université de Montréal. Il devient professeur de français de 1968 à 1970, ainsi qu’animateur de pastorale au cégep de Sorel-Tracy de 1970 à 1984 où il sera responsable de la publication « Sagace ». En 1984, il devient curé de la paroisse Saint-Jean-Bosco. Durant sa cure, il prendra à cœur le traitement des personnes en CHSLD. Ainsi, il quitte, en 1996, son poste afin de se concentrer à la cause de la défense active des personnes en CHSLD et devient ministre à la pige et fera de l’animation de pastorale. En 1999 il devient curé de la paroisse de Saint-Hugues et Saint-Simon. Il quitte la paroisse de Saint-Simon en 2008 et celle de Saint-Hugues en 2015. Il prend sa retraite en 2015 après cinquante-cinq ans de vie sacerdotale. Il réside à Contrecœur de 2015 à 2021 et se retire au Séminaire de Saint-Hyacinthe depuis.

Club Richelieu Saint-Hyacinthe
CH223 · Collectivité · 1951-

La Société Richelieu, devenue en 1971 le Richelieu International, est fondée et incorporée à Ottawa en 1944. La Société Richelieu est alors mise sur pied pour répondre à des besoins urgents de la population francophone du Canada au niveau social et culturel. Le Club Richelieu Saint-Hyacinthe, le 46e du réseau, est fondé le 26 septembre 1951. L'objectif principal du Club est de procurer des vacances estivales à des personnes démunies atteintes de déficience mentale et à des personnes âgées et, par le fait même, de donner un peu de répit aux parents et foyers nourriciers chez qui demeurent ces personnes. Pour atteindre ses objectifs, le Club procède annuellement à une campagne de levée de fonds permettant de financer le Camp Richelieu de Saint-Hyacinthe où se retrouvent chaque été les bénéficiaires nommés ci-dessus.

Club 3e Age Assomption
CH222 · Collectivité · 1976-

À l'automne de 1976, un groupe de personnes retraitées de la paroisse Assomption-de-Notre-Dame de Saint-Hyacinthe décide de former un club social et de loisirs dont le but visé est le divertissement des personnes du troisième âge. Les débuts de ce club sont modestes. Les assemblées ont alors lieu dans le sous-sol du presbytère de la paroisse. En 1~77, un trentaine de membres fortifie les bases de l'association et fonde officiellement le Club 3e Age Assomption dont M. Léo-Paul Lajoie est le président. En 1978, une ligue de quilles, qui existe toujours, est formée. L'année 1983 en est une importante pour le Club. Dans un premier temps, M. Léo-Paul Lajoie, président jusqu'alors, cède sa place à M. Jean-Paul Racine. Ensuite, le 27 juin, l'inspecteur générale des institutions financières du Gouvernement du Québec délivre ses lettres patentes au Club 3e Age Assomption St-Hyacinthe Inc. Enfin, une demande de subvention est envoyée et acceptée par le Ministère de la Santé et du Bien-être du Canada dans le cadre du Programme Horizons Nouveaux. L'argent ainsi reçue permet, à partir de mars 1984, de procéder à la rénovation du local du Club et à l'achat d'équipements nécessaires au développement de l'organisme. Une nouvelle demande de subvention, dans le cadre du même programme, est expédiée en 1991 : elle favorise l'ajout de nouveaux équipements pour le mieux être des membres de l'organisme. En 2002, le Club 3e Age Assomption, qui fête sa vingt-cinquième année d'existence, regroupe 325 membres et offre à ces derniers des activités de pétanque, de billard et de danse sociale de même que des sorties de golf, de quilles et de piques-niques.

chanoine Armand Bail
CH219 · Personne · 1902-2001

Fils d'Ulysse Bail et de Clara Messier, Armand Bail est né le 3 février 1902 à Bromont. Il fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe, 1914-1922, et ses études théologiques au Grand Séminaire de Montréal, 1922-1926. Il est ordonné prêtre le 29 mai 1926 par Mgr Georges Gauthier au Grand Séminaire de Montréal. Professeur au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1926 à 1927 et de 1929 à 1941, il part étudier la théologie à Rome de 1927 à 1929. Principal de l'Ecole normale des Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe de 1941 à 1967, il devient par la suite aumônier-adjoint à la maison-mère des Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe de 1967 à 1990. Récipiendaire de la médaille «Pro Ecclesia et Pontifice» le 6 août 1952, il est successivement nommé chanoine titulaire du Chapitre Cathédrale de Saint-Hyacinthe le 30 août 1962 et chanoine honoraire du Chapitre Cathédrale de Saint-Hyacinthe le 30 septembre 1980. Retraité chez les Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe en juin 1967, puis au Séminaire de Saint-Hyacinthe en 1990, il décède à ce dernier endroit le 23 décembre 2001 à l'âge de 99 ans. Il est inhumé dans la crypte du Séminaire de Saint-Hyacinthe.

Laurent Barré
CH218 · Personne · 1886-1964

Né à l'Ange-Gardien le 30 mai 1886, Laurent Barré est le fils de Louis Barré, cultivateur, et d'Arzélie Préfontaine. Il étudie à l'école primaire de sa paroisse. D'abord apprenti forgeron à Granby, il cultive ensuite la terre paternelle à l'Ange-Gardien jusqu'en 1943. Directeur de nombreuses organisations agricoles dont la Coopérative des planteurs de tabac de la Vallée de la Yamaska, secrétaire de la Caisse populaire et de la beurrerie, membre de la Coopérative de pierre à chaux broyée de Canrobert, il est également le cofondateur et le premier président de l'Union catholique des cultivateurs (UCC) de 1924 à 1926. Défait une première fois à l'élection générale de l'Assemblée législative de 1927, il est finalement élu en août 1931, puis réélu à l'élection générale de 1935-1936 sous la banière de l'Union Nationale. Durant cette période, il réussit à faire voter à l'Assemblée législative la Loi du Crédit agricole. Collaborateur au Bulletin des agriculteurs, il publie à Saint-Hyacinthe deux romans du terroir qui connaissent une grande popularité au Lac Saint-Jean, «Bertha et Rosette», 1929, et «Conscience de croyants», 1930. Défait à l'élection générale de 1939, il est néanmoins élu à celles de 1944, 1948 et 1952. Le Premier ministre Maurice Duplessis le fait entrer dans son cabinet à titre de Ministre de l'Agriculture le 30 août 1944, poste qu'il occupe jusqu'en 1960. Durant ce mandat, il s'attèle particulièrement à la tâche de l'électrification des campagnes et contribue ainsi à la mise sur pied de coopératives régionales d'électricité. Le 7 août 1911, il épouse Marie-Anne Fleury, fille d'Alfred Fleury
de l'Ange-Gardien. Laurent Barré est décédé en 1964.

CH217 · Collectivité · 1995-

Organisme à but non-lucratif, la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe est fondée en août 1995 à la suite des rencontres d'une table de concertation portant sur la conservation des différentes formes patrimoniales du milieu religieux. Par une volonté de mise en commun des ressources, la Société regroupe donc les communautés et les institutions du diocèse de Saint-Hyacinthe. Ayant comme objectifs la conservation et la reconnaissance du patrimoine de ses membres, la Société a aussi comme mandat de le faire connaître et de le rendre accessible. Ainsi, en plus de mettre sur pied et de présenter depuis 1996 des expositions thématiques portant sur un aspect du patrimoine religieux de Saint-Hyacinthe, des partenariats avec différentes paroisses ont permis de mettre en oeuvre des projets de mise en valeur de cimetières, d'églises et de chapelles. La réalisation d'inventaires de même que la création de circuits d'interprétation et d'outils promotionnels comptent parmi les autres réalisations de l'organisme. Enfin, La Société est appelée par le milieu culturel régional et national à collaborer et à donner son avis sur le développement et les politiques d'un produit culturel religieux en Montérégie.

CH216 · Collectivité · 1850-

Dès 1850, année où Saint-Hyacinthe obtient son statut de ville, des pressions se font sentir en faveur de l'organisation d'un corps de police. Pour éviter le coût de la construction d'un poste de police, la Ville obtient la permission d'utiliser les cellules de la prison commune. En 1852, la Ville achète un premier bâtiment, rue des Cascades, pour servir de caserne de pompier. Diverses mesures de prévention sont alors adoptées comme le ramonage obligatoire des cheminées et l'interdiction de fumer dans les granges. En 1875, les premières bornes-fontaines reliées au réseau de distribution de l'eau font leur apparition. En 1877, la Ville réorganise le service des incendies et augmente ses effectifs. Elle fait l'acquisition de boyaux, d'échelles et surtout d'une pompe à vapeur qui va remplacer la pompe du Séminaire. En 1882- 1883, le maire Louis Côté et son administration procèdent à la construction d'une caserne de pompier moderne et d'un poste central de police, au coin des rues des Cascades et Duclos. L'année 1963 voit, sous l'impulsion de l'administration du maire Jacques Lafontaine (1958-1968) désireuse d'investir dans
la construction d'immeubles pour les services municipaux, l'aménagement d'un nouveau poste de police et de pompiers.

Josée Ouimet
CH215 · Personne · 1954-

Née à Saint-Pie le 21 août 1954, Josée Ouimet habite maintenant Saint-Hyacinthe. Détentrice d'un baccalauréat en enseignement (littérature française et québécoise) de l'Université du Québec à Trois-Rivières, elle se rend en Californie afin d'étudier la linguistique (niveau maîtrise) à la San Diego State University. Toujours habitée par la soif d'apprendre, elle suit aussi des cours de piano, de scénarisation et d'allemand. Cette formation la mène d'abord vers l'enseignement de l'histoire, du français et de l'anglais au secondaire. Elle donne également, durant cette période, des cours privés de piano. Elle pratique ces disciplines pendant dix ans avant de se consacrer à l'écriture à plein temps. Aujourd'hui encore, elle offre un cours de création littéraire au Cégep de Saint-Hyacinthe où elle aide des personnes à mener à terme leur projet d'écriture romanesque. Elle fait beaucoup de rencontres d'auteure dans les écoles à travers le Canada et anime des ateliers de création de personnage, d'intrigue et de suspense. Depuis 1995, Josée Ouimet a publié 20 ouvrages, dont 16 romans-jeunesse, une nouvelle et de la poésie
pour adulte. Deux de ses poèmes ont fait l'objet d'une interprétation artistique lors des projets « Propositions diverses II - La forme des choses», 1999, et «Matières à Vision», 2000, mis sur pied par le Conseil montérégien de la Culture.

Brodeur et Poitras, photographes
CH214 · Collectivité · 1990-

Photo Réal Brodeur a ouvert ses portes en 1960, au 70 Marquette, à Sainte-Rosalie. Le studio est situé près du magasin de meubles Germain Larivière. En 1987, l'entreprise déménage au 2675 boulevard Laframboise à Saint-Hyacinthe, au coin Sainte-Anne et Laframboise, en face du vieil hôpital. Vendu à Gilles Poitras en 1990, Photo Réal Brodeur change de raison sociale pour devenir Brodeur & Poitras photographes. En 1992, le studio est déménagé au 163 rue Principale à Saint-Thomas-d'Aquin à la croisée du chemin de Saint-Barnabé et de la rue Principale. Le personnel est composé de plusieurs personnes. En plus des propriétaires Agnès Dufresne Brodeur et Réal Brodeur, une adjointe effectue de multiples tâches: réceptionniste, vendeuse et secrétaire. Pendant la période des mariages, l'équipe des
photographes augmente de beaucoup. Dans les années 1975 à 1980, en période de pointe, neuf photographes doivent répondre aux nombreux contrats, de plus, deux secrétaires travaillent à plein temps. Une personne s'occupe de l'entretien des studios intérieurs en plus d'aider au montage d'albums et un jardinier s'occupe du studio plein air. Depuis 1990, deux personnes travaillent à plein temps, le photographe et une secrétaire-vendeuse-réceptionniste. Dans les années 1970, à Sainte-Rosalie, la variété des studios était fort appréciée par la clientèle de mariés : studio plein air, victorien et même canadien. On pouvoit compter aussi sur place une salle de pose pour les effets spéciaux et les superpositions. La production aussi est variée, les gens se déplacent tant pour les mariages que pour prendre des
photographies de famille, de couple et même des photographies d'enfant. Des photographies individuelles, de professionnels et dignitaires font la renommée du studio. Dans le domaine commercial, les photographes sont appelés à poser des produits ainsi que des bâtisses, ils photographient des édifices et des maisons de Saint-Hyacinthe, participent à des reportages, effectuent de la reproduction d'anciennes photographies. De 2000 à 2002 inclusivement, ils réalisent les mosaïque « Nos gens d'affaires». Gilles Poitras, en plus d'être photographe, peut procéder à des retouches professionnelles. A l'été 2001, le studio Brodeur & Poitras change de technologie avec un nouvel outil de travail, la caméra numérique remplaçant la caméra Hasselblad, utilisant des négatif 21/4 x 21/4. Au début du studio les photographies de mariages se prennent en noir et blanc, les mariages sont célébrés surtout le matin à 10 h et 11 h. Pendant le dîner, Réal Brodeur effectue le développement du noir & blanc et des vendeuses du studio vendent les photographies aux invités de la noce.

Victor Martin
CH213 · Personne · 1910-1973

Victor Martin est né à Saint-Louis de Bonsecours le 10 juin 191 O. Après une enfance et une adolescence passées à Montréal, il quitte le pays et s'engage à l'usine Ford de Détroit. Il fait alors la connaissance d'un américain d'origine polonaise qui lui enseigne la technique du violon. De retour au Québec en 1923, Victor Martin s'installe à Saint-Hyacinthe. Il travaille alors à la manufacture de tricot Penmans. Durant les fins de semaine, il joue avec un groupe de musiciens devant le personnel de la compagnie Goodyear. Ces soirées permettent la diffusion de ses compositions. En octobre 1943, il fait l'acquisition d'un local, rue des Cascades, dans lequel il aménage un magasin spécialisé dans la vente d'instruments de musique, de partitions et de disques 78 tours. En octobre 1944, il enregistre son premier disque sous étiquette Starr. Puis, en janvier 1946, Hug4 Joseph, directeur artistique chez RCA Victor, le remarque et lui fait enregistrer une série de disques. A la même époque, il donne des spectacles avec le chanteur Willie Lamothe. Devenu Victor Martin Ltée en 1964, son magasin ajoute à son inventaire de commerce des disques, des radios, des téléviseurs et certains appareils ménagers. Devant la nécessité d'agrandir, le magasin déménage ses pénates sur la rue Saint-Simon. Un incendie détruit ce dernier le 16 septembre 1966. En novembre de la même année, le magasin est relocalisé encore une fois sur la rue Saint-Simon où il a toujours pignon sur rue. Victor Martin est terrassé par une crise cardiaque le 31 octobre 1973 à l'âge de 72 ans. Dans la lignée des «violoneux» du 20e siècle, Victor Martin se fait remarquer par son jeu particulier et sa musique au rythme enlevant. Influencé par des artistes comme Jean Carignan, Jos Bouchard, Fortunat Malouin et Fernand Thibault, ce musicien maskoutain endisque plus de 26 reels et valses entre 1944 et 1949, dont le «Reel maskoutain», le «Reel Saint-Hyacinthe», la «Valse Martin», le «Reel Casavant», la «Gigue à trois tons» et le «Reel des quêteux».

Joseph-Clément Rouleau, Lt-colonel
CH212 · Personne · -1945

Le Lieutenant-colonel Joseph-Clément Rouleau des Forces armées canadiennes est mort en 1945.

Paul Foisy
CH211 · Personne · 1959-

Paul Foisy est né le 5 décembre 1959 à Saint-Césaire. Détenteur d'un diplôme d'études collégiales en , histoire du Cégep de Saint-Laurent, 1979, il suit par la suite un cours autodictate de français écrit CAFE à l'Université de Montréal, 1992-1993, et commence un Certificat en études pluridisciplinaires par la Télé-Université, 1993-1997. D'abord livreur pour DBC Communication Inc., il est depuis 1985 facteur à Saint-Hyacinthe pour la Société Canadienne des Postes. Administrateur du Centre d'archives du Séminaire de Saint-Hyacinthe depuis 1996 et du Club Athlétique de Saint-Hyacinthe depuis 2000, Paul Foisy est également Directeur-fondateur de la Corporation Patrimoniale Trait-d'Union, 1997-1999, rédacteur pour différents sites Internet dont Sport et Société, 1999-2000, et chroniqueur historique à l'émission Les Sports Maskoutains télédiffusée au canal communautaire de Saint-Hyacinthe, 2001. Enfin, Paul Foisy est depuis 1996 recherchiste-auteur pour la Société d'Histoire régionale de Saint-Hyacinthe.

