Zone du titre et de la mention de responsabilité
Titre propre
Dénomination générale des documents
Titre parallèle
Compléments du titre
Mentions de responsabilité du titre
Notes du titre
- Source du titre propre: Titre composé propre basé sur le contenu des documents.
Niveau de description
Cote
Zone de l'édition
Mention d'édition
Mentions de responsabilité relatives à l'édition
Zone des précisions relatives à la catégorie de documents
Mention d'échelle (cartographique)
Mention de projection (cartographique)
Mention des coordonnées (cartographiques)
Mention d'échelle (architecturale)
Juridiction responsable et dénomination (philatélique)
Zone des dates de production
Date(s)
-
1890-2000 (Création/Production)
Zone de description matérielle
Description matérielle
1,41 m de documents textuels. – 7 documents de grand format. – 365 documents photographiques.
Zone de la collection
Titre propre de la collection
Titres parallèles de la collection
Compléments du titre de la collection
Mention de responsabilité relative à la collection
Numérotation à l'intérieur de la collection
Note sur la collection
Zone de la description archivistique
Nom du producteur
Historique de la conservation
Portée et contenu
Cette série témoigne de la vie professionnelle de Charles-Émile Gadbois en tant que musicien, enseignant, promoteur de la chanson francophone et directeur de La Bonne Chanson, l’œuvre marquante de sa vie. Dès ses débuts dans l’enseignement au Séminaire de Saint-Hyacinthe, il se dévoue à la cause de la musique, enseignant à des jeunes et des plus grands à la Schola Cantorum de l’Université de Montréal. Il devient rapidement un organisateur chevronné d’événements musicaux et lors d’une conférence de Mgr Camille Roy, il trouve sa «vocation» de promoteur de la chanson d’expression française en fondant La Bonne Chanson, une œuvre éducative et musicale qui le fera connaître internationalement, grâce entre autres à une diffusion massive des albums de partitions musicales à travers son réseau de connaissances personnelles, allant jusqu’à envoyer des exemplaires partout à travers le monde, y compris au Maréchal Pétain en France, à la reine Élisabeth, épouse du roi Georges VI en Angleterre et à sa Sainteté le Pape Pie XII. Il assiste à de nombreux concerts, contribue à des concours et sera président d’honneur de plusieurs activités à caractère musical. Au sein de son entreprise, il s’implique personnellement dans la conception, la production, la diffusion, les abonnements et les concours, organisant des festivals de musique à travers le Québec, notamment lors des fêtes du 3e centenaire de Montréal au forum, au Colisée de Québec, et même en Nouvelle-Angleterre. Avec son frère Raoul, l’abbé Gadbois consacre également ses énergies à la création d’un poste de radio (CJMS) et un complexe multidisciplinaire, comprenant une salle de spectacles, appelé Centre musical canadien, mais ce dernier projet ne sera jamais concrétisé. La Bonne Chanson devient si importante qu’elle dépasse toutes les attentes, y compris les capacités financières de Charles-Émile Gadbois et la tolérance de Mgr Arthur Douville, qui demande à l’abbé Gadbois de déclarer faillite, en cédant tous ses biens matériels et immatériels au Séminaire de Saint-Hyacinthe, et en vendant l’entreprise aux Frères de l’Instruction chrétienne à LaPrairie.