
Zone d'identification
Type d'entité
Forme autorisée du nom
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Historique
Vers 1892, l'abbé Charles-Philippe Choquette, professeur de sciences, ouvre un premier bureau de météorologie au Séminaire de Saint-Hyacinthe, relié au bureau central de Toronto. Cette station est composée d'une girouette et d'un anémomètre reliés à un enregistreur pour connaître la direction et la vitesse du vent, d'un baromètre enregistreur traçant la courbe des variations atmosphériques, de thermomètres minima et maxima, d'un hydromètre et d'un pluviomètre. Cette station est en activité de 1893 à 1898, par la suite Mgr Choquette poursuit les opérations pour son propre plaisir. En 1934, l'abbé François-Xavier Côté, un autre professeur de sciences, prend la relève avec des instruments fournis par le Bureau de météorologie du ministère des Richesses naturelles de Québec qui reconnaît officiellement la station météorologique du Séminaire. Deux fois par jour, à 8:00 et 18:00 heures, l'observateur recueille tous les renseignements selon le phénomène observé: orage, coup de vent, tornade, arc-en-ciel, pluie, neige, verglas, grésil, brume, brouillard, montée de la sève, éclatement des bourgeons, etc. Chaque lundi, ces renseignements sont envoyés au ministère des Ressources naturelles (section météorologie), aux journaux Le Courrier et Le Clairon de Saint-Hyacinthe. Chaque mois, un rapport plus détaillé indique les températures minimales et maximales du mois, la quantité de précipitation tombée durant le mois et tout autre phénomène intéressant. Chaque année, un inspecteur du gouvernement vient vérifier l'état des instruments et faire les ajustements nécessaires. En l'absence de l'abbé Côté, c'est le portier du Séminaire qui fait la lecture des instruments (Léo Saint-Laurent à partir de 1948). En 1955, à la suite du décès de l'abbé Côté, l'abbé Georges-Albert Lanciault devient le responsable de la station, toujours assisté de M. Saint-Laurent. En 1966, Léo Saint-Laurent devient l'observateur en titre, il quitte ce poste en 1979 à cause de problèmes de santé ce qui met fin aux opérations de la station météorologique du Séminaire.