Gare de Saint-Simon de Bagot
CH210 · Collectivité

La construction, entre 1853 et 1855, de la ligne ferroviaire du Canada Atlantic Railway ( appelée plus tard Grand Trunk) reliant Montréal et Portland, Maine, et passant à l'est de la seigneurie Langan, ne peut pallier à l'isolement de la paroisse de Saint-Simon, trop éloignée. C'est pour remédier à cette situation, stimuler l'économie de la région et ainsi faire véritablement profiter la population de ce nouveau moyen de transport qu'est le chemin de fer qu'un groupe d'hommes se rassemble, quinze ans plus tard, afin de discuter de l'établissement d'un "chemin à lisses de bois" entre Sainte-Rosalie et Saint-Guillaume. Le résultat de ces tractations est la construction de la ligne Philipsburg-Famham-Yamaska en 1877. Le tracé, partant de Saint-Guillaume, doit se rendre à Sainte-Rosalie en passant par Saint-Hugues et Saint-Simon et de là, poursuivre jusqu'à Farnham pour se rendre finalement près de la frontière américaine à Philipsburg. Le Ier janvier 1881, la Compagnie Sud-Est, filiale du Canadien Pacifique, acquiert le tracé. Des agglomérations se forment autour de la ligne près des gares qu'on installe dont celle de
Clairvaux à Saint-Simon. Incendiée en 1890, reconstruite l'année suivante, cette gare sert à l'expédition et à la réception des marchandises et de la poste de même qu'à l'embarquement de passagers. Outre la gare, Claivaux comprend, vers 1920, un hôtel, une banque, un magasin, une boutique de forge, une beurrerie, un centre de poste, un centre de criblage et un garage. N'étant plus rentable pour le Canadien Pacifique, la ligne Saint-Guillaume-Sainte-Rosalie cesse d'être utilisée en 1976.

abbé Guy Joyal
CH209 · Personne · 1931-2016

Fils de Fabien Édouard Joyal, épicier de même que marchand de bois et de charbon, et de Donalda
Gaumond, Guy Joyal est né à Sorel le 27 avril 1931. Après des études primaires au couvent des Dames de la Congrégation et chez les Franciscains de Sorel, il est envoyé au Séminaire de Saint Hyacinthe pour être reçu bachelier à la fin de la période 1943-1951. De 1951 à 1955, il entreprend des études théologales au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe et est ordonné prêtre le 8 décembre 1954. Par la suite, il occupe divers postes : maître de salle et professeur de géographie à l'Externat classique de Sorel, 1955-1956, vicaire à Upton, 1956-1957, vicaire à Saint Joseph de Granby, 1957-1958, vicaire à Waterloo, 1958-1962, vicaire à McMasterville, 1962 1964, vicaire à Notre-Dame de Granby, 1964-1968, aumônier à l'école secondaire de Granby, 1968-1969, vicaire à Saint-Joseph-de-Sorel, 1969-1971, et vicaire à Saint-Eugène de Granby, 1971-1973. En 1973-1974, il fréquente l'Institut de pastorale des Dominicains de Montréal puis est nommé curé de Saint-Alphonse de Granby, 1974-1975, curé de Saint-Eugène de Granby, 1975-1980, curé de Sainte-Victoire de Sorel, 1980-1990, curé de Saint-Ours, 1990- 1999, et curé de Saint-Damase, 1999-2000. Il se retire au Séminaire de Saint-Hyacinthe en août 2000. Il est également conseiller spirituel national du mouvement Vie montante de 1994 à 2000 et publie trois volumes intitulés « Une réponse à ta question : la logique du paradoxe de l'amour », « Et si Jésus revenait » et « Libre pour aimer ». L’abbé Joyal décède le 12 juillet 2016 à l’âge de 85 ans.

Collection Reine Daoust
CH208 · Collectivité

Reine Daoust est une résidente de Saint-Hyacinthe.

Saint-Charles-sur-Richelieu
CH207 · Collectivité · 1995-

L'année 1845 voit la constitution de la municipalité de la paroisse de Saint-Charles-de-la-Rivière Chambly qui, en 1855, adopte le nom de Saint-Charles. En 1924 est constituée la municipalité du village de Saint-Charles-sur-Richelieu par détachement de celle de la paroisse Saint-Charles. Enfin, on assiste, en 1995, à la fusion des deux municipalités : la nouvelle entité adopte alors le nom de Saint-Charles- sur-Richelieu.

Le Clairon Régional
CH206 · Collectivité · 1980 - [2000]

«Le Clairon» est le dernier né d'une lignée de journaux voués à répandre l'évangile libérale dans la région de Saint-Hyacinthe : à ce titre, «La Nation», 1871-1873, et «L'Union», 1873-1911, l'avaient précédé. De sa fondation à 1954, «Le Clairon» exprime les vues du franc-tireur Télesphore-Damien Bouchard, tour à tour journaliste, échevin de Saint-Hyacinthe, député de la Législature, ministre et sénateur. T.-D.- Bouchard acquiert «L'Union» le Ier décembre 1903,journal rouge dont il est à l'emploi depuis deux ans. Le 2 janvier 1912, «L'Union» fait peau neuve et devient «Le Clairon». Ce dernier se veut le rassembleur des opposants aux conservateurs et aux cléricaux. En 1954, en pleine crise de la presse hebdomadaire, T.-D. Bouchard vend son organe à Jacques Lagacé, déjà propriétaire depuis 1952 du «Mascoutin». Lagacé fusionne les deux journaux pour former «Le Clairon-Mascoutin». En 1958, ce dernier reçoit le titre de meilleur hebdomadaire de l'année, honneur décerné par l'Association des hebdomadaires de Langue française du Canada. En 1960, des citoyens de Saint-Hyacinthe se portent acquéreurs du «Le Clairon-Mascoutin». Le journal redevient «Le Clairon de Saint-Hyacinthe». Devenu tabloïd en 1965, «Le Clairon» demeure engagé politiquement : l'information locale et régionale, de même que l'attachement au courant libéral demeurent des priorités. L'engagement politique du «Le Clairon» se poursuit jusqu'aux années 1970. Cependant, cet engagement politique avancé- «Le Clairon» lorgne du côté de l'indépendantisme - semble à l'origine de bien des difficultés financières. Pendant un mois, du 24 mars au 24 avril 1971, «Le Clairon» cesse de paraître. Le 24 avril, il reparaît, mais sous le nom de «Nouveau Clairon» et avec une administration déterminée à abandonner l'engagement politique. Vivant essentiellement de revenus publicitaires et distribué gratuitement, «Le Nouveau Clairon» cesse d'être un journal de combat pour devenir un véhicule publicitaire faisant surtout place à la nouvelle locale. Enfin, en 1996, les équipes du «Le Clairon de Saint-Hyacinthe» et du «Le Régional Maskoutain» sont regroupées et forment un nouveau journal : «Le Clairon régional».

Thérèse Ouellette
CH205 · Personne

Thérèse Ouellette est diplômée de l'école domestique des religieuses de Saint-Joseph, 1942, et de l'Ecole Commerciale Lussier, 1943.

Raoul Donat Gadbois
CH204 · Personne · 1912-2002

Raoul Donat Gadbois est né à Saint-Barnabé le 29 mars 191 2. Il est le fils de Prosper Gadbois, marchand, et de Célina Germain. Après avoir fait des étμdes classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1924 à 1932 et de comptabilité à l'Ecole des Hautes Etudes Commerciales, il est nommé chef comptable du Syndicat national de 1 électricité en 1939. Il est secrétaire fondateur, avec le père AJbert Roger, de Boscovüle en 1940. Le 13 août 1945, il fonde la Société canadienne de courtage inc. une corporation dont il est le président actif. 11 est élu, en 1947, conseiller municipal de la Ville de Montréal et établit un record de motions présentées au conseil municipal (de 1947 à 1950). En 1953, il fonde, avec la collaboration de son frère l'abbé Charles-Emile Gadbois, lui-même fondateur de La Bonne Chanson le poste de radio C.J.M.S. (Canada, Je Me Souviens) qu'il vend en 1955. La Fédération des clubs nautiques du Québec et le Conseil de sécurité nautique du Québec, successivement fondés en 1960 et 1961, sont l'oeuvre de Raoul Gadbois. En 1962, ce dernier fait passer la loi du Courtage Immobilier au Québec. Il fonde, en 1968, Spiritex inc., compagnie importatrice de vin français, et la Commanderie des Vinophiles du Canada, confrérie vineuse qui fête son 25e anniversaire en 1994. Il crée, en 1986, la Fondation Abbé Charles-Emile Gadbois. Celle-ci attribue des bourses de chant pour les jeunes de 16 à
29 ans désirant chanter en français et contribue ainsi à la survivance d la culture canadienne française. Jusqu'en 1996, année du dernier concert annuel de la Fondation, cette dernière aura auditionné 407 candidats et versé 151 712 $ en bourse. Le 13 octobre 1993, Raoul Gadbois est décoré par le Président de la République française, M. François Mitterand, par l'intermédiaire du Consul général de France à Montréal M. Jean-Pierre Beauchataud, pour sa contribution au rayonnement de la culture française au Canada. Raoul Gadbois est décédé en juillet 2002.

Jean-Paul Rousseau
CH203 · Personne · 1915-1995

Fils de Xavier Rousseau et d'Aurore Salville, originaire de Saint-Barnabé, Jean-Paul Rousseau est né à Montréal le 12 octobre 1915. La famille Rousseau, alors que Jean-Paul est tout jeune, s'installe à Saint-Hyacinthe, au village Casavant. Jean-Paul Rousseau fait des études à Farnham, où il est logé comme pensionnaire. Bientôt, il s'enrôle dans les Forces Armées Canadiennes comme réserviste à l 'Arsenal militaire de Saint-Hyacinthe. En 1939, il s'enrôle définitivement dans les Forces Armées Canadiennes. Il part avec le premier contingent pour l'Europe où il restera jusqu'à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Jean-Paul Rousseau reçoit des mains du roi d'Angleterre Georges VI la Médaille de la bravoure décernée par le 22e Régiment. Cet honneur lui revient pour s'être particulièrement distingué, lors de la campagne d'Italie, à la bataille de la Casa Bererdi où il est sous les ordres du Major Triquet. Après la guerre, il est employé comme Directeur de la Croix Rouge en Colombie-Britannique. Plus tard, il revient à Toronto où on lui confie la responsabilité de la Croix Rouge pour tout le Canada. En 1977, âgé de 62 ans, il prend sa retraite et s'installe à Saint-Bruno, puis à Saint-Lambert. Il s'éteint le 25 juin 1995 à l'âge de 79 ans.

Laurent-Gilles Lazure
CH202 · Personne · [1890] - 2001

Né à Montréal le 10 janvier 1920, Laurent-Gilles Lazure est le fils de Joseph-Philorum Lazure et de Laura Jenneau. Après le déménagement de la famille à Saint-Hyacinthe où le père devient le chef de gare de 1920 à 1950, Laurent est inscrit à l'école primaire, puis entreprend ses études classiques au Séminaire de l'endroit de 1932 à 1937. Par la suite, il embrasse la carrière militaire. Avant la guerre de 1939-1945, il est attaché au régiment de Saint-Hyacinthe, mais en avril 1940, il reçoit son appel militaire et doit se rapporter au camp de recrues de Sherbrooke. Sa formation se poursuit à Farnham et à Valcartier où il rejoint les Voltigeurs de Québec. L'étape décisive de sa formation se déroule à Brockville, en Ontario, où en trois mois, il doit s'initier à la langue anglaise tout en apprenant le métier d'officier. Il se spécialise dans les blindés et les chars d'assaut et se retrouve second lieutenant avec 30 soldats à diriger. Après quelques séjours dans d'autres camps militaires canadiens, en juillet 1943, il est envoyé outre-mer avec l'infanterie canadienne. Il participe à l'invasion de la France, de la Belgique et de la Hollande. Il se distingue dans ce dernier pays dans l'opération du Régiment de la Chaudière qui se traduit par la prise de Leuth et des digues, nombreuses dans cette région. Ses services, dans les Forces Armées Canadiennes lui valent de nombreuses décorations, dont }'Etoile 1939-1945, !'Etoile de campagne France-Allemagne, la Médaille de la défense du Royaume-Uni, la médaille du Service Volontaire canadien et la Médaille de la Guerre. Quelques mois après son retour au pays, la fonction publique du Canada requiert ses talents en tant qu'officier de réhabilitation des anciens combattants. Il s'occupe, entre autres, des cours de formation professionnelle. Retraité en 1979, il fait du bénévolat pour plusieurs organismes militaires, d'entraide, coopératifs ou historiques. Il siège au conseil d'administration des caisses populaires Bourg-Joli et Douville, il est marguillier de la paroisse Sainte-Eugénie de Douville et responsable de la section de généalogie à la Société d'Histoire régionale de Saint-Hyacinthe de 1979 à 1982. Il reçoit un Méritas de l'Ordre du mérite de Saint-Hyacinthe en 1988 pour ses actions de bénévolat. Il a produit, en 1987, un Dictionnaire des familles Cliche, Jeanneau et Noël de Châteauguay. Il a épousé Jeanne Saint-Roch, le 2 juin 1947.

Henri et René Morin
CH201 · Famille · 1882-1955

Fils de Joseph Morin, notaire et député, et de Marie-Louise Bourgouin, Henri Morin est né à Saint-Hyacinthe le 15 juillet 1882. Après des études au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1904 à 1909 et au Séminaire de Québec, il entreprend des études de droit à l'Université McGill pour être admis au notariat en 1916. Il exerce d'abord sa profession à Montréal à l'étude Phillips & Hutchison, notaires, puis à Saint-Hyacinthe de concours avec son frère René de 1922 à 1927. Il pratique seul par la suite jusqu'en 1951, année à laquelle il s'adjoint son fils Marcel. Henri Morin s'occupe d'administration publique à titre de secrétaire-trésorier de la Corporation du comté de Saint-Hyacinthe, 1927-(1952], et de secrétaire-trésorier
de la Commission scolaire de la cité de Saint-Hyacinthe, 1927-1946. Il est également vice-président des Carrières de Saint-Dominique Limitée. Dans le domaine culturel, il est président de la Société des rendez-vous artistiques et l'un des grands gouverneurs de l'institut démocratique canadien à partir de 1948. Il se distingue également dans le domaine sportif. Comme joueur émérite de tennis, Henri Morin remporte plusieurs trophées en doubles et en simples, 1916-1921, de même qu'au golf de 1921 à 1942. Il est l'un des fondateurs du Club de golf de Saint-Hyacinthe, du Club maskoutain et du Club canadien. Il a épousé, le 15 septembre 1924, Juliette Ledoux. Atteint d'un malaise cardiaque, il
décède à Saint-Hyacinthe le 30 juin 1969, à l'âge de 76 ans. Fils de Joseph Morin, notaire et député, et de Marie-Louise Bourgouin, René Morin est né à Saint-Hyacinthe
le 27 juillet 1883. Après des études au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1894 à 1902, il s'inscrit en droit à l'université McGill pour être admis à la Chambre des notaires en 1905. Il exerce sa profession à Saint-Hyacinthe d'abord, pour la firme Morin & Morin, avec son père, jusqu'en 1908, puis avec son frère Henri de 1922 à 1927 et enfin, à Outremont. Lieutenant du 84e régiment de Saint-Hyacinthe de 1905 à 1911, il est élu maire de cette dernière ville en 1914, poste qu'il occupe jusqu'en 1917. Durant ses années à la mairie, il réorganise l'aqueduc. René Morin est président du Comité des emprunts de la Victoire en 1918, président de la Chambre de commerce en 1921 et vice-président de la Chambre des notaires de 1921 à 1924. Elu député libéral à la Chambre des communes pour le comté de Saint-Hyacinthe-Rouville en 1921, réélu en 1925 et en 1926, il occupe cette fonction jusqu'en 1930. En août 1927, il accepte la direction du Trust Général du Canada, à Montréal, et la vice-présidence en 1946. Il est aussi directeur de la compagnie d'Assurance mutuelle du commerce, de la compagnie d'Assurances Mercantile, de la Prévoyance et du Windsor Hotel Limited. En 1937, il est élu à la présidence de la Chambre de commerce de Montréal et occupe, de 1940 à 1944, le poste de président du bureau des gouverneurs de Radio-Canada. Il a épousé, le 17 mai 1909, Arline Saint-Jacques. Atteint d'un malaise cardiaque, il décède le 6 juillet 1955 lors d'un excursion au Club Winchester. Ces funérailles ont eu lieu à l'église Saint-Viateur à Outremont.

Mgr Louis-de-Gonzague Langevin
CH200 · Personne · 1921-2003

Fils d'Eugène Langevin et d'Irène Larocque, Mgr Louis Langevin est né le 31 octobre 1921. Entre 1936 et 1942, il fait son cours classique au Collège de Montréal et entreprend, entre 1942 et 1944, des études en philosophie au Grand Séminaire de Montréal. Après avoir terminé des études en théologie au Scolasticat des Pères Blancs d'Ottawa (1946-1950), il est ordonné prêtre en 1950. Nommé assistant du supérieur et professeur au Noviciat à Saint-Martin, iJ part pour Rome afin d'obtenir deux licences, l'une en théologie à l'Université grégorienne et l'autre en Ecriture Sainte à l'Institut biblique. En 1961, après avoir été missionnaire en Ouganda, il devient le Pronvincial des Pères Blancs du Canada et, de 1971 à 1974, directeur à l'office des Missions de la Conférence des évêques catholiques du Canada. Nommé évêque auxiliaire du diocèse de Saint-Hyacinthe en 1974, il remplace Mgr Sanschagrin au siège épiscopal de Saint-Hyacinthe le 18 juillet 1979. Sa retraite, en 1998, a été précédée par une vaste consultation populaire auprès de l'ensemble des paroisses du diocèse sous la bannière «Parlons d'avenir». Il est décédé le 21 juillet 2003 à Saint-Hyacinthe.

Gilles Giard
CH199 · Personne · 1920-1997

Gilles Giard est à Sainte-Rosalie, le 16 août 1920, de Donat Giard, producteur agricole, et de Honorine Giard. Après un cours classique au Séminaire de Saint-Hyacinthe 1933-1941, il entreprend des études théologiques au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe puis en notariat à l'Université Laval de 1946 à 1949. Il a pratiqué à Saint-Hyacinthe, son bureau était situé au rez-de-chaussée de son domicile de la rue Hôtel-Dieu, maison ayant appartenu autrefois au sénateur Georges-Casimir Dessaulles. Quelques années de pratique lui ont permis de se faire connaître et d'acheter en 1958, le greffe du notaire Joseph Desrosiers. Me Giard a été membre du conseil d'administration de la Caisse populaire de Saint Hyacinthe lors la construction de l'édifice en 1955, membre de la Société d'histoire, de la Société Saint-Jean-Baptiste du diocèse de Saint-Hyacinthe et de plusieurs autres organismes. Il a épousé Renée Vanier. Il est décédé le 5 juillet 1997, à l'âge de 76 ans.

Camp Boisjoly
CH198 · Collectivité · 1928-2016

Le Camp Boisjoly est fondé en 1928 par l'abbé Hector Bernard. Ce dernier met à la disposition du Séminaire de Saint-Hyacinthe un boisé situé sur les rives du lac Brais à Racine, près de Valcourt et du Mont-Orford. À cette époque, le but premier du Camp est de prolonger l’expérience chrétienne des jeunes du Séminaire durant la période estivale et ainsi favoriser les vocations sacerdotales. Le Camp accueille aussi les prêtres et les grands séminaristes pour leur offrir un milieu de repos agréable et profitable à leur vie spirituelle. Le Camp Boisjoly fait partie de la tradition des camps de collège, appartenant souvent à des communautés religieuses. Vers 1945, la santé de l'abbé Bernard ne lui permet plus de s'occuper de l'œuvre. Il vend alors la propriété du lac Brais à la Corporation épiscopale de Saint-Hyacinthe pour 20 000 $. En 1946, la Corporation cède le tout pour le prix de 1 $ au Séminaire. Plus tard, l'Œuvre Antoine-Girouard en fait l’acquisition. Si le contexte social et religieux change, les objectifs du Camp sont maintenus et son expansion se fait progressivement selon les besoins : achats de terrains, nouveaux bâtiments et améliorations des aires de jeux. De 1970 à 1980, le Camp ouvre ses portes à de nouvelles clientèles, comme la Polyvalente de Beloeil, le Collège Saint-Maurice ou encore le Camp de santé de Saint-Hyacinthe. À la suite du rapport du comité d'étude sur l'avenir du Camp, rédigé par la maison DBSF en juillet 1995, le Camp Boisjoly devient une corporation autonome rattachée à l'Œuvre Antoine-Girouard. La réunion de fondation de la nouvelle corporation a lieu le 20 avril 1996. Le Camp obtient ses lettres patentes le 27 février 1997. Le premier directeur, Paul Langelier, entre en fonction en mars 1996. Après quelques années difficiles financièrement au début du XXIe siècle, l’Œuvre Antoine-Girouard prend la décision de cesser ses investissements dans le Camp. Devant cette réalité, une proposition de dissolution de la Corporation du Camp Boisjoly est adoptée lors de l’assemblée générale annuelle du 27 mars 2015. Le 3 novembre 2016, la dissolution est officiellement demandée au Registraire des entreprises du Québec.

Dr. Paul Boisvert
CH197 · Personne · 1915-1984

Fils de Paul Boisvert, entrepreneur, et de Mélina Desrosiers, Paul Rhéo Boisvert, est né à Saint-Aimé, le 9 octobre 1915. Après des études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1929 à 1939, il est reçu médecin en 1942 et il obtient son diplôme en ophtalmologie en 1952. Il exerce sa profession à Saint-Hyacinthe et est connu pour être un spécialiste en oto-rhino-laryngologie. Il a épousé Jeannette Lachance. Il décède le 14 juillet 1984, à 68 ans, et est inhumé à Saint-Aimé.

Collection Autochtones
CH196 · Collectivité

Le fonds comprend des manuels d'apprentissage des langues, calendrjer, traductions de catéchisme, rituels, Bible en différentes langues amérindiennes du Canada et des Etats-Unis: Cayuse, Chinook, Yamaka, Cris, Kamloops Wawa et Iroquois. Les principaux auteurs sont les abbés Urgel Lafontaine et Louis-Napoléon Saint-Onge. Le fonds comprend aussi de la correspondance, des extraits de journaux, des périodiques, des cantiques et des notes.

Lise Dion
CH195 · Personne · 1934-

Lise Dion, fille de Victorin Dion, épicier, et de Armande Rondeau, est née le 6 janvier 1934, à Saint-Grégoire. Après une enfance à Saint-Jean-sur-Richelieu, elle entreprend un cours
d'infirmière puis obtient un baccalauréat en Nursing, à l'Université de Montréal. Après quelques années de pratique dans la région de Hudson au Québec, elle enseigne en Techniques infirmières au cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu, poste qu'elle laisse peu après son mariage avec Léopold Aubin, le 19 août 1972, à Saint-Jean-sur-Richelieu.

Collection Anne-Marie Michaud-Lemay
CH194 · Collectivité

Fille de Alphérie Michaud, agriculteur, et de Arthémise Jodoin, Anne-Marie Michaud est née à Saint-Guillaume d'Upton, le 26 juillet 1920. Après des études primaires à l'école du rang Cordon, elle entreprend son cours à l'école normale des religieuses de l'Assomption à Nicolet. Après quelques années d'enseignement à l'école de Saint-Hyacinthe-le-Confesseur dans la route de Saint-Dominique, elle épouse Gérard Lemay, agriculteur, à Notre-Dame du Rosaire de Saint-Hyacinthe, le 6 août 1949.

Studio Candide Charpentier
CH193 · Collectivité · 1948-[200-?]

Le Studio Candide a été fondé par M. Candide Charpentier, de Saint-Hyacinthe. Candide Charpentier est né à Saint-Simon de Bagot, le 2 juin 1918. Il est le fils de Joseph Charpentier, cultivateur, puis agent de machines agricoles à Saint-Hyacinthe, et de Marie-Anne Sylvestre. Intéressé par la photographie durant sa jeunesse, Candide Charpentier prend de nombreux clichés pour les membres de sa famille et de son entourage. Alors qu'il est à l'emploi de l'usine Goodyear au poste de commis de bureau, à la demande de la compagnie, même s'il n'est pas le photographe officiel, il photographie les employés lors d'occasions diverses notamment lors de remises de médailles ou de souvenirs et lors de soirées organisées par le club récréatif. Ses collègues de travail lui demandent également de se faire photographier lors d'événements dans leur famille. L'entreprise compte alors 800 employés. L'incendie du collège Sacré-Cœur, en janvier 1938, est l'un des premiers grands événements couvert pour être suivi de prise de photographies de diverses cérémonies d'ordination. Peu après la guerre, M. Charpentier décide 1e laisser son travail d'usine pour partir à son propre compte considérant le nombre suffisant de clients. A ce moment, il partage l'équipement d'une chambre noire avec son ami Gérard Breton et tous deux développent leurs clichés dans un laboratoire aménagé dans le sous-sol de la bijouterie Breton. Ils ont acheté en commun un agrandisseur dont M. Breton deviendra le seul propriétaire par la suite. Après son mariage en 1945, avec Laurette Maurice, à la paroisse Christ-Roi, à Saint-Hyacinthe, le couple s'installe rue Brébeuf, puis rue Bourdages à partir de 1952. Avec l'augmentation des affaires, M. Charpentier se fait construire, en 1955, ll11e maison plus appropriée à son travail. Elle est située rue Sylva-Clapin. Alors que l'abbé Charles-Emile Gadbois, fondateur de La Bonne Chanson, se départit de certains équipements, M. Charpentier acquiert à ce moment un agrandisseur à bon compte afin de poursuivre ses activités. A partir de 1955, son entreprise peut être considérée comme officielle puisque l'on commence à payer une taxe d'affaires à la ville. L'annuaire téléphonique de 1958 mentionne le texte suivant : « Candide Charpentier, photographies de tous genres, en studio ou à domicile. Vente & réparation de caméra. » Le commerce porte le nom de Studio Candide Camera. Une seconde résidence plus spacieuse, sera construite en 1965, rue Raymond, pour recevoir le studio et le commerce d'appareils et d'équipements photographiques. Le personnel du Studio Candide puisque l'on compte à ce moment de deux à trois employés surtout durant les fins de semaine, se spécialise dans les mariages et les photographies individuelles ou de famille. Il est arrivé à l'occasion de couvrir de dix à douze mariages par fin de semaine. M. Charpentier a été le photographe officiel de la délégation de Saint-Hyacinthe lors de la béatification de Mgr Moreau à Rome, en mai 1987. En 1988, M. Charpentier vend l'entreprise à son fils Luc pour se retirer à Sainte-Rosalie avec son épouse qui a collaboré toutes ses nombreuses années au commerce et à soutenir toute l'équipe. M. Candide compte également 25 ans (1931-1955) au service de la cause scoute dans la région de Saint-Hyacinthe. M. Luc Charpentier, propriétaire du studio depuis 1988, a fait des études en photographie au cégep du Vieux-Montréal. Il a obtenu le titre de maître photographe agréé en septembre 1986, lors du l 7e congrès national des photographes professionnels du Canada, qui s'est déroulé à Québec. Il avait reçu auparavant le titre de maître-photographe en avril 1986, en même temps que son frère Jean, au congrès de l'Association des photographes professionnels du Québec. M. Jean Charpentier qui a reçu également sa formation au cégep montréalais, a ouvert un studio à Beloeil en 1988, rue Jeannotte. M. Luc Charpentier a reçu des distinctions lors de diverses expositions de photographies; des certificats de mérite ont été obtenus à diverses reprises aux congrès des photographes professionnels du Canada et du Québec. Le commerce de vente et de réparations d'équipements a toutefois été abandonné.

abbe Jean-Claude Nadeau
CH192 · Personne · 1923-2010

Jean-Claude Nadeau est né à New Bedford, Massachusetts, E.-U., le 29 octobre 1923. Il est le fils de Paul-Eugène Nadeau et de Florina Lambert. Il fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1937 à 1946, sa pré-théologie au Grand Séminaire de Québec en 1946-1947 et sa théologie au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1947 à 1950. Il est ordonné, en la cathédrale de Saint-Hyacinthe, par Mgr Arthur Douville, le 3 juin 1950. Auxiliaire au Séminaire de Saint-Hyacinthe de juin 1950 à juillet 1952, vicaire à la paroisse Marie-Auxiliatrice de Saint-Joseph-de-Sorel de juillet 1952 à 1954, de Saint-Grégoire d'avril 1954 à juin 1963, aumônier fédéral de la Ligue ouvrière catholique, région d'Iberville en juin 1961 , aumônier de la salle d'accueil et du forum Matt Talbot de Saint-Hyacinthe en août 1963, vicaire au Sacré-Coeur de Saint-Hyacinthe de juillet à août 1965. Il est nommé par la suite aumônier des écoles secondaires de la Commission scolaire de Beloeil en septembre 1965, directeur de pastorale à la Commission scolaire régionale de l'Yamaska en juillet 1967, aumônier du cours secondaire et adjoint au directeur de la pastorale pour l'élémentaire pour la même commission scolaire, curé de Saint-Barnabé de 1969 à 1973, aumônier à l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe en novembre 1973, aumônier des Soeurs de Sainte-Marthe en 1987. Il est décédé au Séminaire de Saint-Hyacinthe le 19 août 2010. Il est inhumé au cimetière de la Cathédrale.

Gilles Guertin
CH189 · Personne · 1948-2000

Fils d'Hervé Guertin, contremaître à la Goodyear, et d'Elisabeth Dallaire, Gilles Guertin est né le 7 octobre 1948 à Saint-Hyacinthe. Il fait ses études primaires à l'école Sacré-Coeur de Saint-Joseph de 1954 à 1961 et ses études secondaires aux écoles Casavant et Fadette de Saint-Hyacinthe de 1961 à 1966. Il étudie au Collège Bourgchemin de 1966 à 1969 en sciences humaines puis entre à l'Université d'Ottawa en 1969. Il travaille successivement à la Société des Alcools du Québec à Montréal de 1971 à 1972, puis aux Éditions du Jour à Montréal de 1973 à 1975. De 1976 à 1988, il occupe le poste d'expéditeur de dépêches pour Postes Canada à Québec. En 1991, il décroche un baccalauréat en histoire à l'Université de Sherbrooke puis, en 1992, un certificat en archivistique à l'Université de Montréal. La même année, il travaille comme archiviste-recherchiste à la Société d'histoire de Saint-Jean-Baptiste de Rouville, puis, en 1993, comme technicien en documentation à la bibliothèque de la Ville de Mont-Saint-Hilaire. En 1994, il occupe le poste de commis-archiviste au Centre d'archives du Séminaire de Saint-Hyacinthe, puis, en 1994-1995, celui d'archiviste à la municipalité de Saint-Charles-sur-Richelieu. Il est membre de la Société d'Histoire régionale de Saint-Hyacinthe avant d'en devenir le président de janvier 1996 à mai 1998. Fondateur de la Corporation Trait <l'Union, organisme voué à la diffusion du patrimoine et de l'histoire, il organise des expositions avec François Larivière, photographe. Il décède le 2 février 2000. Ses funérailles ont lieu en l'église de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe.

Seigneurie Rosalie
CH188 · Collectivité

Même si la seigneurie de la rivière Yamaska di te seigneurie de Maska est concédée en 1748 et acquise en 1753 par Jacques Simon Delorme, elle connaît son premier élan de colonisation à partir de 1757 alors que le nouveau seigneur s'installe au Rapide Plat sur la rivière Yamaska. La seigneurie de Saint-Hyacinthe est l'une des plus grandes à avoir été concédée sous le régime français. En 1811, un premier partage de la seigneurie est effectué entre les Delorme et les Debartzch. Hyacinthe-Marie Delorme, fils de Jacques Simon, meurt en 1814. Il lègue sa part à Jean Dessaulles, son neveu, qui était devenu un conseiller dans ses transactions financières. Dessaulles épouse en premières noces, à Saint Hyacinthe, le 7 janvier 1799, Marguerite Wadden. Le couple a deux enfants qui meurent à leur naissance. La mère décède pour sa part en 1801. Après un long veuvage, Jean Dessaulles épouse en secondes noces à Montréal, Rosalie Papineau, le 21 février 1816. Elle est la fille du notaire Joseph Papineau de Montréal, et soeur du tribun Louis-Joseph. Ils auront trois enfants : Louis-Antoine, Georges-Casimir et Rosalie. La seigneurie de Saint-Hyacinthe est demeurée intacte, même après la mort de Jean Dessaulles. Sa veuve
et ses enfants en ont la gestion jusqu'au 14 mai 1852 où un nouveau partage entre chacun des enfants est réalisé. L'aîné, Louis-Antoine, reçoit toute la paroisse de Saint-Dominique, tout Sainte-Rosalie, Saint-Joseph d'Yamaska, le village de la Providence, les deux Saint-François, plus les allonges de Saint-Pie, soit toutes les terres sises sur la rive droite de l'Yamaska, depuis l'église de Saint-Pie jusqu'au Rapide Plat, c'est la seigneurie Dessaulles-Propre. Georges-Casimir hérite d'une partie du village de Saint-Pie, des rangs nord et sud de la Montagne, d'une partie du village de Saint-Césaire, du village de !'Ange Gardien, des concessions nord de la rivière Yamaska et des Petites Allonges, du rang de la rivière, de la concession sud de la 1ivière Yamaska, des rangs de la Montagne, du sud de la Montagne, Saint-Charles, Saint-Joseph, Dwyer, Saint-Jacques, de la concession sud de la branche nord de la rivière Yamaska, du rang Sainte-Rosalie, des concessions nord-est et sud-ouest du rang Papineau, nord-est et sud-ouest du rang Sainte-Séraphine, nord-est et sud-ouest du Rang Saint-George, le rang du Triangle et la concession sud-ouest du rang Casimir. C'est la seigneurie dite Yamaska. · A Rosalie Dessaulles est léguée la concession Salvail, nord et sud, les rangs Sainte-Rose, Ruisseau Rouge, Point du Jour, nord et sud, Saint-André, le nord de la rivière Yamaska (en bas), Petit Rang, nord-est et sud ouest, le nord de la rivière Yamaska (de l'église Notre-Dame en montant), partie de la ville de Saint-Hyacinthe. C'est la seigneurie Rosalie. Le 18 février 1846, Rosalie Dessaulles a épousé, à Saint-Hyacinthe, Maurice Laframboise, avocat de Montréal. Monsieur Laframboise fait aussi de la politique comme les Dessaulles, les Papineau et les Debartzch. Admis au ban-eau en 1843, il est élu député à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada pour le comté de Bagot de 1857 à 1867, puis à la Chambre provinciale pour le comté de Shefford de 1871 à 1878. Il est nommé juge de la Cour supé1ieure pour le district de Gaspé en 1879 et meurt subitement à Montréal, le 1er février 1882. Le couple Laframboise a eu treize enfants dont l'un d'eux, Jules
Laframboise, s'est illustré à Saint-Hyacinthe alors qu'il était à la direction de l'usine d'orgues Casavant. Les Laframboise demeurent en leur magnifique manoir à Saint-Hyacinthe, auxquels les immeubles du Patro succédèrent, rue Girouard. Peu de temps après la mort de son époux, soit le 8 août 1883, Rosalie Dessaulles-Laframboise vend la seigneurie Rosalie à son frère, Georges-Casimir Dessaulles. Ce dernier la vend le 10 septembre suivant, à la Corporation épiscopale du diocèse de Saint-Hyacinthe. Cette vente est faite pour le prix de 24,291.33$, représentant le capital des rentes constituées. La Corporation épiscopale perçoit les rentes seigneuriales jusqu'en 1940, alors que la Loi concernant l'abolition des rentes seigneuriales est mise en vigueur.

abbé Isidore Desnoyers
CH187 · Personne · 1819-1891

Né à Saint-Vincent-de-Paul-de-l'Ile-Jésus, comté de Laval, le 5 février 1819, de Charles Desnoyers et de Marie-Charlotte Chartrand, il fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1837 à 1842 et il est ordonné prêtre à Montréal, le 16 août 1846. Vicaire à Saint-Hyacinthe de 1846 à 1852, curé de Famham et en même temps missionnaire à Sainte-Brigide d'Iberville en 1853 et 1854, curé de Sainte-Rosalie de 1854 à 1858, assistant à Saint-Césaire de 1858 à 1866, à Saint-Pie-de-Bagot de 1866 à 1868, retiré à l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe en 1868 et 1869, desservant à Saint-Pie-de-Bagot en 1869, retiré à Saint-Césaire de 1869 à 1891. Malade, il se retire tôt de la vie curiale. Il poursuit son ministère en tant qu'aide pour ses confrères du clergé. Il consacre les vingt dernières années de sa vie à rédiger des annales paroissiales du diocèse de Saint-Hyacinthe. Ainsi, cinquante monographies paroissiales sont sorties de son labeur d'historien. Durant les mois d'été, il s'en allait à la cueillette des renseignements dans les presbytères, les évêchés, les greffes et, l'hiver, il rédigeait. L'abbé Desnoyers a été longtemps le compilateur du calendrier du diocèse de Saint-Hyacinthe. Cet homme qui avait le souci de l'exactitude et de l'ordre, est décédé à l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, le 24 mars 1891. Il est inhumé au caveau de la Cathédrale de Saint-Hyacinthe.

Donald Guay
CH186 · Personne · 1934-

Donald Guay est né en 1934. Historien du sport au Québec, il a été, à titre de fonctionnaire du gouvernement québécois, intimement mêlé au développement des infrastructures en matière d'éducation physique, de loisirs et de sport au Québec. Donald Guay a publié plus d'une vingtaine d'ouvrages sur le sport et l'agriculture dont, entre autres,« L'histoire de l'éducation physique au Québec: conceptions et événements (1830-1980) »en 1980, «Introduction à l'histoire des sports au Québec» en 1987, « L'histoire du hockey : origine et développement d'un phénomène culturel » en 1990, « Cent ans de mérite agricole : 1989 », Chronologie de l'industrie laitière au Québec (1608-1992) en 1992.

Marthe Beaudry
CH185 · Personne · 1919-

Marthe Beaudry est née à Saint-Marc-sur-Richelieu, le 28 décembre 1919, fille de Auguste Beaudry, et de Robertine Pigeon. Marthe Beau dry a collaboré à plusieurs périodiques et journaux à titre de journaliste, tels : Jeunesse Rurale, La Terre de chez nous, Paysana et Le Bulletin des agriculteurs. Elle a également rédigé des textes pour Radio-Canada. Travailleuse sociale sur la Côte-Nord, de retour en Montérégie, elle est membre et administratrice de la Société d'histoire Mouille Pied de Saint-Lambert et de la Société d'histoire de Beloeil-Mont-Saint-Hilaire, associations pour lesquelles elle laisse quelques textes historiques. De 1986 à 1989, elle consacre son temps à son ouvrage concernant les francophones du Manitoba en provenance du diocèse de Saint-Hyacinthe et de la vallée du Richelieu. Entre temps, elle est correctrice et réviseure pour des maisons d'éditions.

CH184 · Collectivité · 1998-

La Corporation Patrimoniale Trait d'Union, dont le principal but est la promotion de l'histoire, du patrimoine et du passé de la grande région de Saint-Hyacinthe et des régions environnantes, a obtenu son incorporation le 5 février 1998. Le siège social de l'organisme est situé à Saint-Hyacinthe et les administrateurs sont messieurs François Larivière, photographe, et Gilles Guertin, archiviste. La préparation d'expositions de photographies à caractère historique est la principale activité de cette corporation.

Donat et Honorine Giard
CH183 · Famille · 1894-1971

Donat Giard est né à Sainte-Rosalie, le 6 juin 1897. Il est le fils de Napoléon Giard, cultivateur, laitier, et de Arzélie Dansereau. Il a épousé Honorine Giard, le 11 février 1919, à Saint-Hugues. Donat Giard demeure l'un des pionniers dans le développement de l 'agriculture au Québec par la pratique de nouvelles formes de culture, d'élevage et de drainage. D'abord employé par son père pour le commerce du lait, de beurre et de crème, distribués et vendus à Saint-Hyacinthe, Donat Giard prend la relève à son propre compte de 1925 à 1945, tout en poursuivant le travail à la ferme. Engagé dans de nombreuses associations, il participe à leur mai tien et à leur développement en occupant souvent des postes de direction. Il est membre du Cercle agricole et président de l 'UCC de Sainte-Rosalie, marguillier de la paroisse de Sainte-Rosalie en 1948, Chevalier de Colomb. Il est président fondateur de la Coopérative agricole de Sainte-Rosalie de 1943 à 1956, président de la Société d'agriculture régionale du district de Saint-Hyacinthe, président provincial de l'Association des éleveurs d'Holstein en 1948, président de la Société générale des éleveurs, président provincial de l'Association des éleveurs de chevaux belges. La
ferme organise le pique-nique provincial Holstein, le 30 juillet 1954, qui attire près de 2 500 producteurs en provenance de chaque région du Québec. La ferme Giard qui a toujours compté deux ou trois employés, est également récipiendaire de la médaille d'argent du Mérite agricole en 1931, puis de la médaille d'or en 1936. Monsieur Giard est aussi reconnu Commandeur de l 'Ordre du Mérite agricole, classé comme le meilleur cultivateur de sa région qui n'a pas encore atteint la quarantaine. Le titre de maître-éleveur lui est décerné en 1954 et la famille reçoit le titre de la Famille terrienne de l'année en 1960. Il est décédé le 29 mars 1971 et est inhumé dans le cimetière de Sainte-Rosalie. Honorine Giard est née à Saint-Hugues, le 21 septembre 1894, fille de Ferdinand Giard, cultivateur, et de Mal vina Jacques. Après des études au couvent de Saint-Hugues, tenu par les religieuses de la
Présentation de Marie, où elle décroche un brevet d'enseignement primaire en 1906, elle enseigne à Saint-Hugues, à Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe puis à Saint-Jude. Après son mariage, elle prend une part active dans les travaux de la ferme et la tenue de la maison. Elle s'occupe également de la correspondance, de la comptabilité agricole et de l'embellissement des abords de la ferme. Elle doit gérer l'éducation des enfants, la préparation des repas, surtout que la famille reçoit constamment de nombreux visiteurs et qu'un employé pensionne dans une chambre de la maison. Honorine Giard est décédée le 13 mars 1978 et est inhumée au cimetière de Sainte-Rosalie.

Fêtes du 250e anniversaire
CH182 · Collectivité · 1995-1998

C'est en vue des fêtes du 250e anniversaire de la concession de la seigneurie de Maska en 1998 que la Ville de Saint-Hyacinthe met sur pied une corporation et un Bureau des gouverneurs en mars 1995. La première rencontre de ce nouvel organisme qui a pour mandat d'organiser les fêtes du 250e s'est déroulé le jeudi 30 mars 1995 à l'Hôtel de Ville de Saint-Hyacinthe. Le Bureau des gouverneurs comprend vingt-six membres issus de différents secteurs d'activités. Le Conseil d'administration est composé de Ray-Marc Dumoulin, président; Pierre Bornais, vice-président; Lévis R. Doucet, trésorier; Andrée Champagne, secrétaire; Bertrand Blanchette, Claude Deslandes, Francine Girard et Alain Rivard, administrateurs; Claude Bernier, observateur; Jacques Berthiaume, secrétaire-exécutif et France Guilmain, directrice-générale. La mission de la Corporation des fêtes est de promouvoir, initier, encourager, coordonner et administrer l'organisation des Fêtes du 250e anniversaire de la Ville de Saint-Hyacinthe (concession de la seigneurie Maska). Les buts sont d'élaborer une programmation des Fêtes; coordonner la tenue d'événements artistiques, économiques, sociaux, sportifs, culturels et historiques. Le thème des fêtes est : Saint-Hyacinthe, fière de ses 250 ans d'histoire! Un passé à célébrer, Un présent à découvrir, Un avenir à bâtir ensemble. Les différentes activités des fêtes se sont déroulées au cours de la
période entre les mois de février et octobre 1998. L'ouverture officielle des fêtes s'est déroulée au cours de la fin de semaine des 6 et 7 juin. Les festivités ont pris fin le 12 octobre 1998.

CH181 · Collectivité · 1988-1999

Fondé en 1975 par le Père Célestin Marcotte, capucin, Collaboration santé internationale (CSI) est un organisme privé, à but non lucratif, qui a pour but d'appuyer les efforts des services de santé dans les pays du Tiers-Monde. A cette fin, CSI recueille des médicaments, des fournitures médicales et chirurgicales, des équipements médicaux et d'autres biens, en fait la sélection, la vérification, au besoin la réparation, la préparation, l'emballage et enfin, l'expédition par conteneur. Le siège social de l'organisme est situé à Québec. Collaboration santé internationale, section Saint-Hyacinthe a été fondé en 1988. L'organisme maskoutain, situé à !'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe, cesse ses actîvités en 1999, à la suite d'une décision administrative du siège social prônant la fermeture de toutes les sections régionales.

CH179 · Collectivité · 1983-1990

Le Regroupement littéraire Richelieu-Yamaska, fondé en 1983, a pour but de rassembler et faire connaître les auteurs de la région du Richelieu-Yamaska. Du siège social situé à Saint-Hyacinthe, il organise des événements: prix littéraire, expositions, rencontres et brunchs, soirées de lecture, ateliers d'écriture et de lecture, émissions de télévision à la télévision communautaire de Saint-Hyacinthe et à Vidéotron. Entre autres, le Regroupement décerne le prix Henriette-Dessaulles, consacré à la nouvelle; les textes gagnants seront publiés. L'association organise également l'exposition consacrée à cette femme de lettres en 1985, à Expression, centre d'expositions, situé alors à la bibliothèque du cégep de Saint-Hyacinthe. L'organisme sera de plus le promoteur de semaines consacrées à la culture à Saint-Hyacinthe, en 1984 et 1985. Cette association reste active jusqu'en 1990.

abbé Léonide Beaudry
CH178 · Personne · 1920-

Léonide Beaudry est né à Saint-Pie-de-Bagot le 26 janvier 1920, de Joseph-Euclide Beaudry, cultivateur, et d'Evelina McLean. Après ses études primaires au Couvent de la Présentation de Marie à Saint-Césaire, de 1927 à 1931 et au Collège Sainte-Croix de Saint-Césaire, de 1931 à 1934, il fait ses études classiques au Séminaire Sainte-Croix de Saint-Laurent, de septembre 1934 à juin 1938 et au Séminaire de Saint-Hyacinthe, de septembre 1938 à juin 1942. L'abbé Beaudry fait ses études de préthéologie et de théologie
au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe, de 1942 à 1947. Il est ordonné prêtre à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe, le 31 mai 1947, par l'évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe, Mgr Arthur Douville. Vicaire à Farnham, de septembre 1947 à juillet 1948, à Rochebeaucourt, diocèse d'Amos, Abitibi, d'août 1948 à janvier 1949, de nouveau vicaire à Farnham, de janvier 1949 à septembre 1950, vicaire à Marie-Auxiliatrice, Saint-Joseph de Sorel, de septembre 1950 à mai 1951, encore vicaire à Farnham, de mai 1951 à juillet 1952, à Saint-Liboire, en juillet et août 1952, de nouveau à Farnham, de septembre 1952 à juillet 1959, de nouveau à Saint-Liboire, de juillet 1959 à juillet 1961, il est vicaire à Acton Yale, de juillet à septembre 1961, à Notre-Dame de Sorel, de septembre 1961 à juillet 1962 et de nouveau à Acton Yale, de juillet 1962 à septembre 1965. Léonide Beaudry devient curé de Pike River, de septembre 1965 à février 1975 et d'Adamsville, de février 1975 à août 1994. Il est retraité au Séminaire de Saint-Hyacinthe depuis le 3 août 1994.

Secrétariat national d'action sociale
CH177 · Collectivité · 1950-1960

La participation du Canada à la Deuxième Guerre mondiale, 1939-1945, crée en territoire canadien des tensions ouvrières énormes par le réaménagement considérable de la main-d'oeuvre, la population étant appelé à fournir un effort de guerre. L'Eglise devant ces problèmes, cherche à s'adapter aux circonstances politiques, économiques et surtout sociales en créant la Commission sacerdotale d'études sociales. A partir de 1945, l'action sociale du clergé s'accroît considérablement au Canada français. Le rayonnement est fait par un noyau central, qui est le secrétariat de la Commission épiscopale des questions sociales (section française). L'abbé Jean-Charles Leclaire, vicaire général et assistant au plan social de Mgr Arthur Douville, évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe, dirige le secrétariat. Saint-Hyacinthe est alors le lieu privilégié de rencontres d'animateurs sociaux. En septembre 1948, la Conférence catholique canadienne (C.C.C.) des évêques crée le Département d'action sociale. La responsabilité est confié à l'abbé Jean-Charles Leclaire. La C.C.C. étant située à Ottawa, le secrétariat du Département d'action sociale y est localisé. Mgr Leclaire partage dès lors son temps entre Saint-Hyacinthe et Ottawa. Dans le but d'unir les activités entre le O.A.S. du C.C.C., opérant sur la plan canadien, et la Commission sacerdotale d'études sociales qui opère au niveau provincial, Mgr Jean-Charles Leclaire organise le Secrétariat national d'action sociale à Saint-Hyacinthe en 1950. Ainsi, ce lien entre les deux organismes permet, entre autres, d'éviter les inconvénients du dédoublement et la diminution des dépenses. Cet organisme qui n'a jamais officiellement eu de caractère officiel, puisque l'épiscopat ne l'a jamais établi ni reconnu, est un centre de recherche et de documentation sur les questions sociales. Il est considéré comme un centre de travail clérical dont le but est de faciliter et de compléter le travail de la Commission sacerdotale d'études sociales
et de la section française du Département d'action sociale de la Conférence catholique canadienne. Indépendant de la Commission sacerdotale d'études sociales, le Secrétariat national est financé grâce à des allocations reçues de la C.C.C., de l'Assemblée des évêques du Québec et surtout grâce à l'ingéniosité de son directeur, l'abbé Leclaire, qui sait canaliser vers le Secrétariat les sommes octroyées pour sa fonction personnelle. Cet organisme installé au 1895 de la rue Girouard Ouest, cesse ses activités au début des
années 1960. La société en forte mutation et la disparition de la Commission sacerdotale d'études sociales en 1960 sonnent la fin de l'organisme.

Paul Guillet
CH176 · Personne · 1888-1965

Paul Guillet a fait son cours au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1903 à 1911. Devenu notaire, il pratique dans le quartier Rosemont, à Montréal. Il est décédé à Montréal, le 13 novembre 1965, à l'âge de 77 ans.

abbé Jean-Paul Desparts
CH175 · Personne · 1917-1999

Jean-Paul Desparts est né à Saint-Pie, le 5 avril 1917. Il est le fils de Napoléon Desparts, voyageur de commerce, et de Marie-Alice Saint-Pierre. Il fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1929 à 1937 et ses études théologiques au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1937 à 1941. Il est ordonné prêtre à Saint-Pie, le 29 juin 1941 par Mgr Arthur Douville. Il exerce son ministère comme vicaire à Saint-Joseph-de-Sorel en 1941-1942, à Mc Masterville de 1942 à 1944, à L'Ange-Gardien en 1944, à Saint-Aimé de 1944 à 1947, au Précieux-Sang de Saint-Hyacinthe de 1947 à 1961, à Saint-Césaire de juillet à septembre 1961. Il est curé à Saint-Sébastien de 1961 à 1967, à Bedford de 1967 à 1989, puis aumônier à l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe de janvier à août 1990, assistant-aumônier de l'assemblée générale Georges-Boivin des Chevaliers de Colomb du 4e degré, à Granby, le 24 novembre 1977, administrateur paroissial de Saint-Armand et de Philipsburg, du 18 avril au 1er août 1989, membre du conseil d'administration de la Fondation du diocèse de Saint-Hyacinthe de 1975 à 1993. L'abbé Jean-Paul Desparts est décédé le 21 mars 1999 à l'infirmerie du Séminaire de Saint-Hyacinthe et est inhumé dans la crypte du Séminaire de Saint-Hyacinthe.

Gérard Provencher
CH174 · Personne · 1917-2007

Gérard Provencher est né à Sainte-Gertrude, le 23 juin 1917, fils de Lorenzo Provencher et de Henriette Provencher. Après avoir reçu un diplôme de l'Université Laval en 1939, puis un diplôme en Sciences agricoles de l'Université McGill en 1945, il est à l'emploi d'Agriculture Canada de 1945 à 1963, comme agronome, oeuvrant pour les fermes expérimentales de Normandin de 1945 à 1948, de Capian de 1948 à 1952 et d'Ottawa de 1952 à 1963. Au mois d'octobre 1963, il accepte le poste de directeur-fondateur de la Station agronomique de l'Université Laval, ferme d'enseignement et de recherche au service de la nouvelle Faculté d'agriculture et de l'alimentation jusqu'à sa retraite au 1er mars 1983. Gérard
Provencher, seul ou en collaboration, est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages généalogiques, notamment des répertoires de mariages, de baptêmes et de sépultures et d'un dictionnaire de la famille Provencher, paru aux Editions La Liberté en 1991,. Il est membre des sociétés de généalogie de Québec, Montréal, Trois-Rivières et Manchester, N.H. A la Société de généalogie de Québec, on le retrouve comme publiciste en 1964-1965, vice-président en 1968-1969, président de 1973 à 1975, directeur-éditeur de« l'Ancêtre » en 1985-1986, revue de la Société de généalogie de Québec, dont il préside la fondation en 1974, revue publiée mensuellement depuis. Il a épousé Gilberte Bérubé, à Notre-Dame, Ottawa, le 6 juin 1945.

CH173 · Collectivité · 1933-

Le diocèse de Saint-Jean, Québec, a été fondé le 9 juin 1933. Il est aujourd'hui connu sous le nom de diocèse de Saint-Jean-Longueuil et son administration loge au Centre diocésain de Saint-Jean, à Longueuil.

CH172 · Collectivité

Située au coeur d'une région prospère, Saint-Hyacinthe a su tirer profit de sa situation privilégiée. La ville se voit attribuer en 1977 le titre de capitale agricole, puis celui de capitale agroalimentaire en 1983, et enfin, en 1993, celui de Technopole agroalimentaire par le nombre de ses industries, de ses instituts de recherche et d'enseignement et le nombre d'emplois consacrés à l'agroalimentaire.

CH171 · Collectivité · 1998-

Le Centre local de développement Les Maskoutains -CLD est fondé en 1998 et fait suite à la Corporation de développement économique et industriel de la région de Saint-Hyacinthe en 1971, afin de promouvoir le développement économique de la région.

CH170 · Collectivité · 1977-

Le Conseil culturel de la Rive-Sud de Montréal, créé en 1977, a changé de nom à deux reprises depuis ses débuts. Devenu le Conseil culturel de la Montérégie en 1986 afin de correspondre au découpage administratif régional , il devient en 1998, le Conseil montérégien de la culture et des communications. Depuis le 1er février 2017, l'organisme qui est situé à Longueuil , fonctionne également sous l'appellation Culture Montérégie. La mission du Conseil montérégien de la culture et des communications est de : Veiller aux intérêts supérieurs de la culture et des communications; Faire reconnaître la pratique professionnelle dans les domaines des arts, de la culture, du patrimoine et des communications; Faire reconnaître l'importance de la culture dans le développement régional; Promouvoir l'accessibilité aux arts et à la culture.

CH169 · Collectivité · 1998-

La collection comprend des documents portant sur la tempête de verglas de janvier 1998, soit différents imprimés, messages, revues, coupures de presse, communiqués, et un recueil de photographies intitulé « Débranché, janvier 1998, l'album photo», Lemoyne, Lookommunication, 1998.

CH168 · Collectivité · 1941-

L'Oeuvre des vocations du diocèse de Saint-Hyacinthe est établie par Mgr Fabien-Zoël Decelles, évêque du diocèse, en juin 1941, afin d'encourager les jeunes à devenir prêtre. Un comité de recrutement est mis sur pied. Ce comité se charge d'effectuer des prédications de même qu'il doit s'occuper de l'administration de !'Oeuvre et de recueillir des fonds. Un comité de surveillance est aussi nommé pour s'enquérir de la conduite des recrues.

CH167 · Collectivité

En 1994, l'Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe fondé en 1842 et le Centre hospitalier Honoré-Mercier fondé en 1972, fusionnent pour former le Réseau Santé Richelieu-Yamaska.

abbé François Tanguay
CH166 · Personne · 1918-1998

François Tanguay est né à Saint-Jean-Baptiste de Montréal, le 16 novembre 1918, et est le fils de Donat Tanguay et de Blanche Milette. Après des études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1931 à 1939, il est inscrit en théologie au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1939 à 1944. Ordonné en la Cathédrale de Saint-Hyacinthe, par Mgr Arthur Douville, le 3 juin 1944, il est nommé professeur auxiliaire au Séminaire de Saint-Hyacinthe, de septembre 1944 à juillet 1951 ; vicaire à Saint-Liboire de juillet 1951 à septembre 1951 ; vicaire à Saint-Noël Chabanel, lberville, de septembre 1951 à mai 1957 ; vicaire économe du 20 avril au 16 mai 1957 ; missionnaire au Brésil le 21 juin 1957 et supérieur de la Mission le 18 septembre 1957. De retour au pays, il occupe le poste de vicaire à Acton Vale, de septembre 1960 à 1964 ; puis de curé, à Saint-Armand, de juillet 1964 à 1967 ; curé à Saint-Jacques-le-Majeur, Clarenceville, de novembre 1967 à juin 1970; curé de Saint-Léon de Cowansville, du 15 juillet 1970 au 14 juillet 1982 ; vicaire économe à Sutton le 17 mai 1982, puis curé à Sutton le Ier août 1982 et curé d'Abercorn du 29 septembre 1982 à 1998. Il est membre de la Commission diocésaine de liturgie en 1964, répondant diocésain pour l'oecuménisme du 22 février à sa mort, animateur de pastorale à la Commission scolaire protestante du district de Bedford, le 20 décembre 1979, animateur de pastorale à Sutton à l'Elementary School et au Massey-Vanier High School, le 4 octobre 1984; chanoine titulaire de la Cathédrale de Saint-Hyacinthe, le 28 novembre 1983. En 1982, l'évêque Louis Langevin, le nomme répondant oecuménique du diocèse de Saint-Hyacinthe. À la même époque, l'abbé Tanguay participe à la fondation du Réseau oecuménique du Québec dont il devient une figure dominante. Il reçoit l'Ordre du mérite oecuménique en 1996, en reconnaissance de son dynamisme à promouvoir l'unité chrétienne. En avril 1997, le Collège Antoine-Girouard le nomme Personnalité du mois. Il décède le 18 septembre 1998 et est inhumé à Saint-André de Sutton.

Collection Lise Desmarais
CH165 · Collectivité

Fille de Jean-Paul Desmarais, cultivateur, et de Fernande Touchette, Lise Desmarais est née à Saint-Hyacinthe le 25 juillet 1936. Liée au développement du secteur de l'éducation depuis le milieu des années 1960, elle s'est impliquée à différents niveaux au cours de sa carrière dans ce domaine. Elue secrétaire provinciale de l'Association parents-maîtres en 1967, après avoir occupé ce poste au niveau régional et diocésain, elle devient présidente de la nouvelle Fédération des associations de parents-maîtres du Québec, poste qu'elle conserve de 1968 à 1973. Elle a été auparavant présidente de la Fédération des associations parents-maîtres du territoire de la Commission scolaire régionale de l'Yamaska. Ces
associations changent par la suite de nom et Mme Desmarais poursuit toujours activement sa participation dans le domaine éducatif, soit comme présidente du comité de parents de la Commission scolaire régionale de l'Yamaska, membre du conseil d'administration et vice-présidente de la Fédération des comités de parents de la province de Québec, membre et présidente du comité provincial pour le développement de l'enseignement public de 1968 à 1978, membre du comité d'éducation de la Chambre
de commerce et la province de Québec 1968-1969, présideμte du comité d'école de la polyvalente Hyacinthe-Delorme de Saint-Hyacinthe à partir de 1972. A partir de 1979, elle est élue commissaire à la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe et à la Commission scolaire régionale de l'Yamaska. Au sein de la Commission scolaire régionale de l'Yamaska, elle siège durant deux années, à titre de membre du comité exécutif. De juin 1982 au 30 juin 1998, elle est présidente de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe,
puis de la Commission scolaire Saint-Hyacinthe-Valmonts et de la Commission scolaire Saint-Hyacinthe. Alors qu'elle est au poste de présidente, elle procède à la signature d'un protocole d'entente avec les municipalités pour l'utilisation des locaux, elle participe au regroupement des commissions scolaires et à l'établissement de l'école professionnelle à Saint-Hyacinthe. De juin 1989 à 1998, elle est membre du conseil d'administration de la Fédération des commissions scolaires du Québec, et à partir de 1990, elle est membre du bureau de direction. Entre-temps, elle siège à différents comités consultatifs et groupes de travail du ministère de l'Education en regard de certains dossiers tels la mesure et l'évaluation, le programme des sciences humaines au primaire, le projet éducatif, l'analyse du fonctionnement de l'école, le vécu à l'école primaire, l'écologie et l'environnement. A partir de 1986, elle est membre du comité consultatif régional de la Commission de formation professionnelle de la Montérégie comme représentante de la Chambre de commerce locale. De 1986 à 1992, elle est vice-présidente du conseil d'administration du Centre de réadaptation pour jeunes filles de 12 à 18 ans, les Pavillons Bois-Joly Inc. Elle occupe également d'autres fonctions telles, administratrice, trésorière, vice-présidente et présidente de 1987 à 1988 de la Chambre de commerce du district de Saint-Hyacinthe et
directrice au conseil d'administration de la Chambre de commerce de la province de Québec. Depuis sa création en 1986, madame Desmarais est présidente du Bureau de tourisme et des congrès de Saint-Hyacinthe, poste qu'elle quitte en juin 2000. Elle a fait partie du comité du tourisme de la Chambre de commerce locale à partir 1983, puis du comité d'implantation du Bureau de tourisme et des congrès en 1985. Mme Desmarais est membre durant trois années du comité consultatif de la Banque nationale du Canada. Au cours des années, elle a prononcé de nombreuses conférences lors de congrès, colloques, tant sur le plan régional que provincial, à l'UQAM pour les étudiants en sciences de l'éducation et dans l'Ouest canadien dans le cadre d'événements concernant la francophonie. Elle a épousé à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe, le 2 octobre 1954, Jean-Paul Grimard.

Casavant Frères - Sections meubles
CH164 · Collectivité · 1879-

À leur retour d'Europe en 1879, les deux frères Claver et Samuel Casavant décident de fonder leur propre fabrique d'orgues du nom de Casavant Frères. En 1880, ils obtiennent leur premier contrat: construire un orgue destiné à la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Montréal. La réputation de la maison Casavant s'étend partout dans le monde. L'entreprise ouvre un département d'ameublement qui est en opération de 1938 à 1970. En 1976, la Maison Casavant Frères est acquise par la Société Nadeau. À cette époque, Casavant Frères lance une collection de meubles de style d'époque, collections « Coeur de pomme» et «Bois-Fleury», mais doit abandonner cette production en 1982, faute de rentabilité.
Aujourd'hui, Casavant Frères est encore une entreprise reconnue mondialement.

Collection Mgr Maxime Decelles
CH163 · Collectivité · 1849-1905

Maxime Decelles est né à Saint-Damase, comté de Saint-Hyacinthe, le 30 avril 1849, de François Decelles et d'Apolline Coderre-Lacaillade. Après des études classiques de 1862 à 1870 et des études théologiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe, il est ordonné à lberville, le 21 juillet 1872, par Mgr Charles Larocque. D'abord vicaire à Saint-Denis-sur-Richelieu de 1872 à 1874 puis à Beloeil en 1874, il est nommé curé d'office en 1874-1875, vicaire en 1875 puis curé de 1875 à 1880, à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe. Il est nommé chanoine en 1877. Il occupe par la suite le poste de curé à la paroisse de Saint-Roch-sur-Richelieu de 1880 à 1889 où il fonde, en 1888, un couvent sous l'égide des Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe. Il occupe la cure de Saint-Pierre de Sorel de 1889 à 1893 jusqu'à sa nomination à titre d'évêque auxiliaire de Saint-Hyacinthe le 14 janvier 1893, avec droit de succession. Il devient le cinquième évêque de Saint-Hyacinthe, le 9 mars 1901, sacré par Mgr Fabre, archevêque du diocèse de Montréal. Durant son mandat, il entreprend la rénovation de la cathédrale et il participe à la fondation en 1905, du Patronage Saint-Vincent de Paul, afin de donner des loisirs et d'aider la jeunesse ouvrière. Il est décédé le 7 juillet 1905, âgé de 56 ans. Il est inhumé dans la crypte de l'évêché.

Mgr Louis-Adélard Sénécal
CH162 · Personne · 1862-1942

Louis-Adélard Sénécal, né le 7 février 1862, à Saint-Marc-sur-Richelieu, est le fils de Louis Sénécal, cultivateur, et de Julie Adam. Il fait ses études classiques de 1874 à 1882 et théologiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe et au Grand Séminaire de Montréal (les huit derniers mois seulement). Il est ordonné prêtre à Saint-Hyacinthe, par Mgr Louis-Zéphirin Moreau, le 23 mai 1886. À partir de cette date, et ce, jusqu'en 1893, il est vicaire dans la paroisse de Saint-Pierre de Sorel. Il est ensuite curé à Saint-Joachim de Shefford de 1893 à 1896, à Saint-Thomas-d'Aquin de 1896 à 1902 où il transporte tout l'édifice religieux, à la Cathédrale de Saint-Hyacinthe de 1902 à 1926, desservant à la paroisse de Saint-Joseph de
Saint-Hyacinthe, de février à septembre 1921 et à Saint-Denis-sur-Richelieu de 1926 à 1940. L'abbé Sénécal est nommé chanoine titulaire de la cathédrale en 1905 et prélat domestique en mai 1925. Mgr Louis-Adélard Sénécal est décédé le 21 décembre 1942, à l'âge 80 ans et 10 mois. Il est inhumé dans la crypte du Séminaire.

Mgr Jean-Claude Tétreault
CH161 · Personne · 1921-1998

Jean-Claude Tétreault est né le 27 février 1921, à Saint-Pie, fils de Raymond Tétreault, cultivateur, et d'Emma Trottier. Il a fait ses études au Séminaire et au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1933 à 1943. Ordonné prêtre le 20 décembre 1947, son ministère pastoral s'est principalement exercé au Séminaire de 1948 à 1965. Entre 1948 et 1955, il a été professeur au Séminaire, puis directeur des élèves entre 1959 et 1965. De 1965 à 1998, M. Tétreault a oeuvré à l'évêché dans le domaine de l'administration financière du diocèse. Il a été assistant-procureur de 1965 à 1968, puis procureur de 1968 à 1987. A partir de cette date, il devient collaborateur aux services financiers du diocèse. Il a collaboré au ministère paroissial comme vicaire dominical à Saint-Damase, à Saint-Denis et à la paroisse Assomption-de-Notre-Dame de Saint-Hyacinthe. En 1969, M. Jean-Claude Tétreault est nommé
chanoine titulaire de la Cathédrale et, en 1984, prélat d'honneur de Sa Sainteté. Mgr Tétreault est décédé le 3 mai 1998, à l'âge de 77 ans. Il est inhumé dans la crypte du Séminaire.

Joseph-Louis Vincent
CH160 · Personne · 1835-1897

Joseph-Louis Vincent, né à Longueuil, le 19 mars 1835, est le fils d'Antoine Vincent et de Mélanie Céré. Il fait ses études à l'école élémentaire de sa paroisse, puis il suit, pendant deux ans, les classes de l'école modèle de Longueuil. Il épouse le 9 novembre 1858, à l'église Saint-Antoine de Longueuil, Philomène Bissonnette et de leur union naissent quinze enfants. M. Vincent est membre de la commission scolaire de son milieu en 1867-1868, de 1876 à 1890 et en 1893. À partir de juillet 1877, il est député percepteur du Revenu de l'Intérieur pour le district de Montréal. En mai 1879, il devient percepteur pour cette même division et dès 1893, il y est inspecteur. Joseph-Louis Vincent est aussi conseiller municipal de
Longueuil de 1876 à 1880, puis maire en 1880-1881. Pendant son mandat au poste de conseiller, il est membre du comité chargé de l'exécution du réseau d'aqueduc. Il est également membre de plusieurs comités. M. Vincent a publié, en 1888, avec la collaboration d'Alexandre Jodoin l'« Histoire de Longueuil et de la famille des De Longueuil». Quelque temps avant son décès, survenu le 26 octobre 1897, il a publié un traité du Système métrique des poids et mesures. Il est inhumé à Longueuil.

Gérard Delage
CH159 · Personne · 1912-

Fils d'Achille Delage, protonotaire, et de Blanche Christin, Gérard Delage est né à Nominingue le 27 septembre 1912. Après des études primaires à Nominingue de 1917 à 1924, il débute son cours classique au Séminaire de Sainte-Thérèse, 1924-1926, qu'il complète au Séminaire de Saint-Hyacinthe en 1932. Inscrit en droit à l'Université de Montréal, il est admis au Barreau en 1935. Il fait ensuite un voyage d'études en Angleterre et en France en 1935-1936. De retour, il pratique chez Delage et Angers de 1936 à 1937 et chez Phaneuf et Poupart de 1937 à 1944. Me Delage devient par la suite conseiller juridique de la Société des auteurs dramatiques, de l'Association des hôteliers et du Conseil de l'Hôtellerie et de la Restauration. De 1944 à 1949, il est administrateur de l'Association professionnelle des Hôteliers pour ensuite devenir le secrétaire exécutif de l'Association des Hôteliers. Il est également membre de l'exécutif de l'Association Internationale de l'Hôtellerie et de l'Association des Hôteliers du Canada de 1954 à 1979, administrateur du Conseil de !'Hôtellerie et de la Restauration en 1954 ainsi que membre fondateur et vice-président de 1961 à 1963, puis président de 1963 à l 9q9 du Conseil du tourisme. De 1941 à 1954, Gérard Delage est président de l'Union des Artistes. A partir de cette date, et ce, jusqu'à son décès, il est président honoraire de l'Union ainsi que membre à vie. Il travaille pendant
plus de vingt ans, soit de 1932 à 1954, à la radio de CKAC, CBF, CKVL et à la télévision de Radio-Canada. Il y est tour à tour animateur, comédien, concepteur, écrivain et annonceur. Conseiller en publicité pour la radio et la télévision à l'agence Vickers & Benson, M. Delage est le scénariste de plusieurs émissions dont, entre autres, «Qui suis-je?», «Pierre Guérin», «Chez le barbier et «Le petit café». Il publie en 1985 un livre intitulé «Gloutons et gourmets». De plus, il écrit de nombreux articles dans Dimanche-Matin, La Patrie, En Route, L'Hôtellerie, L'Actualité médicale, Le Journal de Montréal et Le Courrier médical. De 1935 à 1991, il donne des conférences devant des cercles littéraires, des clubs sociaux, des chambres de commerces ainsi que diverses associations au Canada, aux États-Unis et en Europe. Gérard Delage a joué un rôle important dans le développement de l'art culinaire, de l'hôtellerie, de la restauration et du tourisme. Il assiste ou fonde lui-même de nombreux clubs gastronomiques de 1954 à 1980, comme par exemple Les Gourmets du Nord, le Club gastronomique Gérard-Delage et Les Amis d'Escoffier chapitre de Montréal. La Fondation Gérard-Delage, créée en 1981 , a pour objectif de soutenir le perfectionnement en art culinaire et la gestion hôtelière. Il participe en 1961 à la rénovation complète de la Loi des alcools. En 1972, il devient président et organisateur du Congrès international de
la gastronomie de Montréal. Gérard Delage a également enseigné le droit hôtelier et diverses spécialités de l'hôtellerie dans des institutions réputées dont l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec. En 1973, à l'occasion d'un grand chapitre de }a Chaîne des Rôtisseurs à Montréal, M. Delage reçoit de ses pairs le titre de Prince des gastronomes. A cette époque, il est membre de treize sociétés vinicoles et de vingt-deux confréries bachiques. Gérard Delage est reçu dans plusieurs confréries et honoré de titres glorieux dont Grand Chevalier du Tastevin, Vigneron d'honneur de Saint-Vincent, Grand Ami d'Escoffier de New York et de Montréal ainsi que Chevalier d'Honneur de la Chaîne des Rôtisseurs. Il a épousé
Yvette Jutras, à Montréal, le 13 décembre 1937. De cette union naît six enfants. Me Delage est décédé à sa résidence de Westmount, le 24 mai 1991 , à l'âge de 78 ans.

Collection Paul Perreault
CH158 · Collectivité

La collection comprend des images pieuses accompagnées d'un texte et de reliques de différents saints et saintes, serviteurs de Dieu, fondateurs ou fondatrices de communautés religieuses, d'Europe, du Canada, d'Afrique et d'Asie. Des cartes postales portant sur différents sujets : Expo '67, villes européennes et canadiennes, lieux saints en Israël, femmes noires, fleurs ; des images pieuses dont certaines contiennent des reliques: Martyrs canadiens et d'Ouganda, Marcellin Champagnat, le Frère André, etc., complètent la collection.

Action catholique canadienne
CH157 · Collectivité

L'Action catholique a joué un rôle important au Canada de 1940 à 1970, avec les départements de sciences sociales, le mouvement syndical, les milieux artistiques et les moyens de diffusion massive. Elle est l'un des creusets où se sont préparés la Révolution tranquille et les changements survenus autant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'Eglise après 1960. Selon Claude Ryan, « L'histoire de l'Action catholique, dans toutes ses dimensions, est beaucoup plus large et plus riche que celle de l'organisme appelé l'Action catholique canadienne. Organisme de coordination, l'Action catholique canadienne se voue essentiellement au regroupement d'organismes nationaux nombreux, autonomes et fort différents, de diocèses dont chacun a sa personnalité propre et tient très fortement à son autonome. Les documents regroupés dans cette collection traitent surtout des efforts qui ont été accomplis
afin de mettre de l'unité dans un ensemble d'initiatives dont chacune tend naturellement à suivre sa propre voie. La documentation de l'Action catholique canadienne apporte un éclairage d'excellente qualité sur cette partie de notre histoire religieuse qui va de l'après-guerre aux premières années de la Révolution tranquille. »

CH156 · Collectivité · 1968-

La Commission d'étude sur les laies et l'Église a été créée le 22 avril 1968 par la Conférence catholique canadienne (secteur français). Le but de la Commission a été exprimé dans les termes suivants: la Commission a pour mandat d'étudier la participation des laies à la mission de l'Eglise et l'avenir de l'Action catholique. Le rapport a été publié à la fin de 1971.

Volcano
CH155 · Collectivité

Olivier Chalifoux, maître-forgeron, arrive de Montréal au début de l'année 1849. Dès le 1er mai, il fonde une boutique de forge. Modeste à ses débuts, l'entreprise croît avec la demande et entreprend la fabrication de machines aratoires. La compagnie s'associe en 1911 aux mécaniciens-fondeurs Augustin et Daudelin. Louis Augustin, un Français, en devient propriétaire en 1914. L'entreprise qui concentre sa production dans la machinerie agricole et les moulins à scier, distribue aussi des engins et bouilloires. Les années qui suivent la Première Guerre mondiale sont pénibles pour les cultivateurs et plusieurs entreprises du secteur agricole font faillite. Entre 1921 et 1926, la Cie O. Chalifoux et Fils abandonne la fabrication de machineries agricoles. La situation devient si difficile qu'un groupe d'employés s'associe financièrement aux dirigeants de la compagnie pour tenter de mettre sur le marché un nouveau produit. La compagnie acquiert une «patente» américaine en vue de fabriquer des chauffe-eau électriques résidentiels. L'entreprise échoue à cause de la faiblesse du réseau électrique local. En 1925, la compagnie achète la maison F.-X. Bertrand et transporte son usine de la rue de LaBruère à la rue Sainte-Anne au
nord de la voie ferrée. Elle fabrique désormais des convoyeurs, des bouilloires industrielles, des moulins à scie, des bornes-fontaines et même des élévateurs à grains. Chalifoux et Fils Ltée obtient en 1931, les droits de fabrication d'un foyer mécanique nommé Volcano. Cette marque de commerce devient bientôt le nom corporatif de la compagnie. Avec la Seconde Guerre mondiale, la Volcano connaît la prospérité. Elle reçoit des contrats d'équipements de chauffage pour les bases militaires au Canada. Après la guerre, elle modernise ses installations et se lance dans la fabrication de systèmes de chauffage à l'huile. En 1963, la Société générale de financement achète la Volcano. A quelques reprises, elle est affectée par de sérieuses difficultés financières. Toujours, elle parvient à restructurer sa production. Elle emploie en 1997, une centaine de personnes et se classe 64e parmi les 200 plus grandes entreprises de la MRC Les Maskoutains.

William Blackburn
CH154 · Personne · 1912-

William Blackburn est né à La Malbaie, le 15 mai 1912, fils d'Arthur Blackburn, cultivateur et laitier, et de Marianna Tremblay. M. Blackburn fait des études primaires et secondaires à son lieu natal puis à l'Académie commerciale à Québec de 1929 à 1932. Après des études à !'École supérieure d'Agriculture de l'Université Laval, à La Pocatière, de 1932 à 1936, où il reçoit un diplôme, il étudie, de 1936 à 1938, en nutrition animale au Collège Macdonald. De 1938 à 1940, il est agronome officiel pour le comté de Pontiac-Ouest. Puis M. Blackburn est propagandiste fédéral à Campbells' Bay entre 1940 et 1945, avec résidence à Hull. Durant cette période, il s'occupe de production animale et des cercles des jeunes éleveurs dans les comtés de Papineau, de Hull, de Gatineau, de Pontiac, de Labelle, de Témiscamingue et d'Abitibi. De 1945 à 1947, il accueille les membres des Missions françaises au Canada et participe à l'achat de multiples nécessités pour la France dont 5 750 chevaux de trait. En 1947 et 1948, il annonce son bureau professionnel sous le nom de Blackburn Field Services. William Blackburn est représentant de la compagnie Merck Chemicals durant cinq ans et gérant durant trois ans de 1948 à 1956. En 1957, il achète la moitié des actions de la compagnie Vanko Corporation, spécialisée dans la fabrication de produits vétérinaires. Il fait aussi un peu de consultation. Il vend ses actions en 1963. A partir de cette
date, il se consacre à son métier d'agronome conseil jusqu'à sa retraite en 1998.

CH153 · Collectivité · 1995-

Le Comité du 175e anniversaire de Saint-Césaire a été mis sur pied en 1995, dans le but de préparer les fêtes du 175e anniversaire de Saint-Césaire, paroisse fondée en 1822. Plusieurs activités ont eu lieu au cours de l'année 1997 notamment la publication d'un ouvrage historique réalisé par Diane Leblanc et un comité de citoyens.

Diane Leblanc
CH152 · Personne · 1957-

Diane Leblanc est née à New Carlisle, le 28 juillet 1957, fille de J. Roméo Leblanc, fonctionnaire provincial, et de Annette Dam boise. Après des études primaires dans son village natal et des études secondaires à la polyvalente de Paspébiac, elle entreprend des études collégiales en Arts et Lettres au Collège de la Gaspésie à Gaspé en 1975-1977, suivies par des études en Technique de secrétariat de 1979 à 1982. Elle poursuit sa formation par des études universitaires en Histoire de !'Art, à l'Université du Québec à Montréal de 1984 à 1987, qu'elle complète par une maîtrise ès Arts, de 1987 à 1992, à l'Université Concordia à Montréal. Elle a occupé les fonctions d'auteure-recherchiste ou d'archiviste pour différentes institutions et associations notamment pour la Société d'histoire de Longueuil, la Ville de Saint-Basile-le-Grand en 1993, la Société d'histoire de la Vallée du Richelieu en 1993, le Diocèse de Saint-Jean-Longueuil de 1988 à 1994, la Société historique La Prairie de la Magdeleine en 1994-1995. Elle a été directrice générale de la Société du patrimoine religieux du diocèse de Saint-Hyacinthe de 1995 à 1998. Elle fait aussi partie depuis 1988 du Comité d'art sacré du diocèse de Saint-Jean-Longueuil, du Conseil culturel de la Montérégie depuis 1992, du Conseil des monuments et sites du Québec- Division ouest de 1995 à 1997 et de la Fondation du patrimoine religieux - Table de concertation de la Montérégie
depuis septembre 1996.

Jacques Ostiguy
CH151 · Personne · 1943-

En 1979, M. Jacques Ostiguy, un Maskoutain, alors propriétaire d'un magasin de partitions de musique portant le nom de« Ex Arte » constate que la plupart des oeuvres de nos compositeurs québécois ne sont pas éditées et décide de combler cette lacune. Il met dès lors sur pied une entreprise et réussit à obtenir une subvention gouvernementale pour concrétiser ses projets. Depuis sa fondation, la maison d'édition a publié de nombreux ouvrages dont plusieurs pour l'orgue. Monsieur Ostiguy demeure sûrement un pionnier dans le domaine et les oeuvres publiées occupent certainement une place de choix tant au sein de la musique liturgique qu'aux programmes de nos sociétés de concerts. Jacques Ostiguy est né à Montréal, le 31 mai 1943. Fils de Charles-Emile Ostiguy, machiniste puis restaurateur, et de Marie-Ange Laguë, il passe sa petite enfance à Saint-Césaire. Il fait des études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1956 à 1964, puis à l'Université de Montréal en Histoire et à l'Université du Québec à Montréal en Musique. Il poursuit ses études pour obtenir un Brevet d'enseignement en Pédagogie et une Maîtrise en Français. En 1968-1969, il enseigne la musique à la Commission scolaire régionale de Drummondville
puis, l'année suivante, il inaugure la classe d'enseignement de la musique au Séminaire de Saint-Hyacinthe, discipline à laquelle il se consacre durant quinze ans pour se livrer aux rudiments de l'enseignement du français à partir de 1984, toujours au Séminaire.

Mgr Napoléon Delorme
CH150 · Personne · 1895-1966

Napoléon Delorme est né à Saint-Jude, le 23 août 1895, d'Alcidas Delorme, menuisier, et de Marie Larivière. Après des études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1910 à 1918, il poursuit des études théologiques au Grand Séminaire de Montréal, moins la dernière année au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Il est ordonné, en la cathédrale de Saint-Hyacinthe, par Mgr Herman Brunault, évêque de Nicolet, le 25 juillet 1922. A Saint-Hyacinthe, il est nommé professeur au Séminaire de 1922 à 1924, assistant-procureur à l'évêché de mai à septembre 1924. Il entreprend par la suite des études à Rome, de septembre 1924 à août 1926 d'où il revient docteur en droit canonique de l'Angélique. Il poursuit son travail à l'évêché de Saint-Hyacinthe au poste de vice-chancelier et assistant-secrétaire du 5 avril 1931 à 1935, défenseur du lien matrimonial à partir de décembre 1926, chapelain des Soeurs de Sainte-Marthe de l'évêché d'avril 1930 à 1935, chancelier et secrétaire du 5 avril 1931 à 1935, aumônier de la prison de la ville de décembre 1931 à 1935. Il est nommé chanoine titulaire en mai 1934 et il accompagne Mgr Fabien-Zoël Decelles, lors de son voyage à Rome de mars à mai 1934. Par la suite, il occupe le poste de premier Recteur du Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1936 à 1946, professeur au même endroit de septembre 1946 à juillet 1949, de nouveau Recteur du Grand Séminaire, du 7 juillet 1949 à 1958. Après avoir occupé la cure de Saint-Joseph de Saint-Hyacinthe de 1958 à 1966, il décède à l'Hôpital Notre-Dame de Montréal, le 13 mars 1966. Il est inhumé au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Il a été nommé prélat domestique de Sa Sainteté Pie XII, le 11 août 1952.

CH149 · Collectivité · 1953-

L'O.T.J. de !'Assomption de Notre-Dame de Saint-Hyacinthe a été fondée en juin 1953. L'organisme a été constitué en corporation dont les lettres patentes ont été accordées le 22 janvier 1962. La corporation est une société sans but lucratif qui a pour objectifs d'organiser des loisirs pour les enfants, les adolescents et les adultes, dans un cadre éducatif et social. Le territoire touché comprend les limites de la paroisse Assomption de Notre-Dame de Saint-Hyacinthe. Les infrastructures vont comprendre un pavillon, une piscine et un parc de jeux. L'O.T.J. de !'Assomption de Notre-Dame est reconnu pour l'organisation annuelle de son Festival du chien-chaud.

abbé Hectorien Chapdelaine
CH148 · Personne · 1912-1998

Hectorien, né en la paroisse Saint-Joseph de Sorel, le 28 décembre 1912, est le fils d'Hector Chapdelaine, cultivateur, et de Cécile Péloquin. Il fait ses études classiques au Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1928 à 1935 et sa théologie au Grand Séminaire de Saint-Hyacinthe de 1935 à 1939. Il est ordonné, en la Cathédrale de Saint-Hyacinthe, par Mgr Fabien-Zoël Decelles, évêque de Saint-Hyacinthe, le 3 juin 1939. De septembre 1939 à juin 1949, il est auxiliaire et professeur au Séminaire de Saint-Hyacinthe. Puis le 19 mars 1949, il est nommé directeur-fondateur à l'externat classique du Collège Mgr Prince à Granby. Il est aussi directeur général des études pour la Commission scolaire de Granby, de 1955 à 1961. En 1956, il publie des fiches pédagogiques réunies en cinq volumes, intitulées « Mes plus belles heures». Durant ses années à Granby, il s'implique dans la communauté en devenant animateur pour divers groupes comme l'Association des professionnels de Granby, le Club des Francs, etc. Il devient le curé de Sainte-Croix de Dunham de 1961 à 1964 et il occupe les mêmes fonctions à Saint-Romuald de Farnham de 1964 à 1968. En 1968, il revient à Granby comme curé de la paroisse Notre-Dame jusqu'en 1979. Il publie des conférences-articles dans« La Voix de l'Est». En 1979, il prend sa retraite tout en demeurant collaborateur à Notre-Dame de Granby. Aussi, la même année, il est nommé chanoine et il fait partie du Conseil presbytéral. En 1995, il publie ses « Réflexions salutaires». Retiré au Séminaire de Saint-Hyacinthe en juillet 1997, il décède le 15 avril 1998. Il est inhumé dans la crypte du Séminaire.

Lucie Gagnon
CH147 · Personne · 1927-2017

Lucie Gagnon est née à Saint-Césaire, le 10 avril 1927, fille de Joseph-Léonidas Gagnon, hôtelier, et de Gabrielle Watters. Elle fait ses études au couvent des Soeurs de La Présentation de Marie dans sa paroisse natale de 1934 à 1942, et des études en anglais de 1942 à 1944, au couvent Maplewood, à Waterloo. Elle devient propriétaire de la pharmacie familiale qu'elle opère de 1952 à 1967. Madame Gagnon est une amie de la famille Dussault qui était en possession des documents. Elle est décédée le 25 septembre 2017.

Loisirs Douville Inc.
CH146 · Collectivité · 1958-

L’assemblée de fondation de l’O.T.J. de Douville est tenue le 26 novembre 1958 et le premier président fut M. Claude Guertin. L’organisme obtient ses lettres patentes l’année suivante, soit le 31 juillet 1959. La corporation est une société sans but lucratif qui a pour objectifs d’opérer un centre de loisirs pour les jeunes en particulier et pour les citoyens en général, en plus d’organiser des activités et des événements. L’ouverture officielle du terrain de baseball s’est fait le 26 juillet 1959. Outre cette infrastructure, l’O.T.J. va, au fil des ans, mettre à la disposition de la population une patinoire extérieure, une piscine extérieure, un pavillon et un parc de jeux. Diverses activités vont être offertes par le Service des Loisirs de Douville, comme des cours de danse sociale et de ballet-jazz, le Carnaval de Douville ou encore l’organisation du Tournoi Provincial de Baseball moustique, dont le premier événement date de 1986. Le 15 février 1988, l’organisme change de nom pour celui de Loisirs Douville Inc.

Pierre-André Hamel
CH145 · Personne · 1939-2003

Né à Saint-Hyacinthe le 1er octobre 1939, Pierre-André est le fils de Lucien Hamel et de Marie Berthe Chapdelaine. Il fait son cours classique au Mont Sacré-Coeur à Granby et fréquente le collège anglais à Berthier. Il servira l'Aviation Royale Canadienne durant cinq ans en section administrative à Saint-Jean, Rockliff, Moncton et Ottawa. En 1962, il obtient son titre de Courtier d'assurances associé et débute au bureau de Agence Chapdelaine Inc. Cette même année, il forme le Club de Ski Raminska, dont il présidera les destinées durant dix ans. En 1963, il obtient son titre de Courtier d'assurances Agréé. En 1964, il est directeur de la Jeune Chambre de Saint-Hyacinthe, dont il devient vice-président en 1965. Cette même année, il devient secrétaire-trésorier de Agence Chapdelaine Inc. En 1966, il assume la position de vice-président Régional des Jeunes Chambres des Cantons de l'Est. De 1967 à 1971, il est directeur de l'Association des Courtiers d'assurances Division Richelieu, dont il sera président en 1974-1975. De 1971 à 1973, il est le président du Club Nautique de Saint-Hyacinthe. De 1974 à 1993, il présidera Agence Chapdelaine Inc. Il sera président de la Plaza Maskoutaine en 1974-1975 et en 1982-1983. En 1976, il est élu maire de la Ville de Saint-Hyacinthe, son mandat se terminant en 1980. Pour sa contribution à la communauté, il reçoit la Médaille du 25e anniversaire du couronnement de la Reine Elisabeth Il en 1977. De 1980 à 1985, il est membre de la Commission de l'Urbanisme de la Ville. En 1981 , il assume les positions de président de la Campagne de Souscription du Chèvrethon 1981 et de directeur sur le Comité des Chevaliers Bénévoles à l'Hôtel-Dieu. En 1982, il devient Gouverneur des Lauréats de Saint-Hyacinthe. De 1983 à 1986 et de 1988 à 1990, il sera membre du Conseil 960 des Chevaliers de Colomb. En 1984, il fonde la SIDAC Centre-Ville Saint-Hyacinthe, dont il demeurera président jusqu'en 1986. De 1985 à 1992, il est vice-président de la Corporation de Développement économique et industriel de la Région de Saint-Hyacinthe Inc. De 1985 à 1997, il est responsable des noms spéciaux des Campagnes du Chèvrethon Inc. En 1987, il s'impliquera en politique provinciale en devenant membre de la Commission politique des Affaires Municipales de la Province de Québec, poste qu'il occupera jusqu'en 1989. Cette même année, il devient agent officiel de Charles Messier, député du comté de Saint-Hyacinthe. De 1990 à 1993, il est membre de la Table de Concertation de Revitalisation du Centre-Ville de Saint-Hyacinthe. En 1990 et 1992, il est Grand Chevalier Conseil 960 Saint-Hyacinthe. En 1993, il devient président des Assurances P.A. Hamel & Ass. Inc. En 1994, en plus d'être organisateur en chef du Parti Libéral du Québec pour le comté de Saint-Hyacinthe, il est trésorier du Parti Libéral du Canada du comté de Saint-Hyacinthe, poste qu'il occupera jusqu'en 1997. Il a épousé Annette Bienvenue et a eu deux fils, Claude et Jean-François. Il est décédé le 7 février 2003 à l'âge de 63 ans.

Yvette Lapierre
CH144 · Personne · 1916-

Yvette Lapierre est née le 30 décembre 1916 à Yamaska. Elle commence la peinture en 1936 et suit des cours en dessin, fusain et peinture avec Joseph-Napoléon
Richer durant sept ans et avec Jean-Pierre Boivin durant cinq ans à l'École des Arts et Métiers de Saint-Hyacinthe (section de l'École des Beaux-Arts de Montréal). De 1970 à 1972, elle se perfectionne avec Gilles Moisan, puis avec Serge Locas en 1973. Elle participe aux sessions de 197 4 à 1976 en art pictural au Cégep de Saint-Hyacinthe, sous l'enseignement de André Robert. Elle expose ses oeuvres lors des Jeux du Québec régionaux tenus à la polyvalente Hyacinthe-Delorme de Saint-Hyacinthe en 1977. Elle présente cinq toiles lors du Congrès de !'Astronomie à Drummondville en 1978. La même année, elle expose dans le hall d'entrée de l'Hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe, puis les Entreprises JMC
de Longueuil exposent plusieurs de ses oeuvres touchant le patrimoine. En 1979, l'AFEAS du Saint-Sacrement de Saint-Hyacinthe lui donne une place de choix. En 1983, lors de la Semaine du Patrimoine, elle expose une trentaine de toiles sur le Vieux Saint-Hyacinthe et celui des années 1980, en collaboration avec le photographe Raymond Bélanger, à la salle des Arts de !'Hôtel de ville de Saint-Hyacinthe. Elle participe à de nombreuses autres expositions au Québec et à l'extérieur, soit aux États-Unis et en France. Sa création comprend plus de 150 toiles se retrouvant dans plusieurs collections privées et publiques. Elle réside toujours à Saint-Hyacinthe.

Ginette Morier
CH143 · Personne · 1947-

Fille de Georges-Emile Morier et de Marie-Jeanne Hubert, Ginette Morier est née le 27 juin 1947, à Saint-Hyacinthe. Quant à son père, Georges-Emile, il est né le 4 septembre 1920, à Saint-Hyacinthe. Il s'intéresse très tôt à la photographie, puis à la ciné-caméra. Entre autres, il a été propriétaire du magasin C.-J. Hubert, marchand de grains, semences et produits de jardinage. Il a fait partie de plusieurs associations tels les Chavaliers de Colomb et le Club Richelieu. Il est le fondateur d'un club d'amateurs de ciné-caméra« L'Aventurier », dans les années 1960. Il est décédé le 26 novembre 1992.

CH142 · Collectivité · 1990-2004

Le Centre d'archives du Séminaire de Saint-Hyacinthe est un organisme sans but lucratif fondé en 1990 et agréé en 1992. Il a pour objectif de prendre en charge la gestion de ses propres archives de même que de prendre en charge celles du Séminaire de Saint-Hyacinthe, établi en 1811, et celles de la Société d'Histoire régionale de Saint-Hyacinthe, fondée en 1937. Les principales fonctions du Centre sont d'acquérir, traiter, préserver et diffuser les documents d'archives ainsi que de les rendre accessibles aux chercheurs. Il offre également un service de microfilmage à différents organismes. Le centre a le mandat de gérer les collections du Musée du Séminaire de Saint-Hyacinthe. Il met à la disposition des chercheurs les archives institutionnelles du Séminaire et de la Société d'Histoire régionale de Saint-Hyacinthe, des documents traitant de divers sujets tels l'histoire locale et régionale, l'histoire de l'éducation, l'histoire religieuse, le secteur de l'agroalimentaire, la politique, l'art et la culture, de nombreuses photographies et cartes postales. Il comprend également une section de généalogie comportant différents ouvrages et microfilms mis à la disposition des chercheurs. Le Centre d'archives du Séminaire de Saint-Hyacinthe et la Société d'histoire régionale de Saint-Hyacinthe fusionnent en janvier 2004 pour former le Centre d'histoire de Saint-Hyacinthe.

Mouvement d'agriculture biologique
CH141 · Collectivité · 1974-1991

Fondé à Saint-Hyacinthe en 1974, ce mouvement compte maintenant de 600 à 700 membres à travers le Québec. Ces membres sont regroupés en régions comme l'Union des producteurs agricoles et chacune de ces régions délègue un représentant au conseil d'administration. En juin 1977, la région du Lac-Saint-Jean obtient une charte, et en janvier 1978, le Mouvement d'agriculture biologique (MAB) s'incorpore lui aussi. Plus récemment la Gaspésie fait de même, conjointement avec l'UPA locale. La cotisation annuelle de 15 $ donne droit au Bulletin bimestriel qui sert de lien entre tous ceux que l'agriculture biologique intéresse. Le MAB regroupe en fait diverses catégories de membres : des producteurs reconnus (une centaine), des aspirants-producteurs, des auto-suffisants, des jardiniers consommateurs, des sympathisants. Le MAB regroupe, informe et soutient tous ceux qui veulent pratiquer une agriculture saine. Il veut faire connaître les principes de cette agriculture, la faire respecter contre les charlatans qui essaient de faire fortune avec le désir qu'ont les gens de se procurer une meilleure nourriture. Il veut aussi représenter ses membres auprès des gouvernements et des divers organismes, les regrouper aussi pour la
mise en marché de leurs produits, etc. Il offre un service de librairie à son local : il a publié un recueil sur le compost ainsi qu'une série de quatre tableaux sur l'agriculture biologique. En magasin, il garde en réserve une certaine quantité d'amendements naturels (algues, farines d'os), des composts, des moulins, etc. En plus de son assemblée annuelle, il organise des cours d'initiation à l'agriculture biologique et d'autres cours plus spécialisés. Il a invité à Montréal, en octobre 1978, le congrès mondial de l'international Federation of Organic Agriculture Movements (IFOAM). Il répond le plus possible aux innombrables demandes de renseignements ou de participation à des rencontres. Il a aussi présenté des mémoires au gouvernement du Québec sur le zonage agricole, l'environnement. Le MAB cherche à établir des rapports suivis avec le Ministère de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation du Québec en vue d'obtenir pour ses membres autant de services gouvernementaux que les autres catégories d'agriculteurs. L'entente signée avec l'UPA en mai 1980, même si elle comporte des risques, a donné au MAB plus de crédibilité et plus de moyens d'action; elle permet de faire connaître ses techniques, sinon son esprit, à l'ensemble de producteurs agricoles, ce qui est très précieux. Il se préoccupe de plus en plus des questions d'accréditation des producteurs biologiques et de la mise en marché des produits. Il s'intéresse au réseau des jardins communautaires. Le Mouvement d'agriculture biologique s'est dissous en 1991 mais plusieurs régions sont demeurées actives.

Collection Roland Sabourin
CH140 · Collectivité

Roland P. Sabourin est un finissant de l'Institut agricole d'Oka en 1927-1928 et occupe le poste de président du comité des étudiants pendant ses études. En 1933, il est secrétaire du Syndicat des éleveurs du district de Québec. En 1941, il devient chef de la division de l'industrie bovine au Service de l'industrie animale, ministère de l 'Agriculture du Québec.

Clovis E. Couture
CH139 · Personne

Monsieur Couture a été agent général de colonisation aux chemins de fer nationaux. Il a aussi participé à la série d'émissions « Les amis de la colonisation » à la Radio CKAC. En 1946, il a participé à la fondation de la Société canadienne d'établissement rural.

José-Maria Rosell
CH138 · Personne · 1884-1963

Le Dr José-Maria Rosell est né à Salas-Bajas (Espagne), le 12 avril 1884. Il fait son cours de lettres et sciences à Tarragone, puis son cours préparatoire de sciences à l'Université de Barcelone (1900-1901). Par la suite, il occupe le poste d'assistant aux endroits suivants: Institut impérial polyclinique de Berlin et Institut de pathologie et d'anatomie pathologique de la même université (1903), Institut de bactériologie et d'hygiène de l'Université de Greifswald (1906-1907), Institut de bactériologie et de pathologie de l'Université de Würzburg (1908-1910). Il obtient son doctorat en médecine à cette même université. Il poursuit des études en Allemagne et en Suisse sur les méthodes de laboratoire pour le diagnostic des
maladies (1910-1912). En 1911, il est nommé chef du laboratoire et médecin du service des maladies contagieuses à !'Hôpital régional de Thionville (Lorraine). Il retourne par la suite en Espagne où il exerce la médecine jusqu'en 1925. Au cours de ces années, il accepte la chaire de pathologie de l'Institut de médecine pratique de Barcelone et, en 1917, il devient directeur de l'Institut Lacta dans la même ville, en plus de fonder l'Institut latin de thérapeutique (1918) et de collaborer à plusieurs revues médicales d'Espagne et d'Allemagne. Entre 1926 et 1928, il fait un passage à l'Institut de bactériologie vétérinaire de Condat (Oldenbourg, Allemagne) et à l'Institut de recherche sur le lait à Kiel. En 1928, à la suite d'une
tournée de conférences aux Etats-Unis, n'ayant pu obtenir le statut de résident permanent dans ce pays, il passe par Montréal avant de rentrer à New York. Il décide alors de s'établir quelque temps au Québec. Il occupe la chaire de bactériologie à l'Institut agricole d'Oka (1929-1934), c'est à cette époque qu'il fonde l'Institut Rosell de bactériologie laitière (incorporé en 1934) et qu'il met au point une culture de yogourt particulièrement performante. En 1934, il vient s'établir à Saint-Hyacinthe pour rejoindre les rangs de
l'École de laiterie où il peut poursuivre des recherches sur le beurre et le fromage. Le 18 janvier 1938, son fils José meurt tragiquement dans l'incendie du Collège Sacré-Coeur. En 1939, il retourne en Espagne où il fonde une branche de l'Institut Rosell et se voit confier la direction des fabriques européennes de fromages de la compagnie Kraft Cheese. Il dirige également un laboratoire de produits pharmaceutiques à Barcelone et un autre à Yale de Cambra (Portugal). Il reçoit le prestigieux prix Blondet de l'Académie de médecine de Paris en 1930. Il décède en 1963.

Gustave Toupin
CH137 · Personne · 1892-1966

Gustave Toupin est né le 4 septembre 1892, à Saint-Isidore de Laprairie. Il fait son cours classique au Collège de Montréal et au Séminaire de philosophie, obtenant le diplôme de « B.A. cum laude » en 1916. En juin 1919, il entre à l'Institut agricole d'Oka et obtient une licence ès sciences agricoles (L.S.A.). Il poursuit des études en zootechnie et en économie rurale à l'Université Cornell (état de New York), d'où il sort avec le titre de maître ès sciences agricoles en 1921. Il enseigne la zootechnie à l'Institut agricole d'Oka de 1921 à 1962. En 1924, il devient membre du Conseil d'agriculture de la province de Québec et fonde deux ans plus tard la Société de production animale du comté des Deux-Montagnes, organisme qu'il dirige de 1926 à 1966. Pendant ces mêmes années, il oeuvre à l'Institut Rosel! , dans les secteurs de l'administration et des relations publiques. Il est aussi impliqué dans différents organismes et associations dans le domaine de l'élevage et de l'agriculture. Il décède en 1966.

Collection Philadelphia Museum
CH136 · Collectivité · 1876-

The Philadelphia Museum est fondé en 1876 et possède 300 000 oeuvres et objets. La première exposition de photographies a lieu en 1932 et un lot de 48 photographies de Frederick Evans est donné par Eastman Kodak. En 1933, le musée est l'hôte d'une exposition internationale de photographies.

CH134 · Collectivité · 1846-

La Société d'agriculture du comté de Saint-Hyacinthe est fondée le 26 février 1846. Parmi les fondateurs nous retrouvons L. R. Blanchard, Flavien Boutillier, Pierre Boucher de La Bruère, Eusèbe Cartier, Louis-Victor Sicotte et Donald-George Morison. Cette association a pour but d'organiser l'exposition agricole annuelle de Saint-Hyacinthe et d'encourager le développement de l'agriculture dans la région. Les premières expositions se tiennent au marché à foin et au marché-centre, puis au «Rond Laframboise». Actuellement l'exposition agricole de Saint-Hyacinthe est la deuxième plus importante au Québec après celle de Québec.

Gilles Domaine
CH133 · Personne

Gilles Domaine est enseignant en horticulture et en fleuristerie à l'Institut de technologie agroalimentaire de Saint-Hyacinthe. Il a aussi été fleuriste à Grand-Mère et a fondé une revue qui s'est appelée« Fleuriste », puis« Fleuriste du Québec». En 1978, cette revue change de nom pour devenir « Québec Vert ».

Édouard Brochu
CH132 · Personne · 1910-2007

Édouard Brochu est né le 12 novembre 1910, à Saint-Isidore de Dorchester. Il fait ses études classiques au Séminaire de Québec et au Collège de Lévis. En 1929, il s'inscrit à l'Ecole supérieure d'agriculture de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, où il étudie un an avant d'entrer à l'Institut agricole d'Oka, obtenant sa licence ès sciences agricoles en 1933. C'est à cette époque qu'il participe à la fondation de l'Institut Rosell. Par la suite, il entame des études de deuxième cycle à l'Université de Montréal et décroche une maîtrise ès sciences en 1937. Au cours de sa carrière, il occupe le poste d'enseignant et de chargé de cours à l'Institut agricole d'Oka en bactériologie en 1934 et en science et technologie laitière de 1939 à 1954, à l'Université de Montréal en microbiologie de 1949 à 1970, à l'Institut de technologie agroalimentaire de Saint-Hyacinthe (pendant sept ans à titre de professeur et chef de département). Parallèlement à sa carrière dans l'enseignement, il poursuit des recherches surtout en bactériologie et microbiologie, surtout au sein de l'Institut Rosell, dont il est le président depuis 1966. En dehors de sa carrière scientifique, il s'implique dans la première tentative de fondation de la Chambre de commerce de Saint-Eustache. Il est aussi membre fondateur de la Caisse populaire de Saint-Eustache en 1942, dont il est l'un des administrateurs pendant trente-neuf ans et le président pendant quatorze ans. En 1956, il fait partie du groupe des dix membres fondateurs et administrateurs de la compagnie de gestion Chénier. Il épouse Jeanne Lacroix en 1938. Il est récipiendaire de nombreux mérites et récompenses tout au long de sa carrière. Il est décédé le 26 juillet 2007 à Saint-Eustache.

CH131 · Collectivité · 1882-1945

La Société d'industrie laitière de la province de Québec est fondée à Saint-Hyacinthe en 1882. Cet organisme, actif de 1882 à 1941, a pour but de promouvoir et de développer l'industrie laitière dans la province de Québec. Au cours de son existence, la Société est successivement dirigée par Pierre Boucher de la Bruère (1882-1889), Narcisse Bematchez (1889-1892), Théophile Montmigny (1892-1897), Milton McDonald (1897-1898), J.-A. Vaillancourt (1898-1903), Charles-H. Parmelee (1903-1905), Charles Milot (1905-1906), Joseph Girard (1906-1909), Charles-Arthur Gauvreau,(1909-1912), J.-H. Scott (1912-1913), Gustave Boyer (1913-1925), J.-lj. Crépeau (1925-1935) et Emile Moreau (1925-1945). La Société est responsable de la fondation de l'Ecole de laiterie de Saint-Hyacinthe en 1893. Elle cesse ses activités en 1945.

Daniel Girouard
CH129 · Personne · 1953-

Fils de Charles Girouard et de Jeannette Moquin, Daniel Girouard est né le 15 septembre 1953 à l'hôpital Saint-Charles de Saint-Hyacinthe et baptisé cinq jours plus tard à la paroisse Saint-Joseph de la même ville. Après avoir travaillé pour différentes compagnies maskoutaines, dont Gaylord, Evan Pants, Blaines Plastics et Plastiques Vital Inc., il fonde sa propre compagnie en 1987, Conciergerie Saint-Hyacinthe Enr.

Lionel Lejeune
CH128 · Personne · 1911-2000

Lionel Lejeune, fils de Joseph Lejeune et d'Ernestine Mercier, est né à Baie-Ellis, Ile d'Anticosti, le 14 septembre 1911. Enfant, il est le compagnon de jeux de Jean et Hubert Menier. Il devient gardien de la Villa de 1939 à 1952 et photographe officiel de la Consolidated Paper de 1946 jusqu'à son départ en 1966. A Montréal, il a été propriétaire d'une tabagie pendant quelques années. Par la suite, il demeure à Saint-Hyacinthe et à Mont Saint-,Hilaire à partir de l'été 1995. Il a publié « Époque des Menier à Anticosti 1895-1926 », Saint-Hyacinthe, Editions JML, 1987, 243 p.,« Villa Menier en images », Boucherville, Editions de Mortagne, 1986, 96 p., «L'Époque de la Consol », en collaboration avec Jean-Noël Dion, Saint-Hyacinthe, Editions JML, 1989, 198 p. Il a épousé Jeanne Roy, à Saint-Hyacinthe. Il est décédé le 3 avril 2000.

Jean-Marie Racine
CH127 · Personne · 1910-1994

Jean-Marie Racine, avant-dernier d'une famille de quatorze enfants, fils de Clovis Racine, menuisier, secrétaire-trésorier municipal et directeur de funérailles, et de Denise Labonté, est né à Saint-Simon de Bagot, le 8 août 1910. Après ses études primaires au Couvent des Soeurs de Saint-Joseph de Saint-Simon, il apprend son métier de peintre dans sa famille très versée dans les travaux de construction. La mort accidentelle de son frère Germain en 1920, à l'âge de 20 ans, éprouve grandement sa famille. Sa mère décède le 8 mars 1933 et deux ans plus tard, le 7 octobre 1935, son père meurt à son tour. L'entreprise de bois, portes et châssis d'Alcide, frère aîné de Jean-Marie, ne pouvant faire vivre toute la famille, chacun s'organise une vie personnelle. Jean-Marie va exercer son métier de peintre à Montréal où il est plus facile de trouver du travail. Le 26 décembre 1944, il épouse Françoise Marin, fille d'Ephraïm Marin et d'Eva valcourt. N'ayant pas d'enfant, le couple adopte Nicole Desmarais, l'arrière nièce de JeanMarie, fille de Roch Desmarais et de Claire Turgeon. Jean-Marie s'intéresse à tout: il est Chevalier de Colomb, marguillier à la paroisse Saint-Louis-de-Gonzague lors de la construction de l'église paroissiale. Il reste très attaché à sa paroisse natale qu'il visite régulièrement, note tout ce qui s'y passe à la suite de la tante de sa femme, Mlle Alice Valcourt dont il a hérité d'un registre contenant toutes les éphémérides connues de Saint-Simon et qu'il continue d'annoter durant plusieurs années. Il s'intéresse aussi à la généalogie de ses parents et amis, ainsi qu'à l'histoire de son village natal. C'est ainsi qu'il occupe ses loisirs de retraité à Ville de Laval, avec son épouse Françoise, décédée le 26 février 1979. Il continue à fréquenter les centres de recherches généalogiques à Montréal et Saint-Hyacinthe aussi longtemps que sa santé le lui permet. Il décède le 17 octobre 1994.

Collection Claire Bouchard
CH126 · Personne

Claire Bouchard est infirmière et réside à Longueuil. En mai 1976, elle achète du colonel Simon G. Parent le manoir Juchereau-Duchesnay, à Sainte-Catherine de Fossambault, comté de Portneuf. C'est dans le grenier du manoir qu'elle découvre des livres et des manuscrits ayant appartenu aux nobles Juchereau-Duchesnay et au poète Hector de Saint-Denys Garneau. Elle vend le manoir en 1979. De 1982 à 1987, elle est propriétaire de l'ancien magasin du marchand S. Tucker, Rockland, comté de Prescott, en Ontario.

CH125 · Collectivité · 1893-

Ces documents sont importants pour l'histoire économique et industrielle de la région de Saint-Hyacinthe. Le fonds comprend les procès-verbaux de 1937 à 1990, les bulletins, la correspondance, les documents concernant les activités, les colloques et le Gala des Aff aires annuel, des volumes et brochures sur la Chambre, des études commandées par l'organisme, cinquante photographies, les registres de touristes à Saint-Hyacinthe 1980-1983 et la documentation sur la formation du Bureau de Tourisme de Saint-Hyacinthe, des photocopies d'extraits de journaux peuvent être consultés pour la période 1871-1991. Un ajout comprend des procès-verbaux et de la correspondance de la Chambre de commerce 1990-1993, le périodique Bulletins de la Chambre 1985-1994, Projet Accueil Saint-Hyacinthe 1988, documents concernant le centenaire de la Chambre en 1993, listes et curriculum vitae des présidents, exposition Industrie et commerce de 1990, Sommet de la Montérégie en 1987, Centre agroalimentaire 1991, taxes d'amusement et d'affaires 1988, dossier constitutionnel 1990, Comité de revitalisation du centre-ville 1991, livre de paye de la Commission industrielle de Saint-Hyacinthe 1954-1962, livres de signatures des touristes au kiosque d'informations touristiques 1974, 1977.

Charles Messier
CH124 · Personne · 1955-

Né à Drummondville le 6 mars 1955, Charles Messier est le fils de Jean-Claude Messier, fabricant de portes et chassis et de Yolande Cardin. Arrivé tôt à Saint-Hyacinthe où la famille déménage dans le quartier Saint-Joseph, Charles entreprend ses études primaires et secondaires aux écoles de la ville. Il fait ses études collégiales au Cégep Bourgchemin de Saint-Hyacinthe. Il obtient un baccalauréat en administration des affaires de l'Université du Québec à Montréal en 1984 et une maîtrise en administration publique de l'ENAP en 1992. Il est policier militaire dans les Forces armées canadiennes de 1973 à 1975 et instructeur dans le Royal 22e Régiment de 1972 à 19]7. Il est coordonnateur régional à la Commission
de la santé et de la sécurité du travail de 1975 à 1985. Elu député de la circonscription de Saint-Hyacinthe le 2 décembre 1985, il est membre de la Commission de l'agriculture, des pêcheries et de l'alimentation et de la Commission de l'aménagement et des équipements du 5 février 1986 au 9 août 1989. Réélu député de Saint-Hyacinthe lors des élections du 25 septembre 1989, il est membre de la Commission de la culture depuis le 29 novembre 1989. Il est également président de séance et président du caucus des députés ministériels de la Montérégie. Il ne s'est pas représenté aux élections provinciales du 12 septembre 1994. Il a pour conjointe Sylvie Morin